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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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lundi 9 mars 2015

Visite du Roi des belges


Cité du Vatican, 9 mars 2015 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin SM le Roi Philippe des belges, accompagné de son épouse la Reine Mathilde. Le souverain s'est ensuite entretenu avec le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'Etat, accompagné de Mgr.Paul Richard Gallagher, Secrétaire pour les rapports avec les états: S'étant félicitées de la qualité de leurs relations, les parties se sont penchées sur des questions d'intérêt commun comme la cohésion sociale et l'éducation, le phénomène migratoire et le dialogue inter-culturel et inter-religieux. Elles ont enfin abordé plusieurs dossiers internationaux, notamment liés à l'avenir de l'Europe.


Centenaire de l'Université catholique argentine


Cité du Vatican, 9 mars 2015 (VIS). Le Saint-Père a fait parvenir au Cardinal Mario Aurelio Poli, Archevêque de Buenos Aires et Chancelier de l'Université catholique argentine, à l'occasion du centenaire de l'institution, qui "constitue un événement important pour l'Eglise argentine" et coïncide avec le cinquantenaire du Concile Vatican II: Ce concile "a permis une relecture de l'Evangile dans la perspective de la culture contemporaine... Enseigner et étudier la théologie signifie vivre sur une frontière... Il fait se garder d'une théologie qui se réduirait à un débat académique ou envisagerait l'humanité à travers une paroi vitrée. Il faut apprendre à faire vivre ensemble la théologie et la sainteté...enracinées dans la révélation et dans la tradition, mais accompagnées des processus socio-culturels nécessaires lors de phases de transition difficile... Il ne faut donc pas se contenter d'une liturgie de cabinet...ou de se laisser tenter à farder et parfumer, arranger ou domestiquer le sujet. Comme les bons pasteurs, les bons théologiens risquent de tomber dans le train train du bureau ou de l'idéologie qui tend à domestiquer le mystère. Comprendre la théologie c'est comprendre que Dieu est amour... Vous êtes donc appelés à former non des théologiens de musée, accumulateurs de données...mais des personnes capables de générer de l'humanité, de transmettre la vérité chrétienne de manière humaine".

Visite à la paroisse romaine de Tor Bella Monaca


Cité du Vatican, 9 mars 2015 (VIS). Hier après-midi, le Pape François s'est rendu à la paroisse romaine de la Mère-du-Rédempteur, dans la banlieue de Tor Bella Monaca, où il a été accueilli par plus de mille jeunes. Avant de se rendre à l'église, il s'est arrêté au centre Caritas où les missionnaires de la charité assistent malades et handicapés, pour les saluer. Jésus ne nous abandonne jamais, a-t-il dit, "et il sait, parce qu'il l'a vécu sur la Croix, ce qu'est la douleur, la tristesse, d'être seuls et tant d'autres choses...Ne perdez jamais confiance en lui". Ensuite, arrivé à l'église, il a rencontré un groupe d'enfants et de jeunes aux questions lesquels il a répondu. La première demandait comment pouvait être l'enfer si Dieu pardonne à tous. Le Pape a répondu que l'enfer était de rester éloigné de Dieu parce qu'on ne désire pas son amour: "Si tu as été un terrible pécheur, avec tous les péchés du monde, et puis que tu es condamné à la peine de mort, et quand tu es là, tu blasphèmes, tu jures...et au moment d'aller vers la mort, au moment où tu t'apprêtes à mourir, tu regardes le ciel et tu dis: Seigneur! Où vas-tu, au ciel ou en enfer?...Au Ciel! Seul va en enfer celui qui dit à Dieu: Je n'ai pas besoin de toi, je me débrouille seul, comme l'a fait le diable qui est le seul dont nous sommes sûrs qu'il est en enfer". Comment vivre la morale chrétienne fut la deuxième question. La morale chrétienne, a répondu le Pape, "est une grâce, une réponse à l'amour qu'il te donne d'abord... Jésus t'aide à aller de l'avant, et si tu tombes, il te relèves et t'aide à poursuivre. Mais si tu penses que la vie morale c'est seulement faire cela et ne pas faire cela...ce n'est pas chrétien. C'est une philosophie morale, mais ce n'est pas chrétien. Chrétien, c'est l'amour de Dieu qui nous aime en premier... C'est cela la morale chrétienne: tu tombes? Lève-toi et repars. C'est cela la vie. Mais toujours avec Jésus".

