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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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vendredi 24 juin 2005

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

CITE DU VATICAN, 24 JUI 2005 (VIS). Le Saint-Père a:

-Erigé le diocèse de Gulbarga (Inde), avec territoire démembré de ceux d'Hyderabad, Bellary et Belgaum, le rendant suffragant de l'Eglise métropolitaine de Bangalore (Inde).

-Nommé l'Abbé Robert Miranda, premier Evêque de Gulbarga (superficie: 38.752, population: 7.012.492, catholiques: 6.425, prêtres: 29, religieux: 111), en Inde. L'Evêque élu, né en 1952 à Kirem (Inde) et ordonné prêtre en 1978, était jusqu'ici Vicaire épiscopal de Bidar.

-Nommé le P.Fidelis Rakotonarivo, SJ, Evêque d'Ambositra (superficie: 24.000, population: 695.651, catholiques: 334.786, prêtres: 71, religieux: 146), à Madagascar. L'Evêque élu, né en 1956 à Ambohimahazo (Madagascar) et ordonné prêtre en 1992, était jusqu'ici Supérieur de la Communauté jésuite de Ambositra et Consulteur provincial.

-Nommé Mgr.Alfonso Cortés Contreras, Auxiliaire de l'Archevêque de Monterrey (Mexique). L'Evêque élu, né en 1947 à La Luz (Mexique) et ordonné prêtre en 1972, était jusqu'ici Recteur du Collège pontifical Mexicain de Rome.
ECE:NER:NEA/.../MIRANDA:RAKOTONARIVO:CORTES VIS 20050624 (160)

AUDIENCES

CITE DU VATICAN, 24 JUI 2005 (VIS). En fin d'après-midi, le Saint-Père devrait recevoir en audiences séparées:

-Mgr.Angelo Amato, Secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

-Le Cardinal Angelo Scola, Patriarche de Venise (Italie).
AP/.../... VIS 20050624 (40)

VISITE OFFICIELLE DU PAPE AU PRESIDENT ITALIEN


CITE DU VATICAN, 24 JUI 2005 (VIS). Ce matin, Benoît XVI s'est rendu au Quirinal, siège de la présidence de la République italienne, où il a été accueilli par M.Carlo Azeglio Ciampi, qui l'avait invité le 3 mai dernier. Au cours de cette visite, le Pape s'est entretenu avec le Président avant leur échange de discours dans la Salle des Fêtes.

Le Saint-Père a quitté le Vatican à 10 h 30' en voiture découverte et a été salué Place-Pie XII par une délégation du gouvernement italien conduite par M.Gianfranco Fini, Ministre des Affaires étrangères. Le cortège papal s'est ensuite arrêté brièvement Place-de-Venise où le Saint-Père a été salué par la Municipalité de Rome, conduite par son premier magistrat, M.Walter Veltroni. Benoît XVI est entré à 11h au Palais du Quirinal, où l'attendaient notamment les ex chefs de l'état italien, les présidents des chambres, puis le Président du Conseil, M.Silvio Berlusconi, et son gouvernement. Le Pape était en particulier accompagné de son Secrétaire d'Etat, le Cardinal Angelo Sodano.

Il s'agit de la huitième visite d'un Pape au Quirinal depuis la fin de la Question romaine (1929), la première ayant été celle de Pie XII en 1939. Jean-Paul II s'y est rendu trois fois, en 1984, 1986 et 1998.

Benoît XVI a répondu aux propos du Président Ciampi en assurant Rome et l'Italie toute entière de son "engagement à oeuvrer de toutes ses forces pour le bien religieux et social de ceux que le Seigneur a confié à (sa) cure pastorale".

Puis il a rappelé que les relations Eglise Etat italien se basent "sur le principe énoncé par le Concile Vatican II, selon lequel 'la communauté politique et l'Eglise sont indépendantes et autonomes l'une de l'autre chacune dans son domaine de compétence. Toutes deux, quoiqu'à titre différent, sont au service de la vocation personnelle et sociale des mêmes personnes".

Pour cela, "une saine laïcité de l'état est légitime en vertu de laquelle les réalités temporelles sont réglées autonomement, sans exclure toutefois les références éthiques qui ont leur source ultime dans la religion. L'autonomie de la sphère temporale n'exclut pas une harmonie étroite avec les exigences supérieures et complexes qui dérivent d'une vision intégrale de l'homme et de son destin éternel".

Benoît XVI a ensuite manifesté son désir de voir le peuple italien "ne pas renier son héritage chrétien qui forme son histoire, mais le conserver avec attention afin qu'il porte encore des fruits dignes du passé. J'ai confiance de ce que l'Italie, sous le bon gouvernement de ses dirigeants, continuera sa mission civilisatrice dans le monde, qui l'a tant distinguée dans le passé. En vertu de son histoire et de sa culture, l'Italie peut rendre de grands services à l'Europe tout particulièrement, qu'elle aidera à redécouvrir les racines chrétiennes qui ont fait sa grandeur passé et peuvent encore favoriser l'unité profonde du continent".

Puis le Pape a évoqué les nombreuses préoccupations du début de son pontificat, "qui doivent aussi intéresser qui a la responsabilité de la chose publique. Je fais allusion -a-t-il dit- à la défense de la famille fondée sur le mariage, reconnu par la Constitution italienne, à la défense de la vie...aux questions de l'éducation".

L'Eglise, a-t-il souligné, "voit dans la famille une valeur fondamentale qui doit être défendue de toute agression destinée à en miner la solidité ou à en remettre en question son existence même. Elle reconnaît dans la vie humaine le bien primaire duquel découlent tous les autres". Quant à l'école, elle doit avoir pour fonction de compléter la mission de la famille. "Tout en respectant le droit de l'état -a conclu le Pape- à fixer des normes générales d'instruction, il faut respecter précisément le droit des parents à choisir l'éducation sans entraves. J'espère aussi que les législateurs italiens sauront trouver des solutions humaines à ces problèmes dans le respect des valeurs inviolables".

Après son intervention, le Saint-Père a pris congé du chef de l'Etat italien et a regagné le Vatican en voiture découverte.
BXV-VISITE QUIRINAL/.../CIAMPI VIS 20050624 (670)
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