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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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mercredi 26 mars 2008

AUTRES ACTES PONTIFICAUX


CITE DU VATICAN, 26 MAR 2008 (VIS). Le Saint-Père a:

-Nommé Mgr.Thomas Kwaku Mensah, Archevêque de Kumasi (superficie: 5.118, population: 1,579.000, catholiques: 363.000, prêtres: 74, religieux: 127), au Ghana. Jusqu'ici Evêque d'Obuasi (Ghana), il succède à Mgr.Peter Kwasi Sarpong, dont la renonciation à la charge pastorale du diocèse a été acceptée pour limite d'âge.

-Nommé Mgr.Gabriel Justice Yaw Anokye, Evêque d'Obuasi (superficie: 6.350, population: 1.004.790, catholiques: 100.243, prêtres: 48, religieux: 44), au Ghana. Jusqu'ici Auxiliaire de l'Archevêque de Kumasi (Ghana).

-Accepté pour limite d'âge la renonciation à la charge pastorale du diocèse de Port Moresby (Papouasie-Nouvelle Guinée), présentée par Mgr.Brian James Barnes, OFM. Lui succède son Coadjuteur, Mgr.John Ribat, MSC.

-Nommé Mgr.Ramón Alfredo Dus, Evêque de Reconquista (superficie 35.000, population: 267.500, catholiques: 235.000, prêtres: 42, religieux 58), en Argentine. Il était jusqu'ici Auxiliaire de ce même diocèse.

  Hier, il avait nommé l'Abbé Augustine Tochukwu Ukwuoma, Evêque d'Orlu (superficie: 929, population: 996.000 , catholiques: 571.015 , prêtres: 287, religieux: 168), au Nigéria. L'Evêque élu, né en 1953 à Amucha (Nigéria) et ordonné prêtre en 1983, était jusqu'ici Curé de paroisse à Uli (Nigéria). Il succède à Mgr.Gregory O.Ochiagha, dont la renonciation à la charge pastorale du diocèse a été acceptée pour limite d'âge.

  Jeudi 20 mars, il avait nommé:

    -Le P.John Niyring, OSA, Evêque de Kano (superficie 24.973, population: 4.590.000. catholiques: 26.328, prêtres: 79, religieux 317), au Nigéria. L'Evêque élu, né en 1960 à Zonkwa (Nigéria) et ordonné prêtre en 1992, était jusqu'ici Supérieur provincial de son ordre pour le Nigéria. Il succède à Mgr.Patrick Francis Sheehan, OSA, dont la renonciation à la charge pastorale du diocèse a été acceptée pour limite d'âge.

    -Le P.Giuseppe Fiorini Morosini, OM, Evêque de Locri-Gerace (superficie 1.248, population: 130.779, catholiques: 117.701, prêtres: 80, diacres: 5, religieux: 76), en Italie. L'Evêque élu, né en 1945 à Paola (Italie), a émis ses voeux religieux en 1966 et a été ordonné prêtre en 1969. Il a été Supérieur général de son ordre.

  Mercredi 19, il avait:

    -Nommé Mgr.Dominic Ryoji Miyahara, Evêque de Fukuoka (superficie 14.808, population: 729.183, catholiques: 31.065, prêtres: 78, religieux 442), au Japon. Il était jusqu'ici Evêque d'Oita (Japon).

    -Accepté la renonciation à la charge pastorale du diocèse de Rio do Sul (Brésil) présentée par Mgr.José Jovêncio Balestieri, SDB, en conformité au canon 401,2 du CIC. Lui succède son Coadjuteur, Mgr.Augustinho Petry.

    Nommé l'Abbé Oswaldo Brenes Alvarez, Evêque de Ciudad Quesada (superficie 9.838, population: 270.321, catholiques: 216.257, prêtres: 53, religieux 28), au Costa Rica). L'Evêque élu, né en 1942 à Liberia (Costa Rica) et ordonné prêtre en 1966, était jusqu'ici Vicaire général du diocèse de Tilarán (Costa Rica).