Enfin, avant de célébrer la messe, le Saint-Père s'est adressé au conseil pastoral paroissial et ses collaborateurs qui lui ont exposé la situation du quartier dans lequel vivent de nombreuses familles marginales, et non exempte de problèmes comme la drogue ou la délinquance. "Les gens de Tor Bella Monaca sont de braves gens. Ils ont le même défaut qu'avaient Jésus, Marie et Joseph: ils sont pauvres. A la différence que Joseph travaillait et que beaucoup de gens ici n'ont pas de travail. Et ils doivent donner à manger à leurs enfants! Comment font-ils? Vous le savez... Votre bonté est mise à l'épreuve de l'injustice du chômage ou de la discrimination. C'est un péché, un péché grave. De nombreuses personnes, bonnes, sont contraintes à faire des choses mauvaises, peut-être parce qu'elles ne trouvent pas d'autres solutions...parce qu'elles se voient acculées au pied du mur. Mais souvent, quand les gens se sentent accompagnés, quand ils sentent qu'on leur veut du bien, ils ne tombent pas dans les pièges de ceux qui exploitent les pauvres. Les mafieux aussi exploitent les pauvres pour leur faire exécuter le sale travail, puis, si la police les découvre, elle prend ces pauvres gens mais non les mafieux qui sont en sécurité et paient aussi leur sécurité... C'est pourquoi, pour aider ces personnes...le premier commandement pastoral est la proximité, être proche des gens. Nous ne pouvons pas aller dans une famille avec des enfants malades ou affamés...et dire: Tu dois. Non, nous devons nous en approcher, avec cette caresse que Jésus nous a enseignée...Voici le grand conseil pastoral que je vous donne".


Dans son homélie, le Pape a commenté l'évangile de saint Jean qui raconte l'expulsion des marchands du temple, soulignant que deux choses l'avaient impressionné dans ce texte: une image et une parole. "L'image est celle de Jésus avec le fouet en main qui chasse ceux qui profitent du temple pour faire des affaires...Il y avait le sacré, le Temple, et la saleté, dehors... Et Jésus prend son fouet pour nettoyer un peu le temple. La phrase, la parole, c'est quand il est dit que beaucoup de gens croyaient en lui, une phrase terrible: Jésus ne se fiait point à eux, parce qu'il les connaissait tous et n'avait pas besoin qu'on lui rendit témoignage d'aucun homme, car il savait ce qui était dans l'homme. Nous ne pouvons pas tromper Jésus, il nous connaît en profondeur... Devant lui, nous ne pouvons pas feindre d'être des saints et fermer les yeux, et vivre une vie qui ne soit pas celle qu'il veut... Nous savons quel nom donnait Jésus à ceux qui avaient un double visage: des hypocrites... Il sera bon aujourd'hui de rentrer dans notre cœur et de regarder Jésus pour lui dire: Seigneur, regarde, il y a des choses bonnes, mais aussi des choses moins bonnes. Jésus, as-tu confiance en moi? Je suis pécheur. Cela n'effraie pas Jésus... ce qui l'éloigne c'est de se montrer juste pour couvrir le péché caché... Quand nous rentrons dans notre cœur, nous trouvons des choses qui ne vont pas bien, comme Jésus a trouvé dans le temple cette saleté du commerce...Mais nous pouvons continuer de dialoguer avec Jésus: Jésus te fies-tu à moi?... Alors je t'ouvre la porte, nettoie mon âme. Demander au Seigneur, comme il l'a fait pour le temple, de nettoyer notre âme! Et ne pensons pas qu'il viendra avec un fouet. Non, cela ne nettoie pas l'âme! Savez-vous quel est le fouet de Jésus pour nettoyer notre âme? La miséricorde. Ouvrez votre cœur à la miséricorde de Jésus!.. Si nous ouvrons notre cœur à la miséricorde de Jésus pour qu'il nettoie notre cœur, notre âme, Jésus se fiera à nous".

