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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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mardi 7 juin 2011

MESSE DE PENTECOTE

CITE DU VATICAN, 7 JUI 2011 (VIS). Dimanche prochain, 12 juin, solennité de Pentecôte, Benoît XVI célébrera la messe, à 9, 30' en la Basilique vaticane.
OP/                                                       VIS 20110607 (40)

ENTRETIEN A BORD DE L'AVION PAPAL

CITE DU VATICAN, 4 JUI 2011 (VIS). Comme de coutume lors des voyages apostoliques internationaux, Benoît XVI a accordé un bref entretien aux journalistes l'accompagnant dans l'avion pour la Croatie.

  Première question: Vous vous êtes déjà rendu en Croatie et votre prédécesseur y a effectué pas moins de trois voyages. Peut-on parler d'une relation particulière entre le Saint-Siège et la Croatie? Quels sont les motifs et les aspects les plus significatifs de cette relation, et de ce voyage?

  Le Pape a répondu qu'il avait eu deux occasions d'aller en Croatie, "la première fois pour les obsèques du Cardinal Seper, mon prédécesseur à la Doctrine de la foi, qui était mon grand ami... Et puis j'y suis retourné une autre fois pour un symposium et une célébration dans un sanctuaire marial, à l'invitation de son secrétaire particulier, Capek, qui était lui aussi un homme de grande joie et de grande bonté. J'y ai constaté la piété populaire qui est très proche, je dois dire, de celle de ma région... Ainsi, j'ai vu et vécu cette Croatie, avec son histoire catholique millénaire, toujours très proche du Saint-Siège, et naturellement avec l'histoire de l'Eglise".

  Deuxième question: La Croatie devrait s'unir d'ici peu aux 27 pays de l'Union Européenne. Mais, ces derniers temps, le scepticisme a grandi au sein du peuple croate à l'égard de l'UE. Dans ce contexte, entendez-vous offrir un message d'encouragement aux Croates afin qu'ils regardent l'Europe avec une perspective non seulement économique mais aussi culturelle et avec les valeurs chrétiennes?

  Benoît XVI a d'abord souligné que la Croatie "est un peuple qui est au centre de l'Europe, de son histoire, de sa culture. En ce sens, je pense qu'il est logique, juste et nécessaire qu'il entre dans l'UE...On peut comprendre qu'existe presque la peur d'un bureaucratisme centraliste trop fort, d'une culture rationaliste qui ne tient pas suffisamment compte de l'histoire, de la richesse de l'histoire, et également de la richesse de la diversité historique. Il me semble que cela peut justement être aussi une mission pour ce peuple qui entre maintenant: renouveler dans l'unité et la diversité. L'identité européenne est une identité particulière dans la richesse des différentes cultures, qui convergent dans la foi chrétienne, dans les grandes valeurs chrétiennes. Pour que cela soit de nouveau visible et efficace, il me semble justement qu'il y a une mission pour les Croates qui entrent désormais: renforcer, face à un rationalisme abstrait, l'historicité de nos cultures, et la diversité, qui est notre richesse. En ce sens, j'encourage les Croates: le processus d'intégration à l'Europe est réciproque, un processus où l'on donne et où l'on reçoit. La Croatie aussi donne, avec son histoire, sa capacité humaine et économique, et reçoit naturellement, y compris en élargissant ainsi son horizon et en vivant ce grand commerce, non seulement économique, mais surtout culturel et spirituel".

  La dernière question a évoqué le fait que de nombreux Croates espéraient que la canonisation du bienheureux Cardinal Stepinac puisse avoir lieu à l'occasion de ce voyage. Pour vous, aujourd'hui, quelle importance possède cette figure?

  Le Pape a répondu que "le Cardinal était un grand pasteur et un grand chrétien, ainsi qu'un homme à l'humanisme exemplaire. Je dirai qu'il était du destin du Cardinal Stepinac de vivre sous deux dictatures opposées, mais qui étaient toutes deux anti-humanistes. D'abord le régime des Oustachis qui semblait accomplir son rêve d'autonomie et d'indépendance. Mais cette autonomie était en fait un mensonge car elle était instrumentalisée par Hitler, pour ses intérêts. Le Cardinal Stepinac l'a très bien compris et a défendu le véritable humanisme contre ce régime, en défendant les Serbes, les juifs, les tziganes... Puis il y a eu la dictature opposée du communisme, où il a de nouveau lutté pour la foi, pour la présence de Dieu dans le monde, pour un véritable humanisme qui dépend de la présence de Dieu: c'est seulement si l'homme est à l'image de Dieu que l'humanisme peut fleurir. C'était son destin: lutter dans deux combats différents et opposés, justement pour ce choix de la vérité contre l'esprit de l'époque, ce véritable humanisme qui provient de la foi chrétienne. C'est un grand exemple, non seulement pour les Croates mais aussi pour nous tous".
PV-CROATIE/                                         VIS 20110606 (720)