    -Nommé l'Abbé Adam Balabuch, Auxiliaire de l'Evêque de Swidnica (Pologne). L'Evêque élu, né en 1961 à Scinawka Srednia (Pologne) et ordonné prêtre en 1986, était jusqu'ici Vicaire général de ce même diocèse.
NER:RE:NEA/.../...                                                                   VIS 20080326 (470)


CERTITUDE DE LA RESSURECTION FINALE


CITE DU VATICAN, 26 MAR 2008 (VIS). Plus de 30.000 personnes ont pris part ce matin à l'audience générale Place St.Pierre. Le Pape, arrivé en hélicoptère de Castelgandolfo, a consacré sa catéchèse au temps pascal. "Toute la liturgie de Pâques -a-t-il dit- chante la certitude et la joie de la Résurrection du Christ...qui est le coeur même de la foi chrétienne, de sa richesse doctrinale et de sa vitalité infinie". La Pâque du Christ "est également la nôtre car le Ressuscité nous offre la certitude de notre propre résurrection finale... La mort du Seigneur démontre l'immense amour de Dieu envers nous et la Résurrection est la preuve sûre...de ce qu'il affirme est la vérité... Le Seigneur est en marche à nos côtés et, comme l'enseigne l'Ecriture, il nous fait comprendre ce mystère: tout parle de lui, ce qui devrait enflammer aussi nos coeurs comme cela ouvre nos yeux. Le Seigneur est avec nous, et il nous montre la voie véritable".

  "Il est important de redire cette vérité fondamentale de la foi dont la vérité historique est amplement prouvée", a ajouté Benoît XVI, "même si certains continuent de la mettre en discussion ou de la nier. Si la foi en la Résurrection faiblit, c'est le témoignage des croyants qui s'affadit... L'adhésion au Christ mort et ressuscité change au contraire la vie et l'éclaire toute entière, celle des personnes comme celle des peuples... En cet octave pascal tout particulièrement, la liturgie nous invite à rencontrer le Christ ressuscité et à admirer son action vivifiante dans l'histoire et dans note existence ".

  Comme les disciples d'Emmaüs cités par l'Evangile du jour, a poursuivi le Saint-Père, "dans l'Eucharistie nous pouvons retrouver et connaître Jésus, dans la Parole et dans les espèces consacrées. Chaque dimanche, la communauté revit la Pâque du Seigneur et reçoit du Sauveur un signe d'amour et de fraternité".
AG/PAQUE/...                                             VIS 20080326 (280)


DECES DU CARDINAL SUAREZ RIVERA


CITE DU VATICAN, 24 MAR 2008 (VIS). Benoît XVI a fait parvenir au Cardinal Francisco Robles Ortega, Archevêque de Monterrey (Mexique), un télégramme de condoléances à la suite du décès le 22 de son prédécesseur le Cardinal Adolfo Antonio Suárez Rivera. Il y assure tous ceux qui pleurent le défunt de ses ferventes prières de suffrage, demandant au Seigneur de concéder la paix à celui qui a servi avec intensité l'Eglise durant toute sa vie sacerdotale, puis comme pasteur des diocèses de Tepic et de Tlalnepantha, puis comme Archevêque de Monterrey.
TGR/DECES CARDINAL SUAREZ RIVERA/ROBLES                      VIS 20080326 (100)


REGINA COELI DU LUNDI DE PAQUES


CITE DU VATICAN, 23 MAR 2008 (VIS). Ce midi, Benoît XVI a récité le Regina Coeli du lundi de Pâques depuis la cour du palais apostolique de Castelgandolfo,où étaient rassemblés des fidèles, en liaison vidéo avec la place St.Pierre. Avant la prière mariale, il a évoqué l'Alléluia de Pâques qui, après le Carême et la Passion, court "de bouche à oreille, de coeur à coeur". C'est, a-t-il dit, "une absolue nouveauté, la mort et la résurrection du Christ".

  "Cet évènement a à jamais gravé l'Alléluia dans le coeur de l'Eglise. En dérive la prière du temps pascal" qu'est le Regina Coeli, un texte bref qui sonne comme une annonce, une sorte de nouvelle annonciation à Marie. Cette fois elle n'est pas le fait d'un ange. Ce sont les croyants qui invitent Marie à se réjouir...car son fils est ressuscité" comme cela avait été promis. "Puisse cet Alléluia pascal -a ajouté le Pape- rester profondément gravé en nous. Ce n'est pas une simple formule mais l'expression de notre vie même, la vie de ceux qui invitent le monde à louer le Seigneur comme des ressuscités!".

