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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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lundi 14 octobre 2013

DES CHRETIENS PORTEURS D'ESPERANCE

Cité du Vatican, 12 octobre 2013 (VIS). Ce matin, le Saint-Père a reçu les participants à l'assemblée plénière du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation. A notre époque, a dit le pape à ses hôtes, "on constate souvent une attitude d'indifférence envers la foi que l'on ne considère pas comme importante dans la vie humaine... Il est important que nous chrétiens, nous montrions concrètement notre façon de vivre la foi, à travers la foi, à travers l'amour, l'harmonie, la joie, la souffrance, pour que cela suscite des questions, comme au début du chemin de l'Eglise. Pourquoi vivent-ils ainsi? Qu'est-ce qui les poussent? Ce sont des questions qui portent au cœur de l'évangélisation qui est le témoignage de la foi et de la charité". Il a ensuite observé que "de nombreuses personnes se sont éloignées de l'Eglise" et face à cette situation "nous avons besoin de chrétiens qui rendent visibles aux hommes d'aujourd'hui la miséricorde de Dieu, sa tendresse pour toute créature". Le Saint-Père a invité à la rencontre, à sortir à la recherche de ceux "qui ont perdu la foi et le sens profond de la vie: "L'Eglise est envoyée pour réveiller partout cette espérance, en particulier là où elle est étouffée par des conditions d'existence difficiles, parfois inhumaines, où l'espérance ne respire pas, étouffe. Il faut l'oxygène de l'Evangile, le souffle de l'Esprit du Christ ressuscité, pour la ranimer dans les cœurs. L'Eglise est la maison où les portes sont toujours ouvertes non seulement pour que chacun s'y sente accueilli et respirer l'amour et l'espérance, mais aussi pour que nous puissions sortir et porter cet amour et cette espérance". Le Pape a ainsi expliqué que tout cela n'est pas le fruit du hasard ni de l'improvisation, mais que cela exige un effort commun, d'où l'importance de la pastorale dans les diocèses et les paroisses, de la catéchèse comme moment d'évangélisation. Evoquant de nouveau sa rencontre avec des enfants qui ne savaient pas faire le signe de croix, il a insisté sur le travail des catéchistes, "un service précieux pour la nouvelle évangélisation" et a souligné l'importance que "les parents soient les premiers catéchistes, les premiers éducateurs de la foi dans la famille par le témoignage et la parole".

SE LAISSER SURPRENDRE PAR DIEU

Cité du Vatican, 13 octobre 2013 (VIS). Plus de cent mille personnes ont participé, ce matin Place St.Pierre, à la messe célébrée par le Pape François devant la Vierge de Fatima, à l'occasion de la Journée mariale. L'homélie du Pape a développé trois points: Dieu nous surprend, il nous demande d'être fidèles et il est notre force. Et Marie nous aide à dire oui à Dieu chaque jour. Voici de larges extraits de l'homélie du Pape:

"Dans le Psaume, nous avons récité: Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles. Aujourd’hui nous sommes devant une des merveilles du Seigneur: Marie! Une créature humble et faible comme nous, choisie pour être Mère de Dieu, Mère de son Créateur. En regardant justement Marie, à la lumière des lectures que nous avons écoutées, je voudrais réfléchir avec vous sur trois réalités: Dieu nous surprend, il réclame notre fidélité, il est notre force. L’épisode de Naaman, chef de l’armée du roi d’Aram, est singulier. Pour guérir de la lèpre, il s’adresse au prophète de Dieu, Elisée, qui...ne lui demande pas de choses extraordinaires, mais d’avoir seulement confiance en Dieu et de se plonger dans l’eau du Jourdain. C’est une demande qui laisse Naaman perplexe, et même surpris. Quel Dieu peut être celui qui demande quelque chose d’aussi simple? Il veut faire marche arrière, mais ensuite il fait le pas, il se plonge dans le Jourdain et il guérit immédiatement... Dieu nous surprend car c'est dans la pauvreté, dans la faiblesse et dans l’humilité qu'il se manifeste et nous donne son amour qui nous sauve, nous guérit et nous donne force. Il demande seulement que nous suivions sa parole et que nous ayons confiance en Lui. C’est l’expérience de la Vierge Marie. Face à l’annonce de l’Ange, elle ne cache pas son étonnement. C’est la stupeur de voir que, pour se faire homme, Dieu l’a vraiment choisie, elle, une simple jeune fille de Nazareth, qui ne vit pas dans les palais du pouvoir et de la richesse, qui n’a pas accompli des exploits, mais qui est ouverte à Dieu, sait se fier à Lui, même si elle ne comprend pas tout... Dieu nous surprend toujours, il rompt nos schémas, bouleverse nos projets, et nous dit: fais-moi confiance, n’aie pas peur, laisse-toi surprendre, sors de toi-même et suis-moi! Aujourd’hui demandons-nous tous si nous avons peur de ce que Dieu pourrait me demander ou de ce qu’il me demande. Est-ce que je me laisse surprendre par Dieu, comme a fait Marie, ou est-ce que je m’enferme dans mes sécurités, sécurités matérielles, sécurités intellectuelles, sécurités idéologiques, sécurités de mes projets? Est-ce que je laisse vraiment Dieu entrer dans ma vie? Comment est-ce que je lui réponds?".

"Dans le passage de saint Paul que nous avons écouté, l’Apôtre s’adresse à son disciple Timothée en lui disant de se souvenir de Jésus Christ, si nous persévérons avec lui, avec lui nous régnerons. Le deuxième point est de se souvenir toujours du Christ...de persévérer dans la foi. Dieu nous surprend avec son amour, mais il demande la fidélité dans le fait de le suivre. Nous pouvons devenir non-fidèles, mais lui ne le peut pas, il est le fidèle et il nous demande la même fidélité. Pensons à toutes ces fois où nous nous sommes enthousiasmés pour quelque chose, pour une initiative...mais ensuite, face aux premiers problèmes, nous avons jeté l’éponge. Et malheureusement, cela arrive aussi dans les choix fondamentaux, comme celui du mariage. La difficulté d’être constants, d’être fidèles aux décisions prises, aux engagements pris. Il est souvent facile de dire oui, mais ensuite, on n’arrive pas à répéter ce oui chaque jour. On ne réussit pas à être fidèles. Marie a dit son oui à Dieu, un oui qui a bouleversé son humble existence de Nazareth, mais ce oui n’a pas été l’unique, au contraire il a été seulement le premier de beaucoup de oui prononcés dans son cœur dans ses moments joyeux, comme aussi dans les moments de douleur, beaucoup de oui qui atteignent leur sommet dans celui dit au pied de la Croix". Et je me demande si je suis un chrétien par à-coups, ou un chrétien toujours? La culture du provisoire, du relatif pénètre aussi dans la vie de la foi. Dieu nous demande de lui être fidèles, chaque jour, dans les actions quotidiennes et il ajoute que, même si parfois nous ne lui sommes pas fidèles, Lui est toujours fidèle et avec sa miséricorde il ne se lasse pas de nous tendre la main pour nous relever, de nous encourager à reprendre la marche, pour revenir à Lui et lui dire notre faiblesse pour qu’il nous donne sa force. Et cela c’est le chemin définitif: toujours avec le Seigneur, même dans nos faiblesses, même dans nos péchés. Ne jamais aller sur la route du provisoire... Dieu est notre force. Je pense aux dix lépreux de l’Evangile guéris par Jésus... Ils sont malades, ils ont besoin d’être aimés, d’avoir de la force et ils cherchent quelqu’un qui les guérisse. Et Jésus répond en les libérant tous de leur maladie. C’est impressionnant, cependant, de voir qu’un seul revient sur ses pas pour louer Dieu, haut et fort, et le remercier. Jésus lui-même le remarque: dix ont crié pour obtenir la guérison et un seul est revenu pour crier à haute voix son merci à Dieu et reconnaître que c’est Lui notre force. Savoir remercier, savoir louer pour ce que le Seigneur fait pour nous. Regardons Marie. Après l’Annonciation, le premier geste qu’elle accomplit est un geste de charité envers sa vieille parente Elisabeth, et les premières paroles qu’elle prononce sont: Mon âme exalte le Seigneur, c’est à dire une louange et une action de grâce à Dieu, non seulement pour ce qu’il a fait en elle, mais aussi pour son action dans toute l’histoire du salut. Tout est donné par lui. Si nous pouvons comprendre que tout est don de Dieu, quel bonheur dans notre cœur! Tout est donné par lui. Il est notre force! Dire merci est si facile, et pourtant si difficile! Combien de fois nous disons-nous merci en famille? C’est un des mots-clés de la vie en commun. Vous permettez, excusez-moi, merci: si dans une famille on se dit ces trois mots, la famille progresse... Souvent nous tenons tout pour acquis! Et cela arrive aussi avec Dieu. C’est facile d’aller chez le Seigneur demander quelque chose, mais aller le remercier... Bah, je n’y pense pas! En continuant la célébration eucharistique invoquons l’intercession de Marie, pour qu’elle nous aide à nous laisser surprendre par Dieu sans opposer de résistance, à lui être fidèles chaque jour, à le louer et à le remercier, car c’est lui notre force".

