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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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lundi 30 septembre 2013

CREATION D'UN CONSEIL DE CARDINAUX

Ci du Vatican, 30 septembre 2013 (VIS). Nous publions ci-dessous le chirographe (en date du 28 septembre) par lequel le Saint-Père institue un Conseil de Cardinaux pour l'aider dans le gouvernement de l'Eglise universelle et étudier un projet de révision de la Constitution apostolique Pastor Bonus sur la Curie romaine:

"Parmi les suggestions émises au cours des Congrégations Générales cardinalices ayant précédé le Conclave, figurait l'intérêt de constituer un groupe restreint de membres de l’épiscopat, provenant des différentes parties du monde, que le Saint-Père puisse consulter, individuellement ou collectivement, sur des questions particulières. Une fois élu au siège romain, j'ai eu l'occasion de réfléchir plusieurs fois à ce sujet, retenant qu'une telle initiative serait d'une aide considérable pour exercer le ministère pastoral de Successeur de Pierre que les frères Cardinaux ont voulu me confier. Pour cette raison, le 13 avril dernier, j'ai annoncé la constitution d'un tel groupe, en indiquant les noms de ceux qui étaient appelés à en faire partie. Après une mure réflexion, je considère opportun qu'un tel groupe soit institué par le présent Chirographe en Conseil de Cardinaux, ayant pour devoir de m'aider dans le gouvernement de l’Eglise universelle et d'étudier un projet de révision de la Constitution apostolique Pastor Bonus sur la Curie Romaine. Celui-ci sera composé des personnes précédemment indiquées, lesquelles pourront être sollicitées, soit en Conseil, soit individuellement, sur les questions que je retiendrai dignes d'attention. Le dit Conseil, dont je me réserve le droit de modifier le nombre des composants de la façon qui me semblera la plus adéquate, sera une expression supplémentaire de la communion épiscopale et de l'aide au munus petrinum que l'épiscopat dispersé de par le monde peut offrir".

LA RELIGION NE SAURAIT JUSTIFIER LA VIOLENCE

Cité du Vatican, 30 septembre 2013 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin les participants à la Rencontre internationale organisée ces jours-ci par la Communauté de Sant'Egidio (Le courage d'espérer, religions et cultures dialoguant). Rappelant que Jean-Paul II avait invité les responsables de toutes les religions à Assise pour invoquer la paix, il a félicité la communauté d'avoir poursuivi cet élan en faisant dialoguer de manière efficace entre elles des personnalités religieuses de diverses religions comme laïques et humanistes. Puis il a affirmé" qu'en aucun cas il ne saurait y avoir de justification religieuse à la violence... Il est nécessaire d'éliminer toute forme de violence soi-disant religieuse mais aussi de faire en sorte que le monde ne tombe pas dans un piège intrinsèque à tout projet de civilisation fondé sur le rejet de Dieu... Le commandement de la paix est inscrit au plus profond des traditions religieuses... Mais atteindre la paix implique un dialogue tenace, patient et intelligent. Ainsi rien n'est perdu car le dialogue peut éviter la guerre en faisant vivre ensemble personnes de tout âge qui souvent s'ignorent, des citoyens de tout horizon et de convictions distinctes. Telle est la voie vers la paix... Les responsables religieux sont appelés à être de véritables hommes de dialogue et à agir dans la construction de la paix non comme intermédiaires mais comme médiateurs" loin de rechercher positions et avantages. En conclusion le Pape François a encouragé la Communauté de Sant'Egidio à poursuivre avec courage son message d'espérance au monde.