  Après le Regina Coeli, le Saint-Père a rappelé que c'est la journée de prière et de jeûne pour les missionnaires martyrs: "Souvenons-nous ce ces frères et de ces soeurs, évêques, prêtres, religieux, religieuses et laïcs, morts en 2007 dans l'accomplissement de la mission. C'est un devoir de gratitude de toute l'Eglise et ils sont en encouragement pour nous tous à être de solides témoins de notre foi et de notre espérance en celui qui, sur la croix, a vaincu la mort, la haine et la violence par la toute puissance de l'amour". Il a également rappelé que c'est aussi la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose, manifestant sa solidarité aux malades et à leurs familles, exprimant également le voeu de voir s'accroître l'effort international contre cette maladie.
ANG/ALLELUIA/MISSION:TUBERCULOSE                         VIS 20080326 (330)


PAQUE DE RESURRECTION


CITE DU VATICAN, 23 MAR 2008 (VIS). Benoît XVI a célébré ce matin la messe de la Résurrection, sur une place St.Pierre décorée comme de coutume par les horticulteurs néerlandais. A la conclusion de la cérémonie, à cause des intempéries, il a prononcé son discours Urbi et Orbi et donné la bénédiction pascale depuis le parvis et non depuis le balcon.

  A l'homélie, le Pape a évoqué la joyeuse annonce pascale qui a ouvert la messe, le "Je suis ressuscité et je suis encore et toujours avec toi", paroles, tirées d'une ancienne version du psaume 138, dans lesquelles "l'Eglise reconnaît la voix même de Jésus qui, ressuscitant de la mort, s'adresse au Père, débordant de bonheur et d'amour, et s'écrie: Ton Esprit ne m'a jamais abandonné... La mort et la résurrection du Verbe de Dieu incarné constituent un événement d'amour insurpassable, c'est la victoire de l'Amour qui nous a libérés de l'esclavage du péché et de la mort. Il a changé le cours de l'histoire, donnant à la vie de l'homme un sens indélébile et renouvelé, ainsi que toute sa valeur".

  "Par son sacrifice rédempteur, Jésus de Nazareth nous a rendus fils adoptifs de Dieu, de sorte que maintenant nous pouvons, nous aussi, nous insérer dans le dialogue mystérieux entre lui et le Père... Dans cette perspective, nous percevons que l'affirmation adressée aujourd'hui par Jésus ressuscité à son Père nous concerne aussi comme par ricochet. Fils de Dieu, héritiers avec le Christ, si nous souffrons avec lui pour être avec lui dans la gloire".

  "Nous entrons ainsi dans la profondeur du mystère pascal. L'événement surprenant de la résurrection de Jésus est essentiellement un événement d'amour... De la solennité d'aujourd'hui, qui nous fait revivre l'expérience absolue et particulière de la résurrection de Jésus, nous vient donc un appel à nous convertir à l'Amour,une invitation à vivre en refusant la haine et l'égoïsme, et à suivre docilement les traces de l'Agneau immolé pour notre salut".

  "Frères et sœurs chrétiens de toutes les parties du monde -a poursuivi Benoît XVI-, hommes et femmes à l'esprit sincèrement ouvert à la vérité! Que personne ne ferme son cœur à la toute-puissance de cet amour qui rachète! Jésus Christ est mort et ressuscité pour tous, il est notre espérance ! Espérance véritable pour tout être humain. Aujourd'hui, comme il fit avec ses disciples en Galilée avant de retourner au Père, Jésus ressuscité nous envoie aussi partout comme témoins de son espérance... Fixant le regard de notre esprit sur les plaies glorieuses de son corps transfiguré, nous pouvons comprendre le sens et la valeur de la souffrance, nous pouvons soulager les nombreuses blessures qui, de nos jours, continuent encore à ensanglanter l'humanité".