A la fin de la cérémonie, le Pape a récité l'acte de consécration à la Vierge de Fatima. "Enseigne-nous -a-t-il dit- ton amour de prédilection pour les petits et les pauvres, pour les exclus et ceux qui souffrent, pour les pécheurs et ceux qui se sont égarés". Avant de réciter l'angélus, il a rappelé qu'aujourd'hui à Tarragone, en Espagne ont été proclamés bienheureux quelque cinq cents martyrs, tués pour leur foi au cours de la guerre civile espagnole... Louons le Seigneur pour ces courageux témoins, et par leur intercession supplions-le de libérer le monde de toute violence. Je vous remercie tous d'être venus nombreux de Rome, d'Italie et de diverses parties du monde pour cette fête de la foi consacrée à Marie notre Mère".

MESSAGE POUR DES BEATIFICATIONS EN ESPAGNE

Cité du Vatican, 13 octobre 2013 (VIS). Le Pape François a enregistré un message vidéo, diffusé en ouverture de la messe de béatification de 522 martyrs espagnols du XX siècle, ce matin à Tarragone. Après avoir salué l'assistance, il pose la question de savoir ce qu'est un martyr: "Un martyr est un chrétien conquis par le Christ, un disciple qui a compris l'amour total qui a conduit Jésus à la croix. Il n'existe pas d'amour par petits bouts, mais seulement total. L'amour véritable ne peut que conduire à l'extrême. Sur la croix, Jésus a senti le poids de la mort et du péché mais s'est totalement confié au Père et a pardonné au moment de rendre l'esprit. Il nous a précédé et les martyrs ont suivi cet amour jusqu'au bout... Il faut toujours mourir un peu pour aller au-delà de soi, de notre égoïsme, de notre paresse et de notre confort, au-delà de nos problèmes pour nous ouvrir à Dieu et au prochain, au plus nécessiteux tout spécialement. Demandons l'intercession des martyrs pour être de véritables chrétiens, pas seulement en paroles. Pour ne pas être des chrétiens médiocres, d'apparence et sans substance, nous devons aller jusqu'au bout. Demandons leur de nous aider à rester fermes dans la foi malgré les difficultés, de manière à être des ferments d'espérance et des opérateurs de solidarité".