DEBUT DE LA REUNION DU CONSEIL DES CARDINAUX

Cité du Vatican, 30 septembre 2013 (VIS). Ce matin s'est tenue la première de s trois réunions du Pape avec les huit Cardinaux formant le Conseil créé par le Chirographe du 28 septembre. Ce nouvel organisme est composé du Cardinal Giuseppe Bertello, Président du Governorat de l'Etat de la Cité du Vatican, du Cardinal Francisco Javier Errázuriz Ossa, Archevêque émérite de Santiago de Chile (Chili), du Cardinal Oswald Gracias, Archevêque de Bombay (Inde), du Cardinal Reinhard Marx, Archevêque de Munich (Allemagne), du Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, Archevêque de Kinshasa (RD du Congo), du Cardinal Sean Patrick O'Malley, OFM.Cap., Archevêque de Boston (USA), du Cardinal George Pell, Archevêque de Sydney (Australie), du Cardinal Oscar Andrés Rodríguez Maradiaga, SDB, Archevêque de Tegucigalpa (Honduras), faisant fonction de Coordinateur. Auxquels s'ajoute Mgr.Marcello Semeraro, Evêque d'Albano (Italie), faisant fonction de Secrétaire. Les réunions se déroulent matin et après-midi dans l'Appartement pontifical en présence du Saint-Père, sauf mercredi matin où il sera retenu par l'audience générale. Le Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège a précisé que les sessions sont privées et qu'aucun communiqué final n'est prévu. Mais aussi que le Pape est libre de modifier la composition, y compris numérique, d'un organe dont sept des membres sont les pasteurs de grands diocèses, dotés d'une solide expérience. La création du Conseil offre au Pape un appui supplémentaire dans le gouvernement de l'Eglise, d'autant qu'il a déjà montré son recours constant à des consultations et compte s'appuyer sur les réunions de chefs de dicastères et renouveler le mode de travail du Synode des évêques. Le nouvel organisme, qui n'est pas rattaché aux autres institutions de la Curie, constitue un organe consultatif pour le Pape. Depuis l'annonce en avril de la création du groupe des huit, de nombreuses propositions et suggestions sont parvenu au Secrétaire, qui servent maintenant à la réunion. La Secrétairerie d'Etat et les différents dicastères de la Curie ont également sollicités, avec au bout du compte un total de quatre-vingt documents. Sur leur base, Mgr.Semeraro a préparé un texte de synthèse, après que ces mois derniers les membres du Conseil aient échangé leurs informations entre eux comme avec le Saint-Père.

AU SERVICE D'UNE CULTURE DE LA RENCONTRE

Cité du Vatican, 30 septembre 2013 (VIS). Le Conseil pontifical pour les communications sociales explique dans une note publiée ce jour, le sens et le contexte du thème choisi par le Pape (La communication au service d'une authentique culture de la rencontre) pour la prochaine Journée des communications sociales (1 juin 2014): "L'être humain s'exprime surtout par sa capacité à communiquer. Dans la communication et à travers elle, nous pouvons, en effet, rencontrer d'autres personnes, nous exprimons notre pensée, ce en quoi nous croyons, comment nous souhaitons vivre et peut être le plus important, nous apprenons à connaître les personnes avec lesquelles nous sommes appelés à vivre. Une telle communication exige honnêteté, respect réciproque et effort pour apprendre les uns des autres. Cela exige la capacité de savoir dialoguer respectueusement avec les vérités des autres. Effectivement, souvent, ce qui initialement semble diversité révèle la richesse de notre humanité, et dans la découverte de l'autre nous rencontrons aussi la vérité de notre être.

A notre époque, une nouvelle culture se développe, favorisée par la technologie, et la communication est en un certain sens amplifiée et continue. C'est pourquoi, nous sommes appelés à "faire découvrir, même par les moyens de communications sociale, mais également par la rencontre personnelle, la beauté de tout ce qui est à la base de notre marche et de notre vie, la beauté de la foi, la beauté de la rencontre avec le Christ" (discours du Pape François aux participants à l'assemblée plénière du Conseil pontifical pour les communications sociales, 21 septembre 2013). Dans ce contexte, chacun de nous devrait accepter le défi d'être authentique, témoignant des valeurs en lesquelles il croit, son identité chrétienne, son expérience culturelle, exprimés par un langage nouveau pour les faire partager. La capacité de partager, reflet de notre participation à l'Amour trinitaire créatif, communicatif et unifiant, est un don qui nous permet de croître dans les relations personnelles qui sont une bénédiction dans notre vie, ainsi que de trouver dans le dialogue une réponse à ces divisions qui créent des tensions à l'intérieur des communautés et entre les nations. L'ère de la mondialisation permet à la communication de parvenir jusqu'aux endroits les plus éloignés du monde réel, mais aussi "dans les milieux créés par les nouvelles technologies, dans les réseaux sociaux, pour faire émerger une présence...qui écoute, dialogue, encourage" (Discours du Pape François aux participants à l'assemblée plénière du Conseil pontifical pour les communications sociales, 21 septembre 2013), de façon à ce que personne ne soit exclu.

