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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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mercredi 8 avril 2015

On ne plaisante pas quand il s'agit d'enfants


Cité du Vatican, 8 avril 2015 (VIS). Ce matin, au cours de l'audience générale, le Saint-Père a poursuivi sa catéchèse consacrée à la famille, complétant sa réflexion sur les enfants, "le fruit le plus beau de la bénédiction que le Créateur a donné à l'homme et la femme". Evoquant les "situations de passion malheureusement vécues par nombre d'entre eux, il a rappelé que beaucoup d'enfants "sont dès le début refusés, abandonnés, dépouillés de leur enfance et de leur avenir. Certains osent dire, presque pour se justifier, que c'était une erreur de les faire venir au monde. Cela est honteux! Ne chargeons pas les enfants de nos fautes, s'il vous plaît! Les enfants ne sont jamais une erreur!... Ceux à qui incombe la tâche de gouverner, d'éduquer, tous les adultes, je dirais, sont responsables des enfants et de faire chacun ce qu'il peut pour changer cette situation. Je pense à la passion des enfants. Tout enfant marginalisé, abandonné, qui vit dans la rue de mendicité et de n'importe quel moyen, sans aller à l'école, sans soin, est un cri qui monte vers Dieu et qui accuse le système que nous avons construit... Mais aucun de ces enfants n'est oublié par le Père qui est aux cieux! Aucune de leurs larmes n'est perdue! De même que notre responsabilité, la responsabilité sociale des personnes et des états". Puis le Pape a rappelé que Jésus avait demandé à ses disciples de laisser les enfants s'approcher de lui, et a souligné que "grâce à Dieu, les enfants ayant de graves difficultés trouvent très souvent des parents extraordinaires, prêts à tout sacrifice et à toute générosité. Mais ces parents ne devraient pas être laissés seuls! Nous devrions accompagner leur fatigue, mais aussi leur offrir des moments de joie partagée et de joie insouciante, pour qu'ils ne soient pas seulement pris dans la routine thérapeutique". Le Saint-Père a aussi évoqué les enfants qui souffrent des effets de vie exténuante à cause du travail précaire et mal payé, d'horaires insoutenables, d'union immatures et de séparations irresponsables. "Souvent, ils subissent des violences qu'ils ne sont pas capables de surmonter et sous les yeux des adultes se voient obligés de s'habituer à la dégradation... On ne plaisante pas avec les enfants!", a ajouté le Pape après avoir rappelé qu'"aujourd'hui comme par le passé, l'Eglise met sa maternité au service des enfants et de leurs familles"... "Il serait bon d'avoir une société qui décide une fois pour toute que lorsqu'il s'agit d'enfants qui viennent au monde, aucun sacrifice des adultes n’est trop grand pour qu’aucun d’eux ne puisse penser être une erreur, ne rien valoir et qu'il soit abandonné aux blessures de la vie... Le Seigneur juge notre vie en écoutant ce que lui rapportent les anges des enfants, ces anges qui voient toujours le visage du Père qui est dans les cieux. Demandons-nous toujours ce que diront de nous à Dieu ces anges des enfants?".

Décès du Cardinal Turcotte


Cité du Vatican, 8 avril 2015 (VIS). Le Saint-Père a fait parvenir à l'Archevêque de Montréal (Canada) un télégramme de condoléances à la suite du décès à l'âge de 78 ans de son prédécesseur le Cardinal Jean-Claude Turcotte. Rappelant qu'il a servi l'Eglise avec dévouement comme pasteur diocésain, Président de la Conférence épiscopale canadienne et membre de plusieurs Congrégations romaines, il souligne son attention aux défis de l'Eglise contemporaine et sa participation active au Synode de 1994 sur la vie consacrée et sa mission et à celui de 1997 sur l'Amérique, dont il fut un des principaux acteurs. Adressant ses condoléances à la famille du défunt et à ses anciens diocésains, le Pape bénit tous ceux qui prendront part aux funérailles du Cardinal Turcotte.