Construisons à Dieu un temple dans notre vie


Cité du Vatican, 8 mars 2015 (VIS). Comme chaque dimanche, le Pape a récité l'angélus avec les fidèles présents Place St.Pierre. Il a centré sa réflexion sur le sens de l'épisode de l'expulsion des marchands du temple et a rappelé que ce geste prophétique avait fait forte impression parmi les gens et les disciples. "Nous avons ici, selon l'évangéliste Jean, -a dit le Pape- la première annonce de la mort et de la résurrection du Christ: son corps détruit sur la croix par la violence du péché, deviendra dans la résurrection le lieu de rendez-vous universel, de tous, entre Dieu et les hommes. C'est pourquoi son humanité est le vrai temple, où Dieu se révèle, parle, se laisse rencontrer. Les vrais adorateurs de Dieu ne sont pas les gardiens du temple matériel, les détenteurs du pouvoir ou du savoir religieux. Ce sont ceux qui adorent Dieu en esprit et en vérité... En ce temps de Carême, nous nous préparons à la célébration de la Pâque, lorsque nous renouvellerons les promesses de notre baptême. Nous marchons dans le monde comme Jésus et faisons de toute notre existence un signe de son amour pour nos frères, en particulier les plus faibles et les plus pauvres. Nous construisons à Dieu un temple dans notre vie. Ainsi, nous le rendons visible pour tant de personnes que nous trouvons sur notre route. Si nous sommes témoins de ce Christ vivant, beaucoup de gens rencontreront Jésus en nous, dans notre témoignage". Le Pape a invité à "laisser le Seigneur entrer avec sa miséricorde...pour nettoyer nos cœurs", avant d'ajouter que "chaque eucharistie que nous célébrons avec foi nous fait grandir comme un temple vivant du Seigneur, grâce à la communion avec son corps crucifié et ressuscité... Que Marie, demeure privilégiée du Fils de Dieu, nous accompagne et nous soutienne dans notre itinéraire de carême, afin que nous puissions redécouvrir la beauté de la rencontre avec le Christ qui nous libère et nous sauve".

La place des femmes


Cité du Vatican, 8 mars 2015 (VIS). Après l'angélus, le Pape François a demandé à ce que "durant ce Carême, nous cherchions à être plus proches des personnes qui vivent des moments de difficulté, par l'affection, la prière et la solidarité". Il a aussi consacré quelques mots aux femmes pour la journée internationale. "Un salut à toutes les femmes! A toutes les femmes qui chaque jour cherchent à construire une société plus humaine et accueillante. Et un merci fraternel aussi à celles qui de mille façons témoignent l'Evangile et travaillent dans l'Eglise. C'est pour nous une occasion de rappeler l'importance et la nécessité de leur présence dans la vie. Un monde où les femmes sont mises de côté est un monde stérile, parce que les femmes non seulement portent la vie, mais nous transmettent la capacité de voir au-delà, elles voient plus loin, de sentir les choses avec un cœur plus créatif, plus patient, plus tendre. Une prière et une bénédiction particulière pour toutes les femmes ici présentes sur la place et pour toutes les femmes! Un salut!".

