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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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lundi 28 octobre 2013

DES PROFESSIONNELS AU SERVICE DE L'EGLISE

Cité du Vatican, 28 octobre 2013 (VIS). Le Centre de télévision du Vatican (CTV), institué par Jean-Paul II le 22 octobre 1983, fête ses trente ans et comme l'a affirmé le Pape en recevant son personnel ce matin, "il a fait beaucoup de chemin". Aujourd'hui s'ouvrent devant lui des défis "auxquels nous en devons pas nous soustraire, pour maintenir solidement la perspective évangélique dans cette sorte d'autoroute globale de la communication". Après les avoir remercié de leur dévouement, leurs familles vivant "hebdomadaire sur la base des activités du Pape", il a invité les employés du CTV à "jouer comme une équipe" parce que "l'efficacité de la pastorale de la communication est possible en créant des liens, en faisant converger autour de projets partagés une série de sujets, une union d'intentions et de forces. Nous savons que cela n'est pas facile, mais si vous vous entraidez pour faire équipe, tout devient plus léger et surtout le style de votre travail sera un témoignage de communion... Soyez des professionnels au service de l'Eglise. Votre travail est de grande qualité et c'est ainsi que cela doit être pour le devoir qui vous est assigné. Mais que le professionnalisme soit toujours pour vous un service à l'Eglise, en tout: dans les reprises, en régie, dans les choix éditoriaux, dans l'administration... Tout peut être fait avec un style, une perspective qui est ecclésiale, celle du Saint-Siège. Il faut que la communication du CTV sache diffuser chez les téléspectateurs, les fidèles et les personnes éloignées, le parfum et l'espérance de l'Evangile".


MESSAGE POUR LE DEEPAVALI

Cité du Vatican, 28 octobre 2013 (VIS). Chrétiens et hindous doivent favoriser les relations humaines par l’amitié et la solidarité. Tel est le titre du traditionnel message du Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux aux hindous pour la fête de Deepavali (3 novembre), qui marque la victoire de la vérité sur le mensonge, de la lumière sur les ténèbres, du bien sur le mal, de la vie sur la mort:

Dans un monde toujours plus compétitif, individualiste et matérialiste, écrit le Cardinal Jean-Louis Tauran, ces caractéristiques "affectent les relations humaines et créent souvent des divisions au sein des familles et de la société tout entière. Nous voudrions partager avec vous nos pensées sur la manière dont les chrétiens et les hindous peuvent favoriser les relations humaines, pour le bien de l’humanité, à travers l’amitié et la solidarité. Or ces relations sont fondamentales pour l’existence humaine. La sécurité et la paix dans les communautés, tant au niveau local, national ou international, sont largement déterminées par la qualité des interactions humaines. L’expérience enseigne que plus nos relations humaines sont profondes, plus nous sommes en mesure d’avancer dans la coopération, la construction de la paix, la solidarité et l’harmonie véritables. La capacité à favoriser des relations respectueuses est la mesure d’un authentique progrès humain, essentiel pour promouvoir la paix et le développement intégral. De telles relations devraient jaillir spontanément de notre humanité partagée. En effet, les relations humaines sont au cœur de l’existence et du progrès humain qui, spontanément, engendrent un sens de solidarité envers les autres. Indépendamment de notre identité ethnique, culturelle, religieuse et idéologique, nous appartenons tous, de fait, à une seule famille humaine. Malheureusement, dans une société matérialiste et méprisante à l’égard des plus profondes valeurs spirituelles et religieuses, la croissance s’accompagne d’une tendance pernicieuse à accorder une valeur identique aux choses matérielles et aux relations humaines. Le quelqu’un qu’est la personne est alors réduit à un quelque chose que l’on peut mettre de côté à sa discrétion. En outre, les tendances individualistes engendrent un faux sentiment de sécurité qui favorise ce que le Pape François a décrit comme une culture de l’exclusion, une culture du déchet dans la mondialisation de l’indifférence. La promotion d’une culture du respect et de la solidarité est donc un impératif pour tous les peuples. Elle nous invite à favoriser les relations fondées sur l’amitié et le respect mutuel au bénéfice de toute la famille humaine. Cela exige que la dignité inhérente à la personne humaine soit reconnue et encouragée. Il est évident que l’amitié et la solidarité sont étroitement liées. Enfin, la culture de la solidarité c’est voir dans l’autre non un concurrent ou un numéro, mais un frère. Et nous sommes tous frères" comme l'a rappelé le Pape à Rio le 25 juillet dernier. "En conclusion, nous tenons à affirmer notre conviction que la culture de la solidarité n’aboutit que lorsqu’elle est le résultat d’un effort concerté de tous pour le bien commun. Soutenus par les enseignements de nos religions respectives et conscients de l’importance de construire des relations authentiques, puissions-nous, hindous et chrétiens, agir individuellement et collectivement avec toutes les traditions religieuses et les personnes de bonne volonté, pour encourager et renforcer la famille humaine à travers l’amitié et la solidarité. Heureuse fête de Deepavali!".