Le Message pour la Journée des communications sociales 2014 invite à explorer le potentiel de la communication dans un monde toujours connecté et en réseau afin que les personnes soit encore plus proches et qu'un monde plus juste se construise. La Journée mondiale des communications sociales, seule journée mondiale instituée par le Concile Vatican II (Inter Mirifica, 1963), est célébrée dans de nombreux pays sur recommandation des évêques du monde, le dimanche précédent la fête de la Pentecôte (1 juin en 2014). Le Message du Saint-Père pour cette journée est traditionnellement publié à l'occasion de la fête de saint François de Sales, patron des journalistes (24 janvier)".

MESSE POUR LES CATECHISTES

Cité du Vatican, 29 septembre 2013 (VIS). Ce matin Place St.Pierre, le Pape François a présidé la messe pour les 100.000 catéchistes venus en pèlerinage pour leur congrès international organisé dans le cadre de l'Année de la foi. A l'homélie, il a d'abord cité le prophète Amos: Malheur à qui vit bien tranquille en Sion, et à qui se croit en sécurité allongé sur un lit d’ivoire, mangeant, buvant et se divertissant sans se préoccuper des problèmes d'autrui... Le risque existe toujours de se complaire dans le confort et la mondanité, d’avoir comme centre notre bien-être". Pour le riche le risque est toujours le même: Ne pas voir "le pauvre qui est à sa porte et qui n’a pas de quoi se nourrir... Si les biens matériels, l’argent, la mondanité deviennent le centre de la vie, ils nous capturent et nous possèdent au point de perdre notre identité d’êtres humains. Le riche de l’Evangile n’a pas de nom, il est simplement un riche. Les biens qu’il possède sont son visage, il n’en a pas d’autres... Comment des hommes, peut-être nous aussi, tombent-ils dans le danger de se renfermer, de placer sa sécurité dans les choses, qui, au final, nous volent notre visage humain?... Or si nous perdons la mémoire de Dieu, nous perdons de notre consistance, nous nous vidons et perdons aussi notre visage comme le riche de l’Evangile. Celui qui court derrière le néant devient lui-même nullité".

Mais "qu'est le catéchiste? C’est celui garde et alimente la mémoire de Dieu, la garde en soi et sait l’éveiller chez les autres, qui faire mémoire de Dieu, comme la Vierge Marie qui, devant l’action merveilleuse de Dieu dans sa vie, ne pense pas à l’honneur, au prestige, aux richesses, ne se replie pas sur elle-même. Au contraire, après avoir accueilli l’annonce de l’ange et après avoir conçu le Fils de Dieu...son premier acte est la mémoire de l’agir de Dieu, de la fidélité de Dieu dans sa vie, dans l’histoire de son peuple, dans notre histoire... Marie a mémoire de Dieu". Dans son Magnificat Marie fait également mémoire de son histoire personnelle, l’histoire de Dieu avec elle, sa propre expérience de foi. Il en va de même pour chacun de nous, pour chaque chrétien, car la foi contient vraiment la mémoire de l’histoire de Dieu avec nous, la mémoire de la rencontre avec Dieu qui, le premier, se met en mouvement, crée, sauve et nous transforme... Le catéchiste est vraiment un chrétien qui met cette mémoire au service de l’annonce, non pas pour se faire voir, non pas pour parler de lui-même, mais pour parler de Dieu, de son amour, de sa fidélité. Dire et transmettre tout ce que Dieu a révélé, c'est à dire la doctrine dans sa totalité, sans retrancher ni ajouter... Le catéchiste est donc un chrétien qui porte en lui la mémoire de Dieu, qui se laisse guider par la mémoire de Dieu dans sa vie, et qui sait l’éveiller dans le cœur des autres... Qu’est-il sinon la mémoire de Dieu, mémoire de son action dans l’histoire, du fait qu’il s’est fait proche de nous dans le Christ, présent dans sa Parole, dans les sacrements, dans son Eglise, dans son amour?".

Puis le Saint-Père a rappelé la recommandation de Paul à Timothée de tendre à la justice, à la piété, à la foi, à la charité, à la patience et à la douceur. "Le catéchiste est homme de la mémoire de Dieu s’il a une relation constante et vitale avec lui et avec son prochain, s’il est un homme de foi, qui a vraiment confiance en Dieu et met en lui sa sécurité, s’il est un homme de charité, d’amour, qui considère chacun comme son frère, s’il est un homme de patience et de persévérance, qui sait affronter difficultés, épreuves et échecs avec sérénité et espérance dans le Seigneur, s’il est un homme capable de compréhension et de miséricorde. Prions donc le Seigneur afin d'être tous des hommes et des femmes qui gardent et alimentent la mémoire de Dieu dans notre vie, et qui savent l’éveiller dans le cœur des autres".