  Puis le Pape a rappelé que dans les plaies glorieuses du Christ "nous reconnaissons les signes indélébiles de la miséricorde infinie du Dieu dont parle le prophète. Il est celui qui guérit les blessures des cœurs brisés, qui défend les faibles et qui annonce la liberté aux captifs, qui console tous les affligés et leur dispense une huile de joie au lieu du vêtement de deuil, un chant de louange au lieu d'un cœur triste". Si nous nous approchons de lui, "nous rencontrons dans son regard la réponse à la soif la plus profonde de notre cœur : connaître Dieu et créer avec lui une relation vitale, dans une authentique communion d'amour qui remplit de son amour même notre existence et nos relations interpersonnelles et sociales".

  "Que de fois les relations de personne à personne, de groupe à groupe, de peuple à peuple, au lieu d'être marquées par l'amour le sont par l'égoïsme, par l'injustice, par la haine, par la violence ! Ce sont les plaies de l'humanité, ouvertes et douloureuses en tout coin de la planète, même si elles sont souvent ignorées et parfois volontairement cachées ; plaies qui écorchent les âmes et les corps de tant de nos frères et de nos sœurs. Elles attendent d'être soulagées et guéries par les plaies glorieuses du Seigneur ressuscité et par la solidarité de tous les hommes qui, sur ses pas et en son nom, posent des gestes d'amour, s'engagent concrètement pour la justice et répandent autour d'eux des signes lumineux d'espérance dans les lieux ensanglantés par les conflits et partout où la dignité de la personne humaine continue à être outragée et foulée aux pieds. Il est à souhaiter que là précisément se multiplient les témoignages de douceur et de pardon!".

  Enfin, le Saint-Père a dit: en ce matin de la Résurrection, comment ne pas penser en particulier "à certaines régions africaines, telles que le Darfour et la Somalie, au Moyen Orient tourmenté, et spécialement à la Terre Sainte, à l'Irak, au Liban, et enfin au Tibet, régions pour lesquelles j'encourage la recherche de solutions qui sauvegardent le bien et la paix! Invoquons la plénitude des dons de Pâques, par l'intercession de Marie qui, après avoir partagé les souffrances de la passion et de la crucifixion de son Fils innocent, a aussi fait l'expérience de la joie inexprimable de sa résurrection".
BXVI-SEMAINE SAINTE/DIMANCHE PAQUES/...                     VIS 20080326 (850)


SAMEDI SAINT


CITE DU VATICAN, 22 MAR 2008 (VIS). A 21 h, le Pape a présidé en la basilique vaticane la veillée nocturne de Pâques, au cours de laquelle il a administré le baptême et la confirmation à plusieurs catéchumènes. La cérémonie a débuté sous le portique par la bénédiction du feu nouveau et l'allumage du cierge pascal. Ensuite, la procession s'est avancée vers l'autel papal au chant de l'Exultet. Après la liturgie de la Parole et la liturgie baptismale, le Saint-Père a concélébré avec les Cardinaux.

  A l'homélie, Benoît XVI a évoqué le discours d'adieu par lequel Jésus a annoncé à ses disciples sa mort imminente et sa résurrection ("Je m'en vais, et je reviens vers vous"). "Mourir c'est s'en aller... Mais dans le cas de Jésus, il y a une nouveauté unique, qui change le monde", car, "ans ce départ, il vient. Son départ inaugure pour lui un mode de présence totalement nouveau et plus grand. Par sa mort il entre dans l'amour du Père. Sa mort est un acte d'amour. Mais l'amour est immortel. C'est pourquoi son départ se transforme en un nouveau retour, en une forme de présence qui parvient plus en profondeur et qui ne finit plus"

  "Jésus, qui est maintenant totalement transformé par l'action de l'amour, est libéré de ces barrières et de ces limites. Il est en mesure de passer non seulement à travers les portes extérieures fermées... Il peut passer à travers la porte intérieure entre le je et le tu, la porte fermée entre l'hier et l'aujourd'hui, entre le passé et l'avenir... Son départ devient un retour dans le mode universel de la présence du Ressuscité, dans lequel il est présent hier, aujourd'hui et pour l'éternité ; dans lequel il embrasse tous les temps et tous les lieux. Maintenant il peut aussi franchir le mur de l'altérité qui sépare le je du tu".