FAMILLES CHRETIENNES, SEL ET LEVAIN DE LA FOI

Cité du Vatican, 27 octobre 2013 (VIS). Le pèlerinage des familles à Rome en l'Année de la foi s'est conclu ce matin par une messe célébrée par le Saint-Père sur une Place St.Pierre bondée, de même que la Via della Conciliazione et les rues adjacentes. Nous publions le texte intégral de l'homélie papale:

"Les lectures de ce dimanche nous invitent à méditer sur quelques caractéristiques fondamentales de la famille chrétienne. La première: la famille qui prie. Le passage de l’Evangile met en évidence deux façons de prier, une qui est fausse, celle du pharisien, et l’autre qui est authentique, celle du publicain. Le pharisien incarne un comportement qui n’exprime pas l’action de grâce à Dieu pour ses bienfaits et sa miséricorde, mais plutôt l’autosatisfaction. Le pharisien se sent juste, il se sent correct, il se rengorge de cela et il juge les autres du haut de son piédestal. Le publicain, au contraire, ne multiplie pas les paroles. Sa prière est humble, modeste, empreinte de la conscience de son indignité, de ses misères. Cet homme vraiment admet qu’il a besoin du pardon de Dieu, de la miséricorde de Dieu. La prière du publicain est celle du pauvre, c’est la prière qui plaît à Dieu et, comme le dit la première lecture, qui parvient jusqu’au ciel, alors que celle du pharisien est alourdie par le poids de la vanité.

A la lumière de cette Parole, je voudrais vous demander, chères familles si vous priez-vous parfois en famille? Certaines oui, je le sais. Mais beaucoup me disent: Mais comment fait-on? Mais, on fait comme le publicain, c’est clair, humblement, devant Dieu. Que chacun, avec humilité, se laisse regarder par le Seigneur et demande sa bonté, pour qu’elle vienne à nous. Mais, en famille, comment on fait? Parce que la prière semble être une affaire personnelle, et puis il n’y a jamais un moment favorable, tranquille, en famille… Oui, c’est vrai, mais c’est aussi une question d’humilité, de reconnaître que nous avons besoin de Dieu, comme le publicain! Et toutes les familles! Nous avons tous besoin de Dieu. Nous avons besoin de son aide, de sa force, de sa bénédiction, de sa miséricorde, de son pardon. Et il faut de la simplicité: prier en famille, il faut de la simplicité! Prier ensemble le Notre Père, autour de la table, n’est pas quelque chose d’extraordinaire: C’est facile. Et récite le chapelet ensemble, en famille, c’est très beau, ça donne beaucoup de force. Et aussi prier les uns pour les autres: l’époux pour l’épouse, l’épouse pour l’époux, tous les deux pour les enfants, les enfants pour les parents, pour les grands-parents… Prier les uns pour les autres. C’est prier en famille, et cela renforce la famille.