VEILLEE DE LA JOURNEE MARIALE

Ci du Vatican, 12 octobre 2013 (VIS). A partir de 17 h Place St.Pierre, s'est déroulée la veillée de prière mariale de l'Année de la foi, en présence de 100.000 fidèles. Le Pape François a accueilli sur le parvis la statue de Notre Dame de Fatima, arrivée pour l'occasion du Portugal. Après le salut introductif du Président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, l'intronisation de la statue et une longue prière mariale scandée par la méditation des sept douleurs, le Saint-Père a proposé une catéchèse sur la foi de Marie qui nous conduit toujours à Jésus. Mais quelle était la foi de Marie?, s'est-il d'emblée demandé: "Le premier élément de sa foi est qu'elle dénoue le nœud du péché... Les Pères conciliaires ont repris une expression de saint Irénée qui dit que le nœud noué par la désobéissance d’Eve a été dénoué par l’obéissance de Marie. Ce que la vierge Eve avait lié par son incrédulité, la vierge Marie l’a délié par sa foi. Le nœud de la désobéissance est le nœud de l’incrédulité... Quand nous n’écoutons pas Dieu et ne suivons pas sa volonté, nous accomplissons des actions concrètes par lesquelles nous manifestons un manque de confiance en lui. Tel est le péché qui se forme comme un nœud dans notre être intime. Et ces nœuds nous ôtent la paix et la sérénité. Ils sont dangereux, car de plusieurs nœuds peut se former un enchevêtrement, qui est toujours plus douloureux et toujours plus difficile à dénouer... Mais à la miséricorde de Dieu rien n’est impossible! Même les nœuds les plus emmêlés se dénouent avec sa grâce. Et Marie, qui, par son oui, a ouvert la porte à Dieu pour dénouer le nœud de l’ancienne désobéissance, est la mère qui, avec patience et tendresse, nous conduit à Dieu, afin qu’il dénoue les nœuds de notre âme avec sa miséricorde de Père... Tous les nœuds du cœur, tous les nœuds de la conscience peuvent être dénoués".

Ensuite, c'est la foi de Marie qui a "donné chair à Jésus. Le Concile dit que par sa foi et son obéissance, elle a engendré sur terre le Fils du Père, et cela sans connaître d’homme, mais couverte de l’ombre de l'Esprit... Marie a conçu Jésus dans la foi et ensuite dans la chair en disant oui à l’annonce que Dieu lui a adressée par l’intermédiaire de l’Ange. Cela veut dire que le Seigneur n’a pas voulu se faire homme en ignorant notre liberté, il a voulu passer par le libre assentiment de Marie, à travers son oui". Ce qui s’est produit en Marie," se réalise aussi sur plan spirituel en nous quand nous accueillons la Parole de Dieu avec un cœur bon et sincère et que nous la mettons en pratique. C’est comme si Dieu prenait chair en nous, il vient habiter en nous, car il prend demeure en ceux qui l’aiment et observent sa Parole... Croire en Jésus signifie lui offrir notre chair, avec l’humilité et le courage de Marie, pour qu’il puisse continuer d’habiter au milieu des hommes. Croire en Jésus signifie lui offrir nos mains pour caresser les petits et les pauvres, nos pieds pour aller à la rencontre de nos frères, nos bras pour soutenir celui qui est faible et travailler dans la vigne du Seigneur, notre esprit pour penser et faire des projets à la lumière de l’Evangile. Et, surtout offrir notre cœur pour aimer et prendre des décisions selon la volonté de Dieu... La foi de Marie est comme une marche car elle a suivit un pèlerinage de foi sans lequel "elle nous précède, nous accompagne et nous soutient... Toute sa vie, elle a suivi son Fils..et avancer dans ce pèlerinage spirituel qu’est la foi, n’est autre que suivre Jésus, l’écouter et se laisser guider par ses paroles, voir comment il se comporte et mettre nos pieds dans ses pas, avoir ses sentiments et ses attitudes. Les sentiments et les attitudes de Jésus sont l'humilité, la miséricorde, la charité, mais aussi le ferme refus de l’hypocrisie, de la duplicité, de l’idolâtrie. Le chemin de Jésus est celui de l’amour fidèle jusqu’au bout, jusqu’au sacrifice de sa vie. C’est le chemin de la croix" par lequel passe le chemin de la foi. "Marie a toujours été avec Jésus, le suivant au milieu du peuple,entendant même ceux qui n’aimaient pas le Seigneur. Et cette croix, elle l’a portée. Sa foi a fait face à l’incompréhension et au mépris. Quand est arrivée l’heure de la passion, sa foi a été une petite flamme dans les ténèbres. Dans la nuit du samedi Marie a veillé. Sa petite flamme a été allumée dès l’aube de la Résurrection et quand elle a appris que le tombeau était vide, son cœur a débordé de la joie de la foi... Parce que la foi nous conduit toujours à la joie, et elle, elle est la Mère de la joie, qui nous enseigne à aller par ce chemin de la joie et à vivre cette joie... Ce soir, Mère, nous te remercions pour ta foi, de femme forte et humble. Nous renouvelons notre confiance en toi, Mère de notre foi".