ARRIVE DE BENOIT XVI A ZAGREB

CITE DU VATICAN, 4 JUI 2011 (VIS). Parti à 9 h 30' de Rome, l'avion papal a atterri à Zagreb, capitale de la Croatie, après une heure et demie de vol. Le 19 voyage apostolique de Benoît XVI a commencé par la cérémonie d'accueil. Après le discours de bienvenue du Président Ivo Josipovic, entouré du Cardinal Archevêque Josip Bozanic et du Président de la Conférence épiscopale croate, le Saint-Père a d'abord évoqué les trois visites de son prédécesseur et remercié "le Seigneur pour la longue histoire de fidélité qui lie votre pays au Saint-Siège. Nous pouvons compter plus de treize siècles de liens forts et spéciaux, expérimentés et consolidés dans des circonstances parfois difficiles et douloureuses. Cette histoire est le témoignage éloquent de l'amour de votre peuple pour l'Evangile et pour l'Eglise. Depuis ses origines, la nation croate appartient à l'Europe et lui offre, de façon particulière, sa contribution de valeurs spirituelles et morales qui ont modelé durant des siècles la vie quotidienne et l'identité personnelle et nationale de ses fils".

  "Les défis qui émanent de la culture contemporaine, caractérisée par la différence sociale, par le peu de stabilité, et marquée par un individualisme favorisant une vision de la vie sans obligations et la recherche continue d'espaces privés, ces défis exigent un témoignage convaincu et un dynamisme entreprenant pour la promotion des valeurs morales fondamentales qui sont à la racine de la vie sociale et de l'identité du vieux Continent. A vingt ans de la proclamation de l'indépendance et à la veille de la pleine intégration de la Croatie dans l'Union Européenne, l'histoire passée et récente de votre pays peut offrir un motif de réflexion à tous les autres peuples du continent, en aidant chacun d'eux et tout son ensemble, à conserver et à revivifier l'inestimable patrimoine commun des valeurs humaines et chrétiennes. Puisse alors cette chère nation, forte de sa riche tradition, contribuer à ce que l'Union Européenne valorise pleinement cette richesse spirituelle et culturelle!". Il a ensuite dit espérer que la première Journée nationale des Familles catholiques croates "soit une occasion pour proposer de nouveau les valeurs de la vie familiale et du bien commun, pour renforcer l'unité, raviver l'espérance et conduire à la communion avec Dieu, fondement de partage fraternel et de solidarité sociale". Puis Benoît XVI a gagné le palais présidentiel pour s'entretenir avec le chef de l'Etat, avant de se rendre à 13 h à la nonciature pour y recevoir Mme Jadranka Kosor, Présidente du Conseil des ministres et déjeuner.
PV-CROATIE/                                                         VIS 20110604 (430)

IMPORTANCE DE LA CULTURE

CITE DU VATICAN, 4 JUIN 2011 (VIS). Après avoir salué le comité organisateur de la visite apostolique, Benoît XVI a quitté la nonciature de Zagreb pour gagner le théâtre national où, à 17 h 45', il a rencontré les représentants de la société civile, du monde politique, académique, culturel et de l'entreprise, ainsi que le corps diplomatique et les responsables religieux. Il a été accueilli par un petit groupe musical, puis salué par Mgr.Zelimir Puljic, Archevêque de Zadar et Président de la Commission culturel de la Conférence épiscopale croate, et par M.Niko Zurak, professeur d'éthique à la faculté de médecine de Zagreb et membre de l'Académie pontificale pour la vie.  Le Pape a ouvert son discours en parlant de "la dimension de l'universalité, caractéristique de l'art et de la culture" qui "est particulièrement conforme au christianisme et à l'Eglise catholique. Le Christ est pleinement homme et tout ce qui est humain trouve en lui et en sa Parole une plénitude de vie et de signification... Ce splendide théâtre est un lieu symbolique, qui exprime votre identité nationale et culturelle. Pouvoir vous rencontrer ici, tous réunis, est un motif supplémentaire de joie de l'esprit, parce que l'Eglise est un mystère de communion et elle se réjouit toujours de la communion, dans la richesse des diversités. La participation des représentants des autres Eglises et communautés chrétiennes, comme ceux des religions juive et musulmane, contribue à rappeler que la religion n'est pas une réalité à part de la société: au contraire elle en est une composante naturelle, qui rappelle constamment la dimension verticale, l'écoute de Dieu comme condition pour la recherche du bien commun, de la justice et de la réconciliation dans la vérité. La religions met l'homme en relation avec Dieu, Créateur et Père de tous, et pour cela elle est une force de paix. Les religions doivent toujours se purifier selon leur essence véritable pour correspondre à leur vraie mission".