  "Les paroles mystérieuses de Jésus au Cénacle se font maintenant de nouveau présentes pour vous. Dans le Baptême, le Seigneur entre dans votre vie par la porte de votre cœur. Nous ne sommes plus l'un à côté de l'autre ou l'un contre l'autre. Le Seigneur traverse toutes ces portes. Telle est la réalité du baptême: lui, le Ressuscité, vient, il vient à vous et il associe sa vie à la vôtre, vous tenant dans le feu ouvert de son amour. Vous devenez une unité, oui, un avec lui, et de ce fait un entre vous".

  Les baptisés, les croyants "ne sont jamais vraiment étrangères l'une à l'autre. Des continents, des cultures, des structures sociales ou encore des distances historiques peuvent nous séparer. Mais quand nous nous rencontrons, nous nous connaissons selon le même Seigneur, la même foi, la même espérance, le même amour, qui nous forment. Nous faisons alors l'expérience que le fondement de nos vies est le même. Nous faisons l'expérience que, au plus profond de nous-mêmes, nous sommes ancrés dans la même identité, à partir de laquelle toutes les différences extérieures, aussi grandes qu'elles puissent encore être, se révèlent secondaires".

  "Cette nature profonde du baptême comme don d'une nouvelle identité est représentée par l'Eglise dans le sacrement au moyen d'éléments sensibles", l'eau et la lumière. Commentant ensuite les lectures de la vigile, le Pape a rappelé que "Jésus apparaît comme le nouveau Pasteur, le pasteur définitif qui porte à son accomplissement ce que Moïse avait fait : il nous conduit hors des eaux mortifères de la mer, hors des eaux de la mort... Dans le baptême, il nous prend comme par la main, il nous conduit sur le chemin qui passe à travers la Mer Rouge de ce temps et il nous introduit dans la vie sans fin, celle qui est vraie et juste".

  "En second lieu, il y a le symbole de la lumière et du feu", a poursuivi le Saint-Père. "Jésus Christ a vraiment pris la lumière du ciel et l'a apportée sur la terre, la lumière de la vérité et le feu de l'amour qui transforment l'être de l'homme. Il a apporté la lumière, et maintenant nous savons qui est Dieu et comment est Dieu. De ce fait, nous savons aussi comment sont les choses qui concernent l'homme ; ce que nous sommes, nous, et dans quel but nous existons. Etre baptisés signifie que le feu de cette lumière est descendu jusqu'au plus intime de nous-mêmes. C'est pourquoi, dans l'Eglise ancienne, le Baptême était appelé aussi le sacrement de l'illumination".

  Benoît XVI a conclu en rappelant que "dans l'Eglise ancienne, il était habituel que l'évêque ou le prêtre après l'homélie exhorte les croyants en s'exclamant: Tournez-vous maintenant vers le Seigneur. Cela signifiait avant tout qu'ils se tournaient vers l'Est, dans la direction du lever du soleil comme signe du Christ qui revient... Etait aussi lié à cela l'autre exclamation qui, aujourd'hui encore, avant le canon, est adressée à la communauté croyante : Elevons nos cœurs hors de tous les enchevêtrements de nos préoccupations, de nos désirs, de nos angoisses, de notre distraction - élevez vos cœurs, le plus profond de vous-même!".

  "Dans les deux exclamations, nous sommes en quelque sorte exhortés à un renouvellement de notre baptême... Nous devons toujours de nouveau nous tourner vers lui, qui est le Chemin, la Vérité et la Vie... Et nous devons toujours de nouveau faire en sorte que notre cœur soit soustrait à la force de gravité qui le tire vers le bas, et que nous l'élevions intérieurement vers le haut : dans la vérité et l'amour".
BXVI/SEMAINE SAINTE/SAMEDI SAINT                                                          VIS 20080326 (920)