VEILLEE ET CHAPELET AU SANCTUAIRE DU DIVINO AMORE

Cité du Vatican, 12 octobre 2013 (VIS). A la fin de la cérémonie mariale Place St.Pierre, la statue de la Vierge de Fatima a été transportée en hélicoptère au sanctuaire romain du Divino Amore. A 19 h 30', différents sanctuaires mariaux du monde se sont connectés avec celui de Rome pour réciter le chapelet et participer à la veillée de prière nocturne. Voici le message vidéo du Pape François, diffusé avant le chapelet:

"Chers frères et sœurs, je salue tous les pèlerins présents au sanctuaire du Divino Amore et ceux qui sont reliés depuis les sanctuaires mariaux de Lourdes, Nazareth, Lujan, Vailankanni, Guadalupe, Akita, Nairobi, Banneux, Czestochowa et Marian Valley. Ce soir, je me sens uni à vous tous dans la prière du saint Rosaire et de l’adoration eucharistique, sous le regard de la Vierge Marie. Le regard! Combien c’est important! Tant de choses peuvent se dire avec un regard! Affection, encouragement, compassion, amour, mais aussi réprobation, envie, orgueil et même haine. Souvent le regard dit plus que les paroles, ou dit ce que les paroles ne réussissent pas ou n’osent pas dire. Qui la Vierge Marie regarde-t-elle? Elle nous regarde tous, chacun de nous. Et comment nous regarde-t-elle? Elle nous regarde comme une Mère, avec tendresse, avec miséricorde, avec amour. C’est ainsi qu’elle a regardé son Fils Jésus, à tous les moments de sa vie, joyeux, lumineux, douloureux, glorieux, comme nous le contemplons dans les mystères du Rosaire, simplement avec amour. Quand nous sommes fatigués, découragés, écrasés par les problèmes, regardons Marie, sentons son regard qui dit à notre cœur: Courage, mon enfant, c’est moi qui te soutiens! La Vierge nous connaît bien, elle est une maman, elle sait bien quelles sont nos joies et nos difficultés, nos espérances et nos déceptions. Quand nous sentons le poids de nos faiblesses, de nos péchés, regardons Marie, qui dit à notre cœur: Relève-toi, va chez mon Fils Jésus, en lui tu trouveras accueil, miséricorde, et une force nouvelle pour continuer le chemin". Le regard de Marie s’adresse aussi nous. Au pied de la Croix, Jésus lui confia l’apôtre Jean et à travers lui tous les hommes. "Et lorsque Marie...nous dit de faire tout ce qu’il dira..., elle nous invite à témoigner de Jésus, elle nous conduit toujours à son Fils, parce qu’en lui seul se trouve le salut, lui seul peut transformer l’eau de la solitude, de la difficulté, du péché, en vin de la rencontre, de la joie, du pardon. Bienheureuse parce que tu as cru! Marie est bienheureuse par sa foi en Dieu, par sa foi, parce que le regard de son cœur a toujours été fixé sur Dieu, sur le Fils de Dieu qu’elle a porté dans son sein et qu’elle a contemplé sur la Croix. Dans l’adoration du Saint Sacrement, Marie nous dit: Regarde mon Fils Jésus, tiens le regard fixé sur lui, écoute-le, parle avec lui. Il te regarde avec amour. N’aie pas peur! Il t’enseignera à le suivre pour témoigner de lui, dans les grandes et les petites actions de ta vie, dans les relations de famille, dans ton travail, dans les moments de fête il t’enseignera à sortir de toi-même, pour regarder les autres avec amour, de même que lui t’a aimé et t’aime, non en paroles mais par les faits. Ô Marie, fais-nous sentir ton regard de Mère, conduis-nous à ton Fils, fais que nous ne soyons pas des chrétiens de façade, mais des chrétiens qui sachent se salir les mains pour construire, avec ton Fils Jésus, son Royaume d’amour, de joie et de paix".