  Puis le Saint-Père a introduit le sujet central de sa réflexion: celui de la conscience qui "est fondamental pour une société libre et juste, aussi bien au niveau national que supranational. Je pense naturellement à l'Europe, dont la Croatie fait partie depuis toujours au point de vue historique et culturel, tandis qu'elle est sur le point d'y entrer au plan politique et institutionnel. Eh bien, les grandes conquêtes de l'époque moderne, c'est-à-dire la reconnaissance et la garantie de la liberté de conscience, des droits humains, de la liberté de la science et donc d'une société libre, sont à confirmer et à développer en maintenant cependant la rationalité et la liberté ouvertes à leur fondement transcendant, pour éviter que ces conquêtes s'auto-annulent, comme nous devons malheureusement le constater en de nombreux cas. La qualité de la vie sociale et civile, la qualité de la démocratie dépendent en bonne partie de ce point critique qu'est la conscience, de la façon dont on l'entend et de tout ce qui est investi pour sa formation. Si la conscience, selon la pensée moderne prédominante, est réduite au domaine du subjectif, où sont reléguées la religion et la morale, la crise de l'Occident n'a pas de remède et l'Europe est destinée à la régression. Si au contraire la conscience est redécouverte comme lieu de l'écoute de la vérité et du bien, lieu de la responsabilité devant Dieu et devant les frères en humanité, qui est la force contre toute dictature, alors il y a de l'espérance pour l'avenir".

  Benoît XVI a alors souligné la nécessité de rappeler les racines chrétiennes de nombreuses institutions croates "par fidélité pour la vérité historique", et l'importance de savoir les lire en profondeur "pour qu'elles puissent aussi animer l'aujourd'hui. C'est-à-dire qu'il est décisif de saisir le dynamisme qu'il y a par exemple dans l'événement de la naissance d'une université, ou d'un mouvement artistique, ou d'un hôpital. Il faut comprendre le pourquoi et le comment cela est arrivé, pour valoriser dans l'aujourd'hui ce dynamisme, qui est une réalité spirituelle qui devient culturelle et donc sociale". Il cité le P.Ruder Josip Boskovic, jésuite né à Dubronnik il y a trois cents ans qui "personnifie très bien l'heureuse union entre la foi et la science, qui se stimulent mutuellement pour une recherche à la fois ouverte, diversifiée et capable de synthèse... Chez Boskovic, il y a l'analyse, il y a l'étude des multiples branches du savoir, mais il y a aussi la passion pour l'unité. Et cela est typique de la culture catholique. Pour cette raison la fondation d'une université catholique en Croatie est un signe d'espérance. Je souhaite qu'elle contribue à faire l'unité entre les divers domaines de la culture contemporaine, les valeurs et l'identité de votre peuple, donnant une continuité au fécond apport ecclésial à l'histoire de la noble nation croate".

  En conclusion, Benoît XVI a évoqué la conscience "comme la clé de voute pour l'élaboration culturelle et pour la construction du bien commun", ajoutant que "dans la formation des consciences, l'Eglise offre à la société sa contribution la plus personnelle et la plus précieuse. Une contribution qui commence dans la famille et qui trouve un important renforcement dans la paroisse, où les enfants et les adolescents, et ensuite les jeunes apprennent à approfondir l'Ecriture, qui sont le grand code de la culture européenne. Et en même temps ils apprennent le sens de la communauté fondée sur le don, non sur l'intérêt économique ou sur l'idéologie, mais sur l'amour, qui est la force dynamique essentielle du vrai développement de chaque personne et de l'humanité tout entière. Cette logique de la gratuité, apprise dans l'enfance et dans l'adolescence, se vit ensuite dans tous les domaines... Une fois assimilée, elle peut se décliner dans les domaines plus complexes de la politique et de l'économie, participant à la construction d'une cité qui soit accueillante et hospitalière, et en même temps qui ne soit pas vide, ni faussement neutre, mais riche de contenus humains, à la forte consistance éthique. C'est ici que les fidèles laïcs sont appelés à user généreusement de leur formation, guidés par les principes de la doctrine sociale de l'Eglise, pour une authentique laïcité, pour la justice sociale, pour la défense de la vie et de la famille, pour la liberté religieuse et la liberté d'éducation", a conclu le Saint-Père.

  Après sa rencontre avec les représentants de la société civile, Benoît XVI s'est rendu en papamobile sur la place Josip Jelaciv où il a rencontré les jeunes à 19 h 30'.
PV-CROATIE/                                       VIS 20110606 (1080)

VEILLEE AVEC LES JEUNES

CITE DU VATICAN, 4 JUI 2011 (VIS). A 19 h 15', Benoît XVI a gagné la place Josip Jelacic pour une veillée de prière avec plusieurs milliers de jeunes catholiques croates, qui avaient précédemment porté en procession la statue mariale protectrice de Zagreb. Après la lecture d'un passage de l'épître aux Philippiens, et de témoignages, il s'est adressé à l'assemblée: "Saint Paul nous a invités à être toujours dans la joie du Seigneur... Son expérience prouve qu'il est possible, dans notre cheminement, de conserver la joie même dans les moments d'obscurité... Nous savons tous que dans le cœur de tout homme réside un fort désir de bonheur. Toute action, tout choix, toute intention renferme en soi cette exigence intime et naturelle. Toutefois, très souvent, nous nous rendons compte que nous avons mis notre confiance en des réalités qui ne satisfont pas ce désir, bien plus, qui montrent toute leur précarité. Et c'est en ces moments que nous expérimentons le besoin de quelque chose qui va au-delà, qui donne un sens à notre vie quotidienne".