JOURNALISTE BAPTISE PAR LE PAPE


CITE DU VATICAN, 22 MAR 2008 (VIS). Le P.Federico Lombardi, SJ, Directeur de la Salle-de-Presse du Saint-Siège, a fait la déclaration suivante: "Au cours de la veillée pascale, le Pape baptisera 5 femmes et 2 hommes de divers horizons. Comme de coutume, il administre ce sacrement en deux circonstances liturgiques: la fête du baptême du Seigneur, où il baptise des nouveaux nés en la Chapelle Sixtine, la veillée pascale, où il baptise et administre les sacrements de l'initiation chrétienne (confirmation et communion) à des adultes qui ont parcouru le cheminement spirituel et catéchistique traditionnellement dénommé catéchuménat. Les catéchumènes de cette nuit proviennent d'Italie, du Cameroun, de Chine, des Etats-Unis et du Pérou. Parmi eux le journaliste d'origine égyptienne, M.Magdi Allam, Vice-directeur du journal Corriere della Sera. Pour l'Eglise, toute personne demandant le baptême à la suite d'un profond discernement personnel constitue un acte totalement libre et qui s'y est correctement préparé en a le droit. Le Pape administrera le baptême au cours de la liturgie pascale à ces catéchumènes sans faire distinction de personne, les considérant tous d'égale importance face à l'amour de Dieu. Toutes ces personnes sont donc les bienvenues dans la communauté ecclésiale".  
OP/BAPTEME/ALLAM                                     VIS 20080326 (210)


PASSION ET VIA CRUCIS


CITE DU VATICAN, 21 MAR 2008 (VIS). A 17 h, le Pape a présidé en la basilique vaticane l'office de la Passion. Après la lecture du récit de Jean, le P.Raniero Cantalamessa, OFM.Cap., Prédicateur de la Maison pontificale, a prononcé l'homélie, suivie de la prière universelle, de l'adoration de la Croix et de la communion.

  A 21 h, Benoît XVI a gagné le Colisée pour présider la Via Crucis dont les médiations ont été rédigées cette année par le Cardinal Joseph Zen Ze-kiun, SDB, Evêque de Hong Kong, avec comme fil conducteur les diverses persécutions dont l'Eglise est victime de par le monde. A cause du mauvais temps, le Saint-Père a suivi la cérémonie depuis la pente du Palatin, ne portant le croix que pour la dernière station. Elle a été portée par le Cardinal Vicaire de Rome, puis successivement par une religieuse burkinabe, une famille romaine, une femme handicapée moteur, deux franciscains de Terre Sainte et une jeune chinoise.

  Après la procession, le Saint-Père a parlé de la Croix pour dire qu'elle est "source de vie immortelle, école de justice et de paix, un patrimoine universel de pardon et de miséricorde, une preuve constante de l'amour sans fin de Dieu qui s'est fait homme comme nous jusqu'à mourir crucifié". Rappelant que, malheureusement, les hommes ne sont pas toujours capables de percevoir les dimensions de cet amour illimité de Dieu pour ses créatures, le Saint-Père a dit que pour Dieu, il n'existe aucune différence de race ou de culture. Le Christ est mort pour libérer l'humanité entière de l'ignorance de Dieu, du cercle de la haine et de la violence, de l'esclavage du péché. La Croix -a-t-il affirmé- fait de nous des frères".

  "Nombreux sont ceux, aujourd'hui encore, qui ne connaissent pas Dieu et ne le voient pas dans le Crucifié. Nombreux sont les hommes qui recherchent un amour et une liberté qui excluent Dieu, qui croient ne pas avoir besoin de lui. Après avoir revécu la Passion, son sacrifice de la croix nous interpelle, laissons le Christ et la Croix secouer nos certitudes humaines, ouvrons leur nos coeurs. Jésus est la Vérité qui nous libère pour aimer. Ne craignons pas parce qu'en mourant le Seigneur a sauvé les pécheurs, nous a tous sauvé". C'est la vérité du Vendredi Saint, a conclu Benoît XVI: "Par la Croix le Rédempteur nous a rendu notre dignité de fils adoptifs de Dieu, créés à son image et ressemblance".
BXVI-SEMAINE SAINTE/CENE/...                                 VIS 20080326 (420)