La deuxième lecture nous suggère un autre point: La famille garde la foi. L’apôtre Paul, au déclin de sa vie, fait un bilan fondamental, et dit: J’ai gardé la foi. Mais comment l’a-t-il gardée? Pas dans un coffre-fort! Il ne l’a pas enfouie dans la terre, comme ce serviteur un peu paresseux. Saint Paul compare sa vie à un combat et à une course. Il a gardé la foi parce qu’il ne s’est pas contenté de la défendre, mais il l’a annoncée, diffusée, il l’a portée loin. Il s’est fermement opposé à ceux qui voulaient conserver, fossiliser le message du Christ dans les limites de la Palestine. C’est pourquoi il a fait des choix courageux, il s’est rendu dans des territoires hostiles, il s’est laissé provoquer par ceux qui sont loin, par diverses cultures, il a parlé franchement, sans peur. Saint Paul a conservé la foi, car, comme il l’a reçue, il l’a donnée, en allant dans les périphéries, sans se retrancher dans des positions défensives. Ici aussi, nous pouvons nous demander, de quelle façon, en famille, nous gardons notre foi? La retenons-nous pour nous, dans notre famille, comme un bien privé, comme un compte en banque, ou savons-nous la partager par le témoignage, l’accueil, et l’ouverture aux autres? Tous nous savons que les familles, en particulier celles qui sont jeunes, sont souvent pressées, très affairées; mais parfois pensez-vous que cette course peut aussi être la course de la foi? Les familles chrétiennes sont des familles missionnaires. Mais, hier nous avons écouté, ici, sur cette place, le témoignage de familles missionnaires. Elles sont missionnaires aussi dans la vie de chaque jour, en faisant les choses de tous les jours, en mettant en tout le sel et le levain de la foi! Garder la foi en famille et mettre le sel et le levain de la foi dans les choses de tous les jours.

Et nous tirons un troisième aspect de la Parole de Dieu: La famille qui vit la joie. Dans le Psaume responsorial on trouve cette expression: Que les pauvres entendent et soient en fête. Tout ce Psaume est une hymne au Seigneur, source de joie et de paix. Et quelle est la raison de cette joie? Ceci: le Seigneur est proche, il écoute le cri des humbles et les délivre du mal. Saint Paul l’écrivait aussi: Soyez toujours dans la joie… le Seigneur est proche. Il me plairait de poser une question, aujourd’hui. Mais, que chacun la porte dans son cœur, chez soi, comme un devoir à faire. Et on répond seul. Comment va la joie, chez toi? Comment va la joie dans ta famille? Eh, donnez la réponse. Chères familles, vous le savez bien: la vraie joie que l’on goûte en famille n’est pas quelque chose de superficiel, elle ne vient pas des choses, des circonstances favorables… La vraie joie vient d’une harmonie profonde entre les personnes, que tout le monde ressent en son cœur, et qui nous fait sentir la beauté d’être ensemble, de nous soutenir mutuellement sur le chemin de la vie. Mais à la base de ce sentiment de joie profonde, il y a la présence de Dieu, la présence de Dieu dans la famille, il y a son amour accueillant, miséricordieux, respectueux envers tout le monde. Et surtout, un amour patient: la patience est une vertu de Dieu et elle nous enseigne, en famille, à avoir cet amour patient, l’un envers l’autre. Avoir de la patience entre nous. Amour patient. Seul Dieu sait créer l’harmonie des différences. S’il manque l’amour de Dieu, la famille aussi perd son harmonie, les individualismes prévalent, et la joie s’éteint. En revanche, la famille qui vit la joie de la foi la communique spontanément, elle est sel de la terre et lumière du monde, elle est levain pour toute la société. Chères familles, vivez toujours avec foi et simplicité, comme la sainte famille de Nazareth. La joie et la paix du Seigneur soient toujours avec vous".

MARIE SOUTIEN DE LA FAMILLE

Cité du Vatican, 27 octobre 2013 (VIS). A la conclusion de la messe pour les familles, le Pape a récité l'angélus devant une icône de la Sainte Famille. Il a recommandé aux très nombreux fidèles réunis Place St.Pierre, de raviver leurs familles dans la Grâce. Avant la prière, il a de nouveau remercié les familles venues nombreuses pour cette journée particulière, a salué évêques et pèlerins venus de Guinée Equatoriale à l'occasion de la signature d'un accord entre ce pays et le Saint-Siège. Puisse l'Immaculée protéger votre pays qui avance dans la voie de la concorde et de la justice... Dans l'angélus nous invoquons la maternelle protection de Marie pour les familles du monde entier, et avant tout pour celles qui sont en difficulté. Reine de la famille, prie pour nous!", invocation qu'il a demandé à l'assistance de répéter en choeur.