LA DIGNITE DE LA FEMME

Cité du Vatican, 12 octobre 2013 (VIS). Ce matin, le Pape François a reçu en audience les participants au séminaire d'études: Dieu confie l'être humain à la femme, organisé par le Conseil pontifical pour les laïcs, à l'occasion du 25 anniversaire de la publication de la lettre apostolique du bienheureux Jean-Paul II, Mulieris Dignitatem (15 août 1988). A ce séminaire, étaient présents des experts et des représentants de mouvements ecclésiaux provenant de 25 pays et de divers milieux professionnels. Le Saint-Père a rappelé que "Mulieris Dignitatem est un document historique, le premier du magistère pontifical entièrement consacré à la femme", et tout en rappelant le sujet choisi pour le séminaire, il a ajouté que d'après lui, pour Jean-Paul II l'élément clef de confier spécialement l'être humain à la femme était la maternité. "De nombreuses choses peuvent changer et ont changé dans l'évolution culturelle et sociale -a-t-il dit- mais c'est toujours la femme qui conçoit, porte en elle et accouche des enfants des hommes. Cela n'est pas simplement une donnée biologique, mais comporte une richesse d'implications pour la femme elle-même, dans sa façon d'être, et aussi dans ses relations, dans sa façon de se placer par rapport à la vie humaine et à la vie en général. En appelant la femme à la maternité, Dieu lui a confié d'une façon toute particulière l'être humain...Toutefois, deux dangers sont toujours présents, deux extrêmes qui mortifient la femme et sa vocation. Le premier est de réduire la maternité à un rôle social, à un devoir, qui bien que noble, met de fait la femme à l'écart avec ses potentialités, ne la valorise pas pleinement dans la construction de la communauté, que ce soit dans le domaine civil ou ecclésial. Et, en réaction à cela, il y a l'autre danger, la promotion d'une espèce d'émancipation qui, pour occuper les espaces soustraits par l'homme, abandonne la féminité avec les traits précieux qui la caractérisent. Et ici je voudrais souligner combien la femme a une sensibilité particulière pour les choses de Dieu, surtout pour nous aider à comprendre la miséricorde, la tendresse et l'amour que Dieu a pour nous. La lettre apostolique Mulieris Dignitatem se situe dans ce contexte et offre une réflexion profonde, organique, avec une base anthropologique solide éclairée par la Révélation. C'est de là que nous devons repartir pour un travail d'approfondissement et de promotion que j'ai déjà souhaité plusieurs fois. Dans l'Eglise aussi il est important de se demander quelle présence a la femme. Peut-elle être davantage valorisée? C'est un sujet qui me tient à coeur et c'est pourquoi j'ai voulu vous rencontrer et vous bénir ainsi que votre engagement. Merci, portons-le en avant ensemble! Que la très sainte Vierge Marie, grande femme, mère de Jésus et de tous les fils de Dieu nous accompagne".