MESSE CHRISMALE


CITE DU VATICAN, 20 MAR 2008 (VIS). Aujourd'hui, le Pape a présidé à 9 h 30 en la basilique vaticane, la messe chrismale qui a été célébrée dans toutes les églises cathédrales du monde. Des cardinaux, évêques et prêtres ont concélébré avec le Saint-Père. Après l'homélie, le renouvellement des promesses sacerdotales et la bénédiction de l'huile des catéchumènes, des malades et du chrême a eu lieu.
  Dans son homélie, le Saint-Père a déclaré que la messe chrismale "nous exhorte à répéter à nouveau ce oui à l'appel de Dieu, que nous avons prononcé le jour de notre ordination sacerdotale". L'Ancien Testament, a expliqué Benoît XVI, décrit les tâches qui définissent l'essence du ministère sacerdotal : "être devant le Seigneur et servir".
  "Le prêtre -a dit le Saint-Père-, doit être chez un garde en face des puissances menaçantes du mal. Il doit rester éveillé au monde pour Dieu. Ce doit être quelqu'un qui est debout face aux courants du temps. Etre devant le Seigneur -a ajouté le Pape- doit toujours être, plus profondément, rendre compte des hommes devant le Seigneur qui, à son tour, rend compte de nous tous devant le Père. Il s'agit de rendre compte du Christ, de sa parole, de sa vérité, de son amour".
  En second lieu, a-t-il poursuivi, le prêtre doit "servir. Dans la célébration eucharistique, il sert, "rend un service à Dieu et aux hommes. Le culte que le Christ a rendu au Père a consisté à se livrer jusqu'à la fin pour les hommes. Le prêtre doit s'intégrer dans ce culte, dans ce service... De cette façon, le mot servir implique directement la célébration de la liturgie et des sacrements en général, réalisée avec une participation intérieure. Dans ce contexte, si les prêtres sont familiers de la Parole de Dieu, l'aiment et en vivent, alors ils pourront l'expliquer de façon adéquate".
  Le Pape a ensuite souligné que servir signifie aussi proximité, familiarité, comme celle du serviteur avec son seigneur. "Cette familiarité -a-t-il dit- comporte aussi un danger: que le sacré, avec ce que nous vivons continuellement, se transforme en routine. Ainsi la crainte révérencielle s'éteint. Conditionnés par toutes les coutumes, nous ne percevons pas le grand fait nouveau, surprenant, qu'il est lui-même présent, nous parle, et se livre à nous... Servir signifie surtout une obéissance -a ajouté le Saint-Père-. La tentation de l'humanité est toujours de vouloir être totalement autonome, de suivre seulement sa propre volonté et de considérer que seulement ainsi nous serons libres, que seulement grâce à une liberté sans limites l'homme serait complètement homme, et arriverait à être divin. Mais ainsi nous nous mettons du côté opposé à la vérité. Nous sommes seulement libres -a-t-il prévenu-, si nous partageons notre liberté avec les autres et si nous obéissons à la volonté de Dieu". Benoît XVI a conclu en appelant à ce que nous prêtres "ne nous annoncions pas nous-même, mais Lui et sa parole... Notre obéissance est de croire avec l'Eglise, de penser et de parler avec l'Eglise et de servir avec elle".
A 17 h 30, le Ppe a présidé en la basilique St.Jean de Latran, la Cène du Seigneur. En imitant le geste du Seigneur avec les apôtres, le Pape a lavé les pieds de douze prêtres. Au cors de la présentation des offrandes, le Saint-Père a reçu un don pour soutenir un orphelinat de La Havane (Cuba). En commentant, dans son homélie, le geste de Jésus qui lave les pieds à ses disciples, le Pape a parlé de la nécessité de nous purifier intérieurement, comme condition pour être en communion avec Dieu et avec nos frères.
  "Jour après jour - a dit le Pape - nous sommes comme recouverts d'une saleté multiforme, de mots vides, de préjugés, de sagesse réduite et altérée. Une fausseté multiple s'infiltre continuellement dans notre être le plus intime. Tout cela aveugle et contamine notre âme, nous menace avec l'incapacité devant la vérité ou le bien. Si nous accueillons les paroles de Jésus avec un cœur attentif, celles-ci se révèlent comment une vérité propre et une purification de l'âme". Le Saint-Père a ajouté que l'Evangile du lavement des pieds invite "à nous laisser toujours de nouveau laver par cette eau pure, à être capables de communion avec Dieu et avec nos frères. Le don et l'exemple, que nous trouvons dans le récit du lavement des pieds, caractérisent le christianisme en général. Le christianisme n'est pas une sorte de moralisme, un simple système éthique... Il est avant tout un don : Dieu se donne à nous, il ne nous donne pas quelque chose mais lui-même... Pour cela, l'acte central de l'être chrétien est l'Eucharistie".
  "Nous avons besoin du lavement des pieds -a ajouté le Pape-, du lavement des péchés de chaque jour, et pour cette raison, nous avons besoin de confesser nos péchés". Dans le sacrement de la réconciliation, "le Seigneur nous lave toujours de nouveau nos pieds sales et nous pouvons nous asseoir avec lui à table". Il a conclu en soulignant que "le jeudi saint nous exhorte à cela : à ne pas laisser la rancune envers les autres se convertir en poison pour notre âme. Il nous exhorte à purifier continuellement notre mémoire, en nous pardonnant les uns les autres, en nous lavant les pieds les uns aux autres, pour pouvoir tous nous rendre au festin de Dieu".
BXVI-SEMAINE SAINTE/JEUDI SAINT/…                                 VIS 20080326 (890)