FETE DES FAMILLES PLACE ST.PIERRE

Cité du Vatican, 26 octobre 2013 (VIS). Plus de 150.000 personnes provenant de 75 pays ont rencontré le Pape Place St.Pierre, au terme de leur pèlerinage romain à l'occasion de l'Année de la foi. Le sujet de leur rencontre était Famille, vis la joie de la foi. Le Saint-Père a parcouru en voiture la Via della Conciliazione, embrassant les enfants qui lui étaient présenté, avant de prononcer son discours. Le Pape est entré sur la Place en donnant la main à une dizaine d'enfants qui portaient des ballons de couleurs, et a d'abord écouté le récit des expériences de plusieurs personnes, des familles qui traversent des moments difficiles, des jeunes qui souhaitent se marier mais qui ne trouvent pas de travail et il leur a demandé: Comment est-il possible aujourd'hui de vivre la joie de la foi en famille?... La vie souvent est pénible, souvent aussi tragique, comme nous venons de l'entendre...mais ce qui est le plus pénible est le manque d'amour... Sans amour la peine devient plus lourde, insupportable... Chères familles, le Seigneur connaît nos fatigues: il les connaît! Et il connaît les poids de notre vie. Mais le Seigneur connaît aussi notre profond désir de trouver la joie du repos!... Jésus veut que notre joie soit complète. Il l’a dit aux apôtres et il nous le répète aujourd’hui... Cette parole de Jésus, portez-la chez vous, portez-la dans votre cœur, partagez-la en famille".

Le Pape a repris la deuxième paragraphe du rituel du mariage: Je promets de te rester fidèle, dans le bonheur et dans les épreuves. "Les époux, à ce moment, ne savent pas ce qui arrivera, ils ne savent pas quelles joies et quelles peines les attendent. Ils partent, comme Abraham, ils se mettent en route ensemble. Et c’est cela le mariage. Partir et marcher ensemble, main dans la main, s’en remettant entre les mains du Seigneur. Main dans la main, toujours et pour toute la vie! Et ne pas prêter attention à cette culture du provisoire, qui morcelle la vie. Avec cette confiance en la fidélité de Dieu on peut tout affronter, sans peur, avec responsabilité. Les époux chrétiens ne sont pas naïfs, ils connaissent les problèmes et les dangers de la vie. Mais ils n’ont pas peur d’assumer leurs responsabilités, devant Dieu et la société, sans s’échapper, sans s’isoler, sans renoncer à la mission de former une famille et de mettre au monde des enfants... Les chrétiens se marient dans le sacrement parce qu’ils ont conscience d’en avoir besoin!... ils ont besoin de l’aide de Jésus pour marcher ensemble avec confiance, pour s’accueillir l’un l’autre chaque jour, et se pardonner chaque jour! C’est important! Savoir se pardonner en famille, car tous nous avons des défauts, tous! Parfois nous faisons des choses qui...font mal aux autres. Avoir le courage de s’excuser, quand nous nous trompons en famille". Le Pape a ensuite rappelé les trois mots clef pour conduire une famille: permission, merci, pardon. "Nous demandons la permission afin de ne pas être envahissants... Nous disons merci pour l’amour!... Et le dernier: le pardon. Tous nous nous trompons et parfois...on se dit des paroles violentes, mais écoutez ce conseil: ne pas finir la journée sans faire la paix. La paix se refait chaque jour en famille!". Si dans la famille "il manque l’amour, il manque la joie, il manque la fête, et l’amour c’est Jésus qui nous le donne toujours: il est la source inépuisable".

Il a enfin proposé comme exemple la scène de la Présentation au Temple, choisie par le Conseil pontifical pour la famille comme illustration de cet évènement. "Comme vous tous, les protagonistes de la scène ont leur histoire: Marie et Joseph se sont mis en marche, pèlerins vers Jérusalem, par obéissance à la Loi du Seigneur. De même le vieillard Siméon et la prophétesse Anne également très âgée, arrivent au Temple poussés par l’Esprit Saint. La scène nous montre cette rencontre de trois générations... Ces deux personnes âgées représentent la foi en tant que mémoire... Les grands-parents sont la sagesse de la famille, ils sont la sagesse d’un peuple. Et un peuple qui n’écoute pas ses anciens, est un peuple qui meurt... Marie et Joseph sont la famille sanctifiée par la présence de Jésus, qui est l’accomplissement de toutes les promesses. Toute famille, comme celle de Nazareth, est insérée dans l’histoire d’un peuple et ne peut exister sans les générations précédentes. Et c’est pourquoi, aujourd’hui, nous avons ici les grands-parents et les enfants. Les enfants apprennent des grands-parents, de la génération précédente". Chères familles a conclu le Saint-Père, "vous aussi vous faites partie du peuple de Dieu. Marchez dans la joie, ensemble avec ce peuple. Demeurez toujours unies à Jésus et portez-le à tous par votre témoignage".