LA LIBERTE AVEC OU SANS DIEU

Cité du Vatican, 14 octobre 2013 (VIS). Ce matin près la Salle de Presse du Saint-Siège, a été présenté le Parvis des Gentils qui aura lieu cette année à Berlin du 26 au 28 novembre. Cette initiative du Conseil pontifical pour la culture en collaboration avec l'archidiocèse de Berlin et la Conférence épiscopale allemande, a pour objectif de relancer le dialogue entre croyants et non croyants et de s'interroger sur le monde contemporain. Sont intervenus à cette conférence: le Cardinal Gianfranco Ravasi, Président du Conseil pontifical, Mgr.Robert Zollitsch, Président de la Conférence épiscopale allemande, le P.Hans Langendörfer, SJ, Secrétaire général de la Conférence, M.Joachim Hake, Directeur de l'Académie catholique de Berlin et le P.Laurent Mazas, Directeur exécutif du Parvis des Gentils. Cette nouvelle édition abordera différents sujets tels que la profondeur de l'humanisme éthique, la grandeur de la foi en Dieu, la liberté de l'art et de la beauté, le respect et la création, les aspects et modèles de l'homme, la grâce et la dignité de la nature humaine et la dévotion. Le Parvis des Gentils s'ouvrira à la Mairie de Berlin par un débat autour de: S'il n'y a aucun Dieu, tout est permis. Ensuite, le sujet traité sera: L'homme, créature de Dieu dotée de créativité ou auteur de lui même? Le débat se déroulera à l'hôpital de la Charité. Enfin, le respect, le blasphème et la liberté artistique seront abordés au Deutsches Theater. "Il existe de nombreuses expériences de liberté avec Dieu et sans Dieu à Berlin -a dit Mgr.Zollitsch- qui sont aussi différentes que les habitants de cette ville. Leurs chemins de vie et de liberté se croisent continuellement comme les processions au Blode Museum. Le Parvis des Gentils veut montrer la richesse et la profondeur de la foi catholique, exprimer son estime pour les positions des non croyants, mais aussi voir dans la foi les traces de l'incrédulité".

ACCES GRATUIT AUX CEREMONIES ET AUDIENCES PAPALES

Cité du Vatican, 12 octobre 2013 (VIS). La Préfecture de la Maison pontificale informe que le 27 avril 2014, l'accès à la canonisation de Jean XXIII et Jean-Paul II sera totalement libre dans les limites de l'espace disponible Place St.Pierre, Place Pie XII et Via della Conciliazione. Aucun billet ne sera nécessaire. Comme en d'autres circonstances similaires on met en garde le public contre toute personne qui, sous le couvert d'agences touristiques, proposent de vendre des billets. Tous les billets distribués par la Préfecture pour les messes ou audiences générales du Pape sont gratuits.

AUDIENCES


Cité du Vatican, 14 octobre 2013 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin:

M.William Lacy Swing, Directeur général de l'OIM.

Le Cardinal Raffaele Farina.

Mgr.Leo Boccardi, Nonce apostolique en Iran.

Mgr.Vincenzo Pelvi.

Mgr.Fernando Panico, Evêque de Crato (Brésil).

Samedi dernier, 12 octobre, il avait reçu:

M.Carlos Avila Molina, nouvel Ambassadeur du Honduras, venu lui présenter ses lettres d'accréditation.

Le Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les évêques.

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

Cité du Vatican, 14 octobre 2013 (VIS). Le Saint-Père a nommé:

Le Cardinal Péter Erdö, Archevêque d'Esztergom-Budapest (Hongrie), Rapporteur Général du Synode extraordinaire de 2014.

Mgr.Bruno Forte, Archevêque de Chieti-Vasto (Italie), Secretaire Spécial du Synode extraordinaire de 2014.

Samedi dernier, 12 octobre, il avait nommé:

Mgr.Angel José Macín, Evêque de Reconquista (superficie 35.000, population 276.000, catholiques 243.000, prêtres 46, diacres 1, religieux 65), en Argentine. L'Evêque élu, né en 1967 à Malabrigo (Argentine) et ordonné prêtre en 1992, était jusqu'ici Administrateur de ce même diocèse. Licencié en théologie, il a été professeur de séminaire et directeur d'études, curé de paroisse et membre du Prebyterium, assesseur pour la pastorale sociale du diocèse, membre de la société biblique argentine.

Mgr.Ilson de Jesus Montanari, Secrétaire de la Congrégation pour les évêques, avec dignité archiépiscopale. L'Evêque élu, né en 1959 à Sertaozinho (Brésil) et ordonné prêtre en 1989, était jusqu'ici Official de cette même congrégation. Licencié en philosophie et théologie, il a été curé de paroisse et professeur de séminaire, membre du Presbyterium de son diocèse et Vicaire judiciaire diocésain. Il est entré au service du Saint-Siège en 2008.

Mgr.Diego Giovanni Ravelli, Chef de bureau de l'Aumônerie apostolique.
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