Pour le cinquantenaire de la première messe en italien


Cité du Vatican, 7 mars 2015 (VIS). "Il existe un lien entre la liturgie et la vie. La liturgie n'est pas une chose étrange et lointaine, pendant laquelle on peut penser à de multiples choses ou bien réciter le chapelet". C'est ce qu'a tout particulièrement affirmé le Pape lors de la messe qu'il a célébré cet après-midi en la paroisse romaine de Tous les Saints. Comme annoncé il y est venu pour le cinquantenaire de la première messe en italien célébrée par Paul VI dans cette église. A l'homélie, il a commenté l'Evangile de Jean qui décrit Jésus chassant les marchands du Temple et son fameux avertissement: Ne faîtes pas un marché de la maison de mon père. Cet avertissement, a dit le Saint-Père, ne se référait pas tant aux trafics qu'à une certaine religiosité. Il s'est agi d'un geste de purification qui en appelait aux textes prophétiques témoignant de ce que Dieu n'apprécie pas le culte extérieur fait de sacrifices rituels. C'est un geste qui fait référence au culte authentique, au rapport entre liturgie et vie. "L'Eglise nous demande d'avoir une vie liturgique véritable, nécessaire pour qu'il y ait une harmonie entre ce que la liturgie célèbre et ce que nous vivons ordinairement... On ne va pas à l'église simplement par obligation, pour se sentir en règle avec un Dieu qu'il ne faudrait pas trop solliciter. Comme si le fidèle disait: Je vais chaque semaine à la messe, je fais mon devoir, alors ne bouscule pas trop mon existence. C'est l'attitude de trop de catholiques! Le disciple du Christ va à l'église pour y rencontrer le Seigneur et trouver sa grâce dans les sacrements, ainsi que la force de penser et agir selon l'Evangile. On ne peut donc pas croire qu'il suffit d'entrer dans la maison du Seigneur pour pirater par des prières et quelques dévotions" et se considérer quittes des exigences de justice, d'honnêteté ou de charité. Cette religiosité superficielle ne peut se substituer à une sincère démarche de conversion. Le culte liturgique est l'espace privilégié d'écoute de la voix du Seigneur qui nous guide vers la rectitude et la perfection chrétienne. Accomplir un tel parcours permet de nous libérer des scories du péché, ainsi que l'a fait Jésus en libérant le Temple de trafics. Le Carême est la période favorable à la redécouverte du sacrement de la pénitence et de la réconciliation, qui nous fait passer des ténèbres du péché à la lumière de la grâce et de l'amitié de Jésus. Il y a cinquante ans, Paul VI a inauguré la réforme liturgique en célébrant ici la messe dans la langue vivante du lieu. Puisse cet anniversaire raviver votre amour pour la maison de Dieu".


En sortant de l'église, le Pape a salué les fidèles qu'il a remercié de leur accueil et de leur participation à la messe: Remercions Dieu, a-t-il dit, "pour ce qu'il a fait en faveur de son Eglise durant ces cinquante dernières années de réforme liturgique. Ce fut un acte de courage de l'Eglise que de se rapprocher des gens, afin que le peuple de Dieu puisse bien comprendre l'acte liturgique...On ne saurait retourner au passé. Il faut toujours aller de l'avant, car qui va en arrière se trompe". 

Pour le soixantième anniversaire de Communion et Libération


Cité du Vatican, 7 mars 2015 (VIS). Plus de soixante mille membres du mouvement Communion et Libération ont participé ce matin Place St.Pierre à une rencontre avec le Pape François, et ce à l'occasion du soixantième anniversaire de la création du mouvement et du dixième anniversaire de la mort de son fondateur. C.L. est né en 1954 à l'initiative de Mgr.Luigi Giussani (1922-2005) à partir de son expérience vécue dans un lycée de Milan. Ce projet de présence chrétienne au sein de la jeunesse étudiante prend le nom de Communion et Libération en 1969, qui résume sa conviction de ce que la manifestation chrétienne vécue en communion est le fondement de l'authentique libération humaine. Après le discours de l'Abbé Julián Carrón, Président de la fraternité, le Saint-Père a remercié les personnes présentes de leurs gestes d'affection et a précisé les raisons pour lesquelles il remerciait Don Giussani: "La première, plus personnelle, est le bien qu'a fait cet homme pour moi et pour ma vie sacerdotale, à travers la lecture de ses livres et articles. L'autre raison est que sa pensée est profondément humaine et touche jusqu'au plus intime du désir de l'homme. Vous savez combien était importante pour Don Giussani l'expérience de la rencontre, une rencontre non avec une idée mais avec une Personne, avec Jésus-Christ. C'est ainsi qu'il a éduqué à la liberté, guidant la rencontre avec le Christ, parce que le Christ nous donne la vraie liberté".