  Chers amis, a-t-il poursuivi, "votre jeunesse est un temps que le Seigneur vous donne pour découvrir le sens de l'existence! C'est le temps des grands horizons, des sentiments vécus avec intensité, mais aussi des peurs pour les choix qui engagent et qui sont durables, des difficultés dans les études et dans le travail, des interrogations sur le mystère de la douleur et de la souffrance. Plus encore, ce temps merveilleux de votre vie porte en lui une aspiration profonde, qui n'annule pas tout le reste mais l'élève pour lui donner sa plénitude... Jésus vous parle aujourd'hui à travers l'Evangile et l'Esprit. Il est votre contemporain. C'est lui qui vous cherche, avant même que vous ne le cherchiez. Respectant pleinement votre liberté, il s'approche de chacun de vous et il se propose comme la réponse authentique et décisive à cette aspiration qui vous habite, au désir d'une vie qui vaille la peine d'être vécue. Laissez-le vous prendre par la main. Laissez-le toujours plus comme un ami et un compagnon de route ! Faites-lui confiance, il ne vous décevra jamais! Jésus vous fait connaître de près l'amour du Père, il vous fait comprendre que votre bonheur se réalise dans l'amitié avec lui, dans la communion avec lui, parce que nous avons été créés et sauvés par amour et c'est uniquement dans l'amour, celui qui veut et recherche le bien de l'autre, que nous expérimentons vraiment le sens de la vie et que nous sommes contents de la vivre, même dans les difficultés, les épreuves, les déceptions, en allant aussi à contre-courant... Le Seigneur Jésus n'est pas un maître qui leurre ses disciples. Il dit clairement que marcher avec lui requiert engagement et sacrifice personnel, mais cela en vaut la peine. Ne vous laissez pas désorienter par des promesses alléchantes de succès faciles, de styles de vie qui privilégient le paraître au détriment de l'intériorité. Ne cédez pas à la tentation de mettre votre confiance entière dans l'avoir, dans les choses matérielles, en renonçant à découvrir la vérité qui va au-delà, comme une étoile haut dans le ciel, là où le Christ veut vous conduire. Laissez-vous conduire vers les hauteurs de Dieu

  Benoît XVI a ensuite évoqué des saints jeunes comme François et Claire d'Assise, Rose de Viterbe, Thérèse de l'Enfant-Jésus ou Dominique Savio. "Mais ici, en Croatie, nous pensons, vous et moi, au bienheureux Ivan Merz. Un jeune homme" qui, après la Première Guerre mondiale découvrit "la beauté de la foi catholique et comprit que la vocation de sa vie était de vivre et de faire vivre l'amitié avec le Christ... Il mourut le 10 mai 1928, à seulement trente deux ans, après quelques mois de maladie, en offrant sa vie pour l'Eglise et pour les jeunes. Cette jeune existence, donnée par amour, exhale le parfum du Christ et est pour tous une invitation à ne pas avoir peur de s'en remettre au Seigneur, tel que nous le contemplons, de façon particulière en la Vierge Marie, la Mère de l'Eglise, qui est ici vénérée et aimée sous le titre de Mère de Dieu de la Porte de pierre". Après la veillée, le Pape a regagné la nonciature de Zagreb.
PV-CROATIE/                                                                 VIS 20110606 (710)

FAMILLE CHRETIENNE ET EVANGELISATION

CITE DU VATICAN, 5 JUIN 2011 (VIS). A 9 h, le Saint-Père a quitté la nonciature pour l'hippodrome de Zagreb situé à 8 kilomètres sur les rives de la Sava et pouvant contenir jusqu'à 300.000 personnes. Avant de gagner le podium de l'autel, il a effectué un tour en papamobile parmi la foule. Puis il a célébré la messe de la Journée nationale des familles catholiques croates. L'estrade représentait deux mains, l'une abritant la source de la vie éternelle c'est-à-dire l'autel comme point de rencontre humain et divin dans le Christ, l'autre formant le toit, symbole de l'action pneumatologique et de la présence de l'Esprit de Dieu dans l'Eglise".