VISITE DU PRESIDENT PANAMEEN

Cité du Vatican, 26 octobre 2013 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin le Président panaméen M.Ricardo Alberto Martinelli Berrocal, lequel s'est ensuite entretenu avec le Secrétaire pour les relations avec les états. Ces deux entretiens ont été l'occasion d'un échange de vues sur la situation du pays, et notamment sur la politique sociale du gouvernement et ses projets de développement. Les parties ont aussi évoqué la longue tradition chrétienne du Panama, les divers sujets relevant des rapports Eglise Etat, ainsi que les questions régionales. Le Pape a remercié le Président du don d'une statue de Santa María La Antigua, patronne du pays, qui sera installée dans les jardins du Vatican.

REMISE DU PRIX RATZINGER DE THEOLOGIE

Cité du Vatican, 26 octobre 2013 (VIS). Ce matin, le Pape François a remis le Prix Ratzinger, récompense attribuée par la Fondation vaticane Joseph Ratzinger - Benoît XVI, au pasteur anglican Richard Burridge, Doyen du King's College de Londres (GB), et au théologien allemand laïque Christian Schaller, professeur de théologie dogmatique et Sous-directeur de l'Institut Benoît XVI de Ratisbonne (Allemagne), qui édite actuellement l'Opera Omnia de Joseph Ratzinger. C'est à l'Université pontificale du Latran à Rome que s'est tenu du 24 au 26 octobre le symposium organisé par la fondation, invitant à réfléchir sur les évangiles, entre histoire et christologie, selon les travaux de Joseph Ratzinger.

Je me réjouis de cette rencontre, a dit le Saint-Père, "qui est surtout le signe de notre reconnaissance et de notre grande affection pour le Pape émérite. Je voudrais partager avec vous une réflexion qui me vient spontanément quand je pense au don vraiment singulier qu'il a fait à l'Eglise avec ses livres sur Jésus de Nazareth. Je me souviens que lorsqu'est paru le premier volume, certains se demandaient de quoi il s'agissait. Un Pape n'écrit pas de livres de théologie, il écrit des encycliques!.. Benoît XVI s'était certainement posée cette question, mais là aussi, comme toujours, il a suivi la voix du Seigneur dans sa conscience éclairée. Avec ces livres, il n'a pas fait de magistère au sens propre, ni d'étude académique. Il a fait un don à l'Eglise et à tous les hommes, de ce qu'il avait de plus précieux, sa connaissance de Jésus, fruit d'années et d'années d'étude, de prière, de confrontation théologique, et il l'a mise à disposition dans sa forme la plus accessible. Personne ne peut mesurer le bien qu'il a fait avec ce don. Seul le Seigneur le sait. Mais nous en avons tous une certaine perception, pour avoir entendu tant de personnes qui, grâce à ses livres sur Jésus de Nazareth, ont nourri leur foi, l'ont approfondie ou même se sont approchées pour la première fois du Christ de façon adulte, en conjuguant les exigences de la raison avec la recherche du visage de Dieu. En même temps, l’œuvre de Benoît XVI a entraîné une nouvelle vague d'études sur l'Evangile entre histoire et christologie, dont je me réjouis avec les organisateurs et les directeurs". Le Saint-Père a enfin félicité les deux personnes récompensées, au nom également de son prédécesseur.