Tout dans notre vie commence par une rencontre, a ensuite affirmé le Saint-Père: "Pensons à l'Evangile lorsque Jean raconte la première rencontre des disciples avec Jésus. André, Jean, Simon se sentent regardés au plus profond d'eux-mêmes, connus intimement, et cela provoque chez eux une réaction de surprise, une stupeur qui, immédiatement, les lie à lui... Ce fut une découverte décisive pour Paul, pour Augustin, et tant d'autres saints: Jésus-Christ est toujours le premier, il nous précède, il nous attend...lorsque nous arrivons, il nous attend déjà. Il est comme la fleur de l'amandier, la première à fleurir et qui annonce le printemps". Mais cette dynamique de la rencontre qui provoque la stupeur et l'adhésion ne peut se comprendre sans la miséricorde parce que "seul celui qui est caressé par la tendresse de la miséricorde de Jésus Christ, connaît vraiment le Seigneur" et "le lieu privilégié de la rencontre est la caresse de la miséricorde de Jésus Christ vers mon péché. C'est pourquoi, vous m'avez parfois entendu dire que la place, le lieu privilégié de la rencontre avec Jésus-Christ est mon péché. C'est grâce à cette miséricorde reçue que vient la volonté de répondre et de changer, et que peut naître une vie différente. La morale chrétienne n'est pas un effort titanique, volontaire, de celui qui décide d'être cohérent et y réussit, une sorte de défi solitaire face au monde. Non...La morale chrétienne est une réponse, une réponse émue face à une surprenante miséricorde, imprévisible, même injuste selon les critères humains, de quelqu'un qui me connaît, connaît mes trahisons et m'aime quand même...m'appelle de nouveau, espère en moi. La morale chrétienne, ce n'est pas de ne jamais tomber, mais de toujours se relever, grâce à la main qui nous est tendue. C'est aussi cela la route de l'Eglise, laisser la grande miséricorde de Dieu se manifester...ne condamner personne éternellement, répandre la miséricorde de Dieu sur toutes les personnes qui la demandent d'un cœur sincère. La route de l'Eglise c'est justement de sortir de son enceinte pour aller chercher ceux qui sont loin dans les périphéries essentielles de l'existence, celle d'adopter intégralement la logique de Dieu... L'Eglise doit sentir l'impulsion joyeuse de se transformer en fleur d'amandier, comme Jésus, pour toute l'humanité". Rappelant l'anniversaire de Communion et Libération, le Pape a souligné qu'après soixante ans, le charisme originel n'avait pas perdu de sa fraîcheur et de sa vitalité. "Mais rappelez-vous que le centre n'est pas charisme, le centre est un seul, c'est Jésus! Quand je mets au centre ma méthode spirituelle, mon chemin spirituel, ma façon de l'effectuer, je sors de la route. Toute la spiritualité, tous les charismes dans l'Eglise doivent être décentrés. Au centre, il y a seulement le Seigneur".


Ensuite, a poursuivi le Pape François, "le charisme ne se conserve pas dans une bouteille d'eau distillée! Etre fidèle à son charisme ne veut pas dire le pétrifier...ça ne signifie pas l'écrire sur un parchemin et l'encadrer. La référence à l'héritage que vous a laissé Don Giussani ne peut se réduire à un musée de souvenirs, de décisions prises, de normes de conduites. Cela comporte certainement une fidélité à la tradition, c'est-à-dire "maintenir le feu vivant et ne pas adorer les cendres". "Don Giussani ne vous pardonnerait pas si vous perdiez la liberté et vous transformiez en guides de musée ou adorateurs de cendres. Entretenez le feu de la mémoire de cette première rencontre et soyez libres! Ainsi, centrés sur le Christ et sur l'Evangile, vous pouvez avoir les bras, les mains, les pieds, l'esprit et le cœur d'une Eglise en sortie. Le chemin de l'Eglise, c'est de sortir pour aller chercher les personnes éloignées dans les périphéries, servir Jésus en toute personne mise à l'écart, abandonnée, sans foi, déçue de l'Eglise, prisonnière de son propre égoïsme. Sortir cela signifie aussi repousser l’auto-référencement sous toutes ses formes. Cela signifie savoir écouter qui n'est pas comme nous, apprendre de tous, avec une sincère humilité. Quand nous sommes esclaves de l'auto-référencement, nous finissons par cultiver une spiritualité d'étiquette. Moi je suis C.L. C'est ça l'étiquette. Nous tombons dans les mille pièges que nous offre la complaisance auto-référentielle, ce regard dans le miroir qui nous mène à l'égarement et qui nous transforme en purs entrepreneurs d'une ONG". Le Pape a conclu son discours par deux citations de Don Giussani, une de ses premiers écrits, dans laquelle il affirmait que le christianisme ne se réalise pas dans l'histoire comme la fixation de positions à défendre, et l'autre dans une lettre à Jean-Paul II de 2004, à l'occasion du cinquantième anniversaire de C.L. où il dit: Non seulement je n'ai jamais eu la prétention de fonder quoi que ce soit, mais je crois que le génie du mouvement que j'ai vu naître est d'avoir senti l'urgence de proclamer le besoin de revenir aux aspects élémentaires du christianisme, c'est-à-dire la passion du fait chrétien comme tel dans ses éléments originaux et rien de plus.