  "Nous avons célébré, il y a peu, l'Ascension et nous nous préparons à recevoir le grand don de l'Esprit" a dit Benoît XVI dans son homélie. "Dans la première lecture, nous avons vu comment la communauté apostolique était réunie en prière dans le Cénacle avec Marie, la Mère de Jésus. C'est là un portrait de l'Eglise qui plonge ses racines dans l'événement pascal... Rester ensemble fut la condition mise par Jésus pour accueillir la venue du Paraclet, et la prière prolongée fut la condition nécessaire de leur concorde. Nous trouvons ici une formidable leçon pour chaque communauté chrétienne. On pense parfois que l'efficacité missionnaire dépend principalement d'une programmation consciencieuse et de son intelligente mise en œuvre par un engagement concret. Certes, le Seigneur demande notre collaboration, mais avant n'importe quelle réponse de notre part, son initiative est nécessaire : c'est son Esprit le vrai protagoniste de l'Eglise, à invoquer et à accueillir". Puis il a remercié les évêques de Croatie pour leur invitation à visiter ce pays à l'occasion de la première rencontre nationale des familles catholiques. Il leur a dit avoir apprécié "l'attention et l'engagement envers la famille, non seulement parce que cette réalité humaine fondamentale aujourd'hui, dans votre pays comme ailleurs, doit affronter des difficultés et des menaces et donc a particulièrement besoin d'être évangélisée et soutenue, mais aussi parce que les familles chrétiennes sont une ressource décisive pour l'éducation à la foi, pour l'édification de l'Eglise comme communion et pour sa présence missionnaire dans les situations les plus diverses de la vie... Il est bien connu de tous que la famille chrétienne est un signe spécial de la présence et de l'amour du Christ et qu'elle est appelée à donner une contribution spécifique et irremplaçable à l'évangélisation... La famille chrétienne a toujours été la première voie de transmission de la foi et elle conserve aujourd'hui de grandes possibilités pour l'évangélisation dans de multiples domaines. Chers parents, engagez-vous toujours à enseigner à vos enfants à prier, et priez avec eux. Faites-les approcher des Sacrements, particulièrement de l'Eucharistie...et introduisez-les dans la vie de l'Eglise, dans l'intimité domestique, n'ayez pas peur de lire la Sainte Ecriture, illuminant la vie familiale de la lumière de la foi et louant Dieu comme Père. Soyez presque un petit cénacle, comme celui de Marie et des disciples, dans lequel se vit l'unité, la communion, la prière!".

   Aujourd'hui, grâce à Dieu, a poursuivi le Saint-Père, "de nombreuses familles chrétiennes acquièrent toujours plus la conscience de leur vocation missionnaire et s'engagent sérieusement dans le témoignage au Christ Seigneur...Dans la société d'aujourd'hui, la présence des familles chrétiennes exemplaires est plus que jamais nécessaire et urgente. Malheureusement, nous devons constater, spécialement en Europe, que se répand une sécularisation qui porte à la marginalisation de Dieu dans la vie et à une croissante désagrégation de la famille. On absolutise une liberté sans engagement pour la vérité, et on entretient comme idéal le bien-être individuel à travers la consommation des biens matériels et des expériences éphémères, négligeant la qualité des relations avec les personnes et les valeurs humaines plus profondes. On réduit l'amour à une émotion sentimentale et à une satisfaction de pulsions instinctives, sans s'engager à construire des liens durables d'appartenance réciproque et sans ouverture à la vie. Nous sommes appelés à contester une telle mentalité! Auprès de la parole de l'Eglise, le témoignage et l'engagement des familles sont très importants, votre témoignage concret, surtout pour affirmer l'intangibilité de la vie humaine de la conception à sa fin naturelle, la valeur unique et irremplaçable de la famille fondée sur le mariage et la nécessité de mesures législatives qui soutiennent les familles dans la tâche d'engendrer et d'éduquer les enfants... Chères familles, soyez courageuses!", s'est exclamé le Pape. "Ne cédez pas à la mentalité sécularisée qui propose la cohabitation comme préparatoire, ou même substitutive au mariage. Montrez par votre témoignage de vie qu'il est possible d'aimer, comme le Christ, sans réserve, qu'il ne faut pas avoir peur de s'engager pour une autre personne. Réjouissez-vous de la paternité et de la maternité. L'ouverture à la vie est signe d'ouverture à l'avenir, de confiance dans l'avenir, de même que le respect de la morale naturelle libère la personne au lieu de l'humilier. Le bien de la famille est aussi le bien de l'Eglise. Je voudrais rappeler tout ce que j'ai affirmé dans le passé: L'édification de chaque famille chrétienne se situe dans le contexte de la famille plus vaste, de l'Eglise, qui la soutient et la conduit avec elle... Et, réciproquement, l'Eglise est édifiée par les familles, petites Eglises domestiques. Prions le Seigneur pour que les familles soient toujours plus de petites Eglises et que les communautés ecclésiales soient toujours plus une famille!".
BXVI-CROATIE/                                        VIS 20110606 (900)

REGINA COELI

CITE DU VATICAN, 5 JUI 2011 (VIS). Après la messe, Benoît XVI a récité la traditionnelle prière mariale, puis s'est adressé à l'assemblée: "Je suis ici, aujourd'hui, pour vous confirmer dans la foi. C'est le don que je vous porte, la foi de Pierre, la foi de l'Eglise. Mais, en même temps, vous me donnez cette même foi, enrichie de votre expérience, de vos joies et de vos souffrances. Et vous me donnez en particulier votre foi vécue en famille, pour que je la garde dans le patrimoine de toute l'Eglise. Je sais que vous puisez une grande force en Marie, Mère du Christ et notre Mère. C'est pourquoi nous nous tournons vers elle, vers son sanctuaire de Marija Bristrica, et nous lui confions toutes les familles croates. Nous lui confions les parents et les enfants, les grands-parents, les époux et leur mission éducative, leur travail professionnel et ménager. Nous invoquons son intercession pour que les institutions publiques soutiennent toujours la famille, cellule première de la société".