NE PAS CESSER DE PRIER POUR LA PAIX

Cité du Vatican, 29 septembre 2013 (VIS). A la fin de la messe pour les catéchistes, venus dans le cadre de l'Année de la foi, et avant de réciter l'angélus avec l'assemblée, le Pape François a salué SB Youhanna X, Patriarche gréco-orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient, présent sur le parvis de la basilique. Il a dit que sa présence invitait à prier encore plus pour la paix en Syrie et dans toute la région". Puis il a salué des pèlerins venus d'Assise à cheval et rappelé qu'hier a été béatifié en Croatie Miroslav Bulesic, prêtre diocésain martyrisé en 1847,

N'AYONS PAS PEUR DE SORTIR DE NOS SCHEMAS

Cité du Vatican, 28 septembre 2013 (VIS). "La catéchèse est un pilier pour l'éducation de la foi... Même si parfois cela peut être difficile, que l'on travaille beaucoup, que l'on s'engage et que l'on ne voit pas les résultats voulus, il est beau d'éduquer dans la foi! Or la foi est le meilleur héritage que nous puissions donner... Etre catéchiste est une vocation...non pas travailler comme catéchiste... Je n'ai pas dit faire les catéchistes, mais l'être, parce que cela implique toute la vie. On conduit à la rencontre avec Jésus avec les paroles et avec la vie, avec le témoignage... J'aime rappeler ce que François d'Assise disait à ses frères: Prêchez toujours l'Evangile et, si besoin, aussi avec les paroles. Que les gens...puissent lire l'Evangile dans notre vie...Nous devons repartir du Christ, de cet amour qu'il nous donne". C'est par ces mots que le Pape a salué, cet après-midi Salle Paul VI, les participants au congrès international sur la catéchèse organisé à l'occasion de l'Année de la foi par le Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation.

Pour repartir du Christ, le Pape a énuméré trois étapes "comme faisaient les vieux jésuites... un, deux et trois!", a-t-il dit. "Tout d'abord, repartir du Christ signifie avoir une familiarité avec lui...Jésus le recommande avec insistance à ses disciples dans la dernière Cène, alors qu'il se prépare à vivre le don le plus haut d'amour, le sacrifice de la Croix. Jésus utilise l'image de la vigne et des sarments et dit: restez dans mon amour, restez attachés à moi comme le sarment est attaché à la vigne. Si nous sommes unis à lui nous pouvons porter du fruit et cela est la familiarité avec le Christ... La première chose pour un disciple est de rester avec le maître, de l'écouter, d'apprendre avec lui... Comment vous comportez-vous en présence du Seigneur? Regardez-vous le tabernacle, que faîtes-vous devant lui?... Moi je parle, je pense, je médite, je ressens... Très bien! Mais vous laissez-vous voir par le Seigneur? Se laisser regarder par le Seigneur. Lui nous regarde et cela est une façon de prier... Si dans nos cœurs, il n'y a pas la chaleur de Dieu, de son amour, de sa tendresse, comment pouvons-nous, pauvres pécheurs, réchauffer le cœur des autres?".

Pour expliquer la deuxième étape, le Pape François a expliqué que repartir du Christ "signifie l'imiter en sortant de nous-mêmes et en allant à la rencontre des autres. C'est une belle expérience et un peu paradoxale...parce que celui qui met le Christ au centre de sa vie, se décentre! Plus tu t'unis à Jésus et qu'il devient le centre de ta vie, plus il te fait sortir de toi-même, il te décentre et t'ouvre aux autres. Voilà quelle est la vraie dynamique de l'amour, c'est le mouvement de Dieu lui-même! Dieu est le centre mais est toujours don de soi, relation, vie qui se communique... Le cœur du catéchiste vit toujours ce mouvement de systole et diastole: union avec Jésus et rencontre avec l'autre... S'il manque un de ces deux mouvements, il ne bat plus, ne peut plus vivre. Il reçoit en don le kérygme, et à son tour, l'offre en don".