RENCONTRE AVEC LES ANCIENS ELEVES DES JESUITES D'URUGUAY

Cité du Vatican, 26 octobre 2013 (VIS). Aujourd'hui, le Pape François a rencontré les anciens élèves des Jésuites d'Uruguay et leur a adressé le bref discours que voici: Vous me ramenez tant de souvenirs de là-bas! Ce qui m'étonne est que personne n'ait porté avec lui du maté. Vous ne dites rien? Là il vous manque la veine uruguayenne. Bon, sérieusement merci. Je vois qu'il y a beaucoup d'enfants, qui sont une promesse et une espérance. Cela me rappelle de nombreux souvenirs de camarades qui ont organisé cela et bien d'autres belles choses. Je ne sais pas quand je pourrais venir mais certainement pas avant 2016. Mais il est certain que si je rends visite à l'Argentine, je viendrais aussi au Chili et en Uruguay. Je vous remercie tous de nouveau et je vous demande la faveur de prier pour moi. Parce qu'ici les gens sont bons, ils sont de bons camarades et tous travaillent ensemble, mais il y a beaucoup de travail, et l'on n'en fait pas assez. Priez pour moi, pour mes collaborateurs, pour qu'ils puissent aller de l'avant. Merci beaucoup".

ENVOYE SPECIAL AU JAPON

Cité du Vatican, 26 octobre 2013 (VIS). Aujourd'hui a été rendue publique la lettre latine par laquelle le Saint-Père a nommé le Cardinal Raffaele Farina, SDB, son Envoyé spécial au centenaire de l'Université Sophia de Tokyo (Japon, 1 novembre). Il sera accompagné par le P.Juan Haidar, SJ, Directeur du Centre catholique de l'université, par l'Abbé Celestino Cavagna, Curé de paroisse à Tokyo, et par le P.Nobukuni Suzuki, SJ Sylvain Bataille, Professeur à la Faculté de théologie.


AUDIENCES


Cité du Vatican, 28 octobre 2013 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin:

M.Teruaki Nagasaki, Ambassadeur du Japon, venu lui présenter ses lettres de créance.

Le Cardinal Willism Joseph Levada.

M.Jim Yong Kim, Président de la Banque Mondiale.

Mme.Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la paix 1991.

M.Rrok Logu, Ambassadeur d'Albanie en visite de congé.

Samedi dernier, 26 octobre, il avait reçu le Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les évêques.

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

Cité du Vatican, 28 octobre 2013 (VIS). Le Saint-Père a:

Accepté la renonciation pour limite d'âge de Mgr.Macram Max Gassis, MCCJ, à la charge pastorale du diocèse de El Obeid (Soudan), auquel succède son Coadjuteur, Mgr.Michael Didi Adgum Mangoria.

Nommé Mgr.Richard Joseph Gagnon, Archevêque de Winnipeg (superficie 116.405, population 723.000, catholiques 169.000, prêtres 82, diacres 19, religieux 135), au Canada. Jusqu'ici Evêque de Victoria (Canada), il succède à Mgr.James Weisgerber, dont la renonciation à la charge pastorale du diocèse a été acceptée pour limite d'âge.

Samedi dernier, 26 octobre, il avait:

Accepté pour limite d'âge la renonciation de Mgr.Anastácio Kahango, OFM.Cap, à l'office d'Auxiliaire de Luanda (Angola).

Nommé l'Abbé Giovanni Battista Piccioli, Auxiliaire de l'Archevêque de Guayaquil (Equateur). L'Evêque élu, né en 1957 à Erbusco (Italie) et ordonné prêtre en 1982, était jusqu'ici curé de paroisse en Equateur comme Fidei Donum (1995). Licencié en théologie, il a été curé de plusieurs paroisse et professeur près le grand séminaire de Portoviejo.

Nommé l'Abbé Bertram Víctor Wick Enzler, Auxiliaire de l'Archevêque de Guayaquil (Equateur). L'Evêque élu, né en 1955 à Waldkirch (Suisse) et ordonné prêtre en 1991 (missionnaire en 1990), était jusqu'ici Vicaire épiscopal et curé de paroisse. Il a été curé de plusieurs paroisses.

Nommé Mgr.Aldo Giordano, Nonce apostolique au Venezuela, avec rang archiépiscopal. L'Evêque élu, né en 1954 à Cuneo (Italie) et ordonné prêtre en 1978, était depuis 2008 Observateur permanent du Saint-Siège près le Conseil de l'Europe. Licencié en philosophie, il a enseigné et a été aumônier avant de devenir en 1995 Secrétaire Général du Conseil des Conférences épiscopales d'Europe.
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