  Puis le Pape a confié à Marie la préparation de la VII Rencontre mondiale des Familles, qui aura lieu dans un an à Milan (Italie), s'unissant également "à la prière de tous ceux qui, en la cathédrale de Burgo de Osma (Espagne) assistent à la béatification de Juan de Palafox y Mendoza, figure lumineuse d'évêque du XVII siècle au Mexique et en Espagne. Il fut un homme de grande culture et de profonde spiritualité, un grand réformateur, un pasteur infatigable et un défenseur des indiens d'Amérique. Que le Seigneur accorde à son Eglise de nombreux et saints pasteurs comme le Bienheureux Juan". Benoît XVI a alors regagné la nonciature pour le déjeuner.
BXVI-CROATIE/                                             VIS 20110604 (290)

VEPRES EN LA CATHEDRALE

CITE DU VATICAN, 5 JUI 2011 (VIS). Vers 17 h Benoît XVI s'est rendu à la cathédrale de Zagreb pour des vêpres avec le clergé, les séminaristes et les religieux: Ce soir, a-t-il dit, "nous voulons faire mémoire avec dévotion et dans la prière du bienheureux Alojzije Stepinac, pasteur intrépide, exemple de zèle apostolique et de fermeté chrétienne, dont l'existence héroïque illumine encore aujourd'hui les fidèles des diocèses croates, soutenant la foi et la vie ecclésiale. Les mérites de cet évêque inoubliable dérivent essentiellement de sa foi. Dans sa vie, il a toujours été fidèle à Jésus, se conformant toujours à lui, au point de devenir une image vivante du Christ, dans sa souffrance aussi. C'est justement à cause de sa solide conscience chrétienne qu'il a su résister à tout totalitarisme, devenant au temps de la dictature nazie et fasciste le défenseur des juifs, des orthodoxes et de tous les persécutés, et puis, dans la période du communisme, avocat de ses fidèles, spécialement de tant de prêtres persécutés et tués. Oui, il est devenu avocat de Dieu sur cette terre, parce qu'il a défendu avec ténacité la vérité et le droit de l'homme de vivre avec Dieu... Le bienheureux Alojzije Stepinac, par son sacerdoce, par son épiscopat, par le sacrifice de sa vie, a dit un unique oui, uni à celui du Christ. Son martyre marque le sommet des violences perpétrées contre l'Église durant la terrible période de la persécution communiste. Les catholiques croates, en particulier le clergé, ont été l'objet de vexations et de brimades systématiques, qui visaient à détruire l'Eglise catholique, à commencer par sa plus haute autorité locale. Ce temps particulièrement dur a été caractérisé par une génération d'évêques, de prêtres et de religieux prêts à mourir pour ne pas trahir le Christ, l'Eglise et le Pape. La population a vu que ces prêtres n'ont jamais perdu la foi, l'espérance, la charité, et sont aussi restés toujours unis. Cette unité explique ce qui est humainement inexplicable: qu'un régime aussi dur n'ait pu soumettre l'Eglise".

  Aujourd'hui aussi, a poursuivi le Saint-Père à l'adresse de l'épiscopat, "l'Eglise en Croatie est appelée à être unie pour affronter les défis d'un contexte social en mutation, en déterminant avec une audace missionnaire les voies nouvelles de l'évangélisation, spécialement au service des jeunes générations... Il est important qu'évêques et prêtres œuvrent au service de la réconciliation entre les chrétiens divisés et entre les chrétiens et les musulmans, suivant la trace du Christ qui est notre paix. Ne manquez pas de présenter aux prêtres de claires orientations spirituelles, doctrinales et pastorales. La communauté ecclésiale, en effet, présente en son sein de légitimes diversités, toutefois elle ne peut pas rendre un témoignage fidèle au Seigneur si ce n'est dans la communion de ses membres. Cela requiert de votre part le service de la vigilance, à offrir dans le dialogue et avec grand amour, mais aussi avec clarté et fermeté". Pour le Cardinal Stepinac, un des plus maux majeurs de notre temps est la médiocrité en matière de foi. "L'enseignement moral de l'Eglise, aujourd'hui souvent non compris, ne peut être séparé de l'Evangile. Il incombe vraiment aux pasteurs de le proposer avec autorité aux fidèles, pour les aider à évaluer leurs responsabilités personnelles, l'harmonie entre leurs décisions et les exigences de la foi".