Le troisième élément "se trouve sur le même axe car repartir du Christ signifie ne pas avoir peur d'aller avec lui dans les périphéries. Ici, l'histoire de Jonas me vient à l'esprit, une figure vraiment intéressante, spécialement à notre époque de changements et d'incertitude. Jonas est un homme pieux, avec une vie tranquille et ordonnée; cela le conduit à avoir des schémas bien clairs et à juger tout et tous avec ces schémas, de façon rigide....C'est pourquoi, quand le Seigneur l'appelle et lui dit d'aller prêcher à Ninive, la grande cité païenne, Jonas ne se sent pas le courage d'y aller. Aller là-bas! Mais j'ai toute la vérité ici!...Ninive est en dehors de ses schémas, elle est à la périphérie de son monde. Et alors, il s'échappe...il s'enfuit et s'embarque sur un navire". L'histoire de Jonas nous enseigne à ne pas avoir peur de sortir de nos schémas pour suivre Dieu parce que Dieu va toujours au-delà...Dieu n'a pas peur!...Dieu n'a pas peur des périphéries. Et si vous allez aux périphéries, vous le trouverez là. Dieu est toujours fidèle, il est créatif... Et la créativité c'est comme la colonne de l'être catéchiste. Dieu est créatif, il n'est pas fermé et c'est pourquoi il n'est jamais rigide. Dieu n'est pas rigide! Il nous accueille, vient à notre rencontre, nous comprend. Pour être fidèles, pour être créatifs, il faut savoir changer...Si un catéchiste se laisse prendre par la peur, c'est un lâche; si un catéchiste reste tranquille, il finit par être une statue de musée... Ce que je dirai maintenant, je l'ai dit tant de fois, mais cela me vient du coeur de le dire. Quand nous chrétiens, nous sommes fermés dans notre groupe, notre mouvement, notre paroisse, notre environnement...il nous arrive ce qui arrive à tous ceux qui sont fermés; quand une pièce est fermée, l'odeur de l'humidité arrive. Et si une personne est enfermée dans cette pièce, elle tombe malade! Quand un chrétien est enfermé dans son groupe, dans sa paroisse, son mouvement...il tombe malade. Si un chrétien sort dans les rues, les périphéries, il peut lui arriver ce qui arrive à quelques personnes qui vont par les routes, un accident. Tant de fois nous avons vu des accidents de la route. Mais moi je vous dis: je préfère mille fois une Eglise accidentée qu'une Eglise malade!". "Mais attention! Jésus ne nous dit pas: allez, débrouillez-vous. Non, il ne dit pas cela! Jésus dit: Allez, je suis avec vous! Voilà quelle est notre beauté et notre force: si nous partons, si nous sortons pour apporter l'Evangile avec amour, avec un véritable esprit apostolique, avec parresia, il marche avec nous, il nous précède... Quand nous pensons aller loin, dans une extrême périphérie, et peut-être nous avons un peu peur, en réalité, lui est déjà là: Jésus nous attend dans le cœur de ce frère, dans sa chair blessée, dans sa vie opprimée, dans son âme sans foi".

AUDIENCES

Cité du Vatican, 30 septembre 2013 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin SB Theodoros II, Patriarche gréco-orthodoxe d'Alexandrie et de toute l'Afrique.

Samedi dernier, 28 septembre, il avait reçu:

Le Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les évêques.

Le Cardinal Raymundo Damasceno Assis, Archevêque d'Aparecida et Président de la Conférence épiscopale brésilienne, accompagné de Mgr.José Belisário da Silva, Archevêque de Sao Luís do Maranhao et Vice Président, de Mgr.Leonardo Ulrich Steiner, Auxiliaire de Brasilia et Secrétaire Général.

Mgr.Salvatore Fisichella, Président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation.

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

Cité du Vatican, 28 septembre 2013 (VIS). Le Saint-Père a nommé:

Mgr.Julito B.Cortes, Evêque de Dumaguete (superficie 4.955, population 1.172.000, catholiques 1.034.000, prêtres 104, religieux 94), aux Philippines. Il était jusqu'ici Auxiliaire de l'Archevêque de Cebu (Philippines).

Mgr.Paul Bùi Van Doc, Coadjuteur de l'Archevêque de Hôchiminhville (Vietnam). Il était jusqu'ici Evêque de My Tho (Vietnam).

Mgr.Paul Bùi Van Doc, Administrateur apostolique du diocèse de My Tho (Vietnam).
Le Cardinal Fernando Filoni, Préfet de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples, son Envoyé spécial au IV Congrès missionnaire américain et au IX Congrès missionnaire latino-américain (Maracaibo, Venezuela, 26 novembre - 1 décembre).
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