TRIDUUM PASCAL, APPEL POUR LE TIBET


 CITE DU VATICAN, 19 MAR 2008 (VIS). Aujourd'hui, en la fête du Saint-Père, l'audience générale s'est déroulée en deux moments: le Pape a d'abord rencontré à 10 h 15, dans la basilique vaticane, 3.500 étudiants qui participaient au Congrès international UNIV 2008, puis il s'est rendu salle Paul VI pour sa catéchèse et pour saluer les pèlerins venus de différents pays. Benoît XVI a d'abord invité les jeunes de l'UNIV, à ne pas avoir peur "d'être anticonformistes lorsqu'il est nécessaire, à l'université, au collège et partout ailleurs", et a rappelé qu'"être amis du Christ et lui rendre témoignage là où nous nous trouvons, exige, en plus l'effort d'aller à contre-courant".

  Lors de l'audience qui a suivi salle Paul VI, le Pape a parlé de la signification du Triduum pascal en ce qu'il "commémore l'évènement central de notre rédemption... Jeudi saint -a-t-il dit- l'Eglise fait mémoire de la dernière Cène au cours de laquelle le Seigneur, à la veille de sa passion et de sa mort, a institué le sacrement de l'Eucharistie et du sacerdoce ministériel. En cette même nuit, Jésus nous a laissé un commandement nouveau, Mandatum Novum, le commandement de l'amour fraternel".

  Le Saint-Père a ensuite souligné que le Vendredi Saint est "la journée qui rappelle la passion, la crucifixion et la mort de Jésus", et qu'en ce jour, les chrétiens, en plus de méditer "sur le grand mystère du mal et du péché qui oppriment l'humanité", adorent la sainte Croix. "Le samedi saint -a-t-il ensuite affirmé- se caractérise par un profond silence. Dans l'espérance du grand évènement de la Résurrection, les croyants persévèrent avec Marie, en priant et en méditant". Ce jour, a poursuivi le Pape, conduit à "la vigile pascale qui introduit le dimanche le plus important de l'histoire, le dimanche de la Pâques du Christ... Dans l'obscurité de la nuit, avec le nouveau feu, le cierge pascal est allumé, symbole du Christ qui ressuscite glorieux".

  A la fin de l'audience, Benoît XVI a lancé un appel pour le Tibet. Le Pape a assuré qu'il ressentait "tristesse et douleur face à la souffrance de tant de personnes" et a souligné qu'"on ne résout pas les problèmes avec la violence, mais on les aggrave". En ce sens, il a invité tous les pèlerins à s'unir à sa prière et a demandé "à Dieu tout-puissant, source de lumière, d'éclairer tous les esprits et de donner à chacun le courage de choisir le chemin du dialogue et de la tolérance".
AG/TRIDUUM PASCAL:TIBET/...                                 VIS 20080326 (420)


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