  S'adressant ensuite aux membres du clergé, il a dit connaître "l'importance et la multiplicité de leurs tâches, à une période où le manque de prêtres commence à se faire fortement sentir. Je vous exhorte à ne pas perdre votre âme, à rester vigilants dans la prière et dans la vie spirituelle pour accomplir avec fruit votre ministère : enseigner, sanctifier et guider tous ceux qui sont confiés à vos soins. Accueillez avec magnanimité celui qui frappe à la porte de votre cœur... Persévérez dans la communion avec votre évêque et dans la collaboration réciproque. Nourrissez votre engagement aux sources de l'Ecriture, des sacrements, de la louange constante de Dieu, ouverts et dociles à l'action de l'Esprit. Vous serez ainsi des agents efficaces de la nouvelle évangélisation, que vous êtes appelés à réaliser de concert avec les laïcs, de façon coordonnée et sans confusion entre ce qui dépend du ministère ordonné et ce qui appartient au sacerdoce universel des baptisés. Ayez également à cœur les vocations sacerdotales". Puis il a dit aux personnes consacrées que l'Eglise attend beaucoup d'elles: "Dieu soit toujours votre unique richesse. Laissez-vous modeler par lui, pour rendre visible à l'homme d'aujourd'hui, assoiffé de valeurs véritables, la sainteté, la vérité, l'amour du Père céleste". Et aux jeunes qui se préparent au sacerdoce ou à la vie consacrée, le Pape a recommandé d'avoir un cœur toujours prêt. "Puisse le témoignage héroïque du bienheureux Alojzije Stepinac inspirer un renouveau des vocations parmi les jeunes croates!". Après les vêpres, il s'est recueilli sur la tombe du Cardinal Stepinac.
PV-CROATIE/                                                         VIS 20110606 (820)

DEPART DE CROATIE

CITE DU VATICAN, 5 JUI 2011 (VIS). Après sa visite à la résidence du Cardinal Josip Bozanic, Archevêque de Zagreb, où il a signé le livre d'or de l'archevêché, et sa rencontre avec les évêques auxiliaires du diocèse, le Saint-Père s'est rendu à l'aéroport de Pleso pour prendre congé des autorités et conclure son voyage apostolique en Croatie. A son arrivé à l'aérodrome, il a été reçu par le Président croate, M.Ivo Josipovic, mais en raison d'un orage violent, ni le Saint-Père, ni le Président n'ont pu prononcer les discours prévus, et l'avion du Pape est parti avec 45 minutes de retard. Voici le texte du discours que Benoît XVI aurait du prononcer:

  "Ma visite sur votre terre arrive à son terme. Bien que brève, elle a été riche de rencontres qui ont fait que je me suis senti comme l'un des vôtres, faisant partie de votre histoire, et elles m'ont donné l'occasion de confirmer l'Eglise qui chemine en Croatie dans la foi en Jésus-Christ, l'unique Sauveur. Cette foi qui vous est parvenue par le témoignage courageux et fidèle de beaucoup de vos frères et sœurs, dont certains n'ont pas hésité à mourir pour le Christ et son Evangile, je l'ai retrouvée ici, vivante et authentique. Rendons louange à Dieu pour l'abondance des dons de sa grâce qu'il dispose largement sur le chemin quotidien de ses enfants! Je désire remercier tous ceux qui ont collaboré à l'organisation de ma visite et à son déroulement ordonné. Je garde vivantes dans mon esprit et dans mon cœur les impressions de ces journées. Unanime et sincère a été, ce matin, la participation à la messe à l'occasion de la Journée nationale des familles. La rencontre d'hier au théâtre national m'a permis de partager une réflexion avec les représentants de la société civile et des communautés religieuses. Ensuite, les jeunes, durant la veillée de prière intense, m'ont montré le visage lumineux de la Croatie, tourné vers l'avenir, illuminé par une foi vive, comme la flamme d'une lampe précieuse, reçue des pères et qui demande à être gardée et alimentée au long du chemin. La prière auprès de la tombe du bienheureux Cardinal Stepinac nous a permis de nous souvenir, d'une manière spéciale, de tous ceux qui ont souffert - et souffrent encore aujourd'hui - à cause de la foi en l'Evangile. Continuons à invoquer l'intercession de cet intrépide témoin du Seigneur ressuscité, afin que, tout sacrifice et toute épreuve, offerts à Dieu par amour pour lui et pour nos frères, puissent être comme le grain de blé qui, tombé dans la terre, meurt pour porter du fruit".