Le Pape confessera le 13 mars


Cité du Vatican, 7 mars 2015 (VIS). Vendredi prochain, pour le deuxième anniversaire de son élection, le Saint-Père confessera les fidèles, à partir de 17 h en la Basilique vaticane.


Serment du nouveau Camerlingue, le Cardinal Tauran


Cité du Vatican, 9 mars 2015 (VIS). A 9 h en la chapelle Urbain VIII, le Cardinal Jean-Louis Tauran a reçu du Pape la charge de Camerlingue de la Ste.Eglise Romaine et prêté serment.

Envoyé spécial au Japon


Cité du Vatican, 7 mars 2015 (VIS). Aujourd'hui a été publiée la lettre latine du 15 février par laquelle le Saint-Père a nommé le Cardinal Olando B.Quevedo, OMI, Archevêque de Cotabato (Philippines), son Envoyé spécial au 150 anniversaire de la découverte des "chrétiens cachés du Japon" (Nagasaki, Japon, 14 - 17 mars). Il sera accompagné par l'Abbé Peter Sakae Kojima, Vicaire général du diocèse de Nagasaki, et du P.Joseph Pasala, SVD, Vicaire paroissial de Nishimachi.

Audiences


Cité du Vatican, 9 mars 2015 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin les membres de la Conférence épiscopale de Corée, en visite Ad Limina:

Mgr.Hyginus Kim Hee-joong, Archevêque de Gwangju, accompagné de son Auxiliaire Mgr.Simon Ok Hyun-jin.
Mgr.Peter Kang U-il, Evêque de Cheju.
Mgr.Vincent Ri Pyung-ho, Evêque de Jeonju.
Le Cardinal Andrew Yeom Soo-jung, Archevêque de Séoul et Administrateur apostolique de P’yŏug-yang, accompagné de ses Auxiliaires, Mgr.Basil Cho Kyu-man, Mgr.Timothy Yu Gyoung-chon et Mgr.Peter Chung Soon-taek, OCD.
Mgr.Luke Kim Woon-hoe, Evêque de Ch’unch'ŏn et Administrateur apostolique de Hamhǔng.
Mgr.Lazzaro You Heung-sik, Evêque de Daejeon, accompagné de son Auxiliaire Mgr.Augustinus Kim Jong-soo.
Mgr.Boniface Choi Ki-san, Evêque d'Incheon, accompagné de son Auxiliaire Mgr.John Baptist Jung Shin-chul.
Dom Blasio Park Hyun-dong, OSB, Administrateur apostolique de l’Abbaye territoriale de Tŏkwon.

Samedi dernier, 7 mars, il avait reçu le Cardenal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les évêques.


Autres actes pontificaux


Cité du Vatican, 7 mars 2015 (VIS). Le Saint-Père a:

Nommé le P.David Macaire, OP, Archevêque de Fort-de-France (superficie 1.080, population 390.371, catholiques 312.296, prêtres 54, diacres 12, religieux 151), en France (La Martinique). L'Evêque élu, né en 1969 à Nanterre (France), a émis ses voeux religieux en 1998 et a été ordonné prêtre en 2001. Jusqu'ici Prieur du couvent de La Ste.Baume (France), il succède à Mgr.Michel Méranville, dont la renonciation a été acceptée pour limite d'âge. Il a été aumônier de Lycée, professeur de séminaire et a occupé diverses fonctions au sein de son ordre.


Accepté la renonciation, pour limite d'âge, de Mgr.Paolo Schiavon à l'office d'Auxiliaire de Rome (Italie).
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