  "Ce fut pour moi un motif de joie de constater combien est encore vivante aujourd'hui l'antique tradition chrétienne de votre peuple. Je l'ai touchée du doigt surtout dans l'accueil chaleureux que les gens m'ont réservé, comme ils l'avaient fait lors des trois visites du bienheureux Jean-Paul II, reconnaissant la visite du Successeur de Pierre qui vient confirmer ses frères dans la foi. Cette vitalité ecclésiale, qui est à maintenir et à renforcer, ne manquera pas de produire ses effets positifs sur la société entière, grâce à la collaboration, que je souhaite toujours sereine et fructueuse, entre l'Eglise et les institutions publiques. A cette époque, où semblent manquer des points de référence stables et fiables, puissent les chrétiens, unis ensemble dans le Christ, pierre angulaire, continuer à constituer comme l'âme de la nation, en l'aidant à se développer et à progresser. Sur le point de regagner Rome, je vous confie tous aux mains de Dieu. Donateur de tout bien et Providence infinie, qu'il bénisse toujours cette terre et le peuple croate et accorde paix et prospérité à chaque famille. Puisse la Vierge Marie veiller sur la marche de votre patrie dans l'histoire et sur celle de l'Europe tout entière, et que vous accompagne aussi ma bénédiction apostolique, que je vous accorde avec grande affection".
BXVI-CROATIE/                                         VIS 20110606 (650)

VISITE APOSTOLIQUE D'IRLANDE

CITE DU VATICAN, 6 JUI 2011 (VIS). Voici le communiqué relatif à la conclusion de la première phase de la visite apostolique ordonnée par le Pape en Irlande, à la suite de sa lettre pastorale aux catholiques irlandais du 12 mars 2010, "dans le but d'aider l'Eglise locale dans son processus de renouveau. Comme convenu, les visiteurs ont vérifié si les différentes composantes de l'Eglise, les séminaires et les communautés religieuses, étaient prêts à appuyer le processus engagé par l'Eglise; si les procédures employées pour traiter les cas d'abus sexuels étaient efficaces; et quelles étaient les formules d'assistance offertes aux victimes".

  "L'inspection touchant les quatre archidiocèses, les séminaires et les institutions religieuses a été très utile grâce à la collaboration et à la participation générale. Le Saint-Père remercie tout particulièrement les archevêques concernés. Les rapports des visiteurs ont été remis aux dicastères compétents qui, séparément comme en réunions communes, ont établi dans un climat constructif une première évaluation: la Congrégation pour les évêques et la Congrégation pour l'éducation catholique ne prévoient pas d'autres visites. Grâce à des entretiens avec diverses institutions et personnes, notamment les évêques suffragants, les visiteurs ont dressé un cadre suffisamment large de la situation dans les milieux objets de l'enquête. La Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique a analysé les réponses aux questionnaires fournies par les congrégations présentes en Irlande. En accord avec la méthodologie adoptée, quelques visites locales seront effectuées dans des institutions religieuses. D'ici quelques mois, les Congrégations compétentes adresseront aux évêques des directives pour le renouveau spirituel des diocèses et des séminaires. De même pour les institutions religieuses. Début 2012, le Saint-Siège publiera une synthèse des résultats de la visite apostolique, ainsi que les perspectives identifiées, y compris dans la perspective de la mission nationale annoncée dans la lettre du Saint-Père".
OP/                                                     VIS 20110606 (320)

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

CITE DU VATICAN, 6 JUI 2011 (VIS). Le Saint-Père a nommé Mgr.Alberto Bottari de Castello, Nonce apostolique en Hongrie. Il était jusqu'ici Nonce au Japon.

  Samedi dernier, 4 juin, il avait nommé:

-Dom Hugh Gilbert, OSB, Evêque d'Aberdeen (superficie: 11.327, population: 239.000, catholiques: 30.700, prêtres: 51, diacres: 27, religieux: 60), en Ecosse (GB). L'Evêque élu, né en 1952 à Emsworth (GB), a prononcé ses voeux religieux en 1979 et a été ordonné prêtre en 1982. Jusqu'ici Abbé du monastère de Pluscarden (GB), il succède à Mgr.Peter Anthony Moran, dont la renonciation à la charge pastorale du diocèse a été acceptée pour limite d'âge.

-L'Abbé Crispín Ojeda Márquez, Auxiliaire de l'Archevêque de México (Mexique). L'Evêque élu, né en 1952 à Tecomán (Mexique) et ordonné prêtre en 1979, était jusqu'ici Curé de la paroisse du Coeur immaculé de Marie à Colima (Mexique).

-L'Abbé Efraín Mendoza Cruz, Auxiliaire de l'Evêque de Tlalnepantla (Mexique). L'Evêque élu, né en 1959 à Tlalnepantla (Mexique) et ordonné prêtre en 1988, était jusqu'ici Recteur du grand séminaire de ce même diocèse.

-Le Cardinal Carlos Amigo Vallejo, son Envoyé spécial au 500 anniversaire des premières circonscriptions ecclésiastiques des Amériques (diocèses de Santo Domingo et La Vega, en République dominicaine, et diocèse de San Juan de Puerto Rico, à Porto Rico, 7 et 8 août).
NN:NER:RE:NEA:NA/                                     VIS 20110606 (220)
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