Messe chrismale: La fatigue des prêtres comme l'encens qui monte vers le ciel


Cité du Vatican, 8 avril 2015 (VIS). A 9 h 30' en la Basilique vaticane, le Pape a présidé la messe chrismale, liturgie célébrée le jeudi saint dans toutes les églises cathédrales. Les cardinaux, les évêques et les prêtres diocésains et religieux présents à Rome ont concélébré avec le Saint-Père. Au cours de la célébration eucharistique, les prêtres ont renouvelé les promesses faites lors de leur ordination puis l'huile pour les malades, les catéchumènes et le saint chrême ont été béni. Voici l'homélie prononcée par le Saint-Père: "Ma main sera pour toujours avec lui, mon bras fortifiera son courage. C’est ainsi que pense le Seigneur quand il dit en lui-même: J’ai trouvé David mon serviteur, je l’ai sacré avec mon huile sainte. C’est ainsi que pense notre Père chaque fois qu’il trouve un prêtre. Et il ajoute encore: Mon amour et ma fidélité sont avec lui, il me dira: Tu es mon Père mon Dieu, mon roc et mon salut. Il est très beau d’entrer, avec le psalmiste, dans ce monologue de notre Dieu. Il parle de nous, ses prêtres, ses curés, mais en réalité ce n’est pas un monologue, il ne parle pas seul. C’est le Père qui dit à Jésus: Tes amis, ceux qui t’aiment, pourront me dire de manière spéciale: tu es mon Père. Et si le Seigneur pense et se préoccupe tant de la manière dont il pourra nous aider, c’est parce qu’il sait que la charge d’oindre le peuple fidèle n’est pas facile, elle est dure. Elle nous conduit à la fatigue et à la lassitude. Nous en faisons l’expérience de multiples manières, de la fatigue habituelle du travail apostolique quotidien, à celle de la maladie et de la mort, y compris dans le fait de se consumer dans le martyre. La fatigue des prêtres! Savez-vous combien de fois je pense à cela, à la fatigue de vous tous? J’y pense beaucoup et je prie souvent, surtout quand moi aussi je suis fatigué. Je prie pour vous qui travaillez au milieu du peuple fidèle de Dieu qui vous a été confié, et, pour beaucoup, en des lieux très abandonnés et dangereux. Notre fatigue, chers prêtres, est comme l’encens qui monte silencieusement vers le ciel. Notre fatigue va droit au cœur du Père. Soyez sûrs que la Vierge Marie se rend compte de cette fatigue, et la fait remarquer tout de suite au Seigneur. Comme Mère, elle sait comprendre quand ses fils sont fatigués et elle ne pense à rien d’autre. Elle nous dira toujours, lorsque nous venons à elle: Bienvenue! repose-toi, fils. Après nous parlerons… Ne suis-je pas là, moi qui suis ta Mère? Et elle dira à son Fils, comme à Cana: Ils n’ont plus de vin".

Il arrive aussi, a poursuivi le Pape, "que lorsque nous ressentons le poids du travail pastoral, nous ayons la tentation de nous reposer de n’importe quelle manière, comme si le repos n’était pas une chose de Dieu. Ne tombons pas dans cette tentation. Notre fatigue est précieuse aux yeux de Jésus, qui nous accueille et nous fait relever: Venez à moi vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, moi je vous procurerai le repos. Quand quelqu’un sait que, mort de fatigue, il peut se prosterner en adoration et dire: Ça suffit pour aujourd’hui, Seigneur, et se rendre devant le Père, il sait aussi qu’il ne s’effondre pas, mais qu’il se renouvelle, parce que celui qui a oint le peuple fidèle de Dieu de l’huile d’allégresse, le Seigneur l’oint également: Il met le diadème sur sa tête au lieu de la cendre, l’huile d’allégresse au lieu des larmes, le chant au lieu d’un esprit abattu. Ayons bien présent à l’esprit qu’une clé de la fécondité sacerdotale se trouve dans la manière dont nous nous reposons, dont nous sentons que le Seigneur s’occupe de notre fatigue. Comme il est difficile d’apprendre à se reposer! Là se joue notre confiance, et aussi le souvenir que nous aussi nous sommes des brebis et nous avons besoin du pasteur, qui nous aide. Quelques questions à ce sujet peuvent nous aider. Est-ce que je sais me reposer en recevant l’amour, la gratuité et toute l’affection que me donne le peuple fidèle de Dieu? Ou bien, après le travail pastoral est-ce que je cherche des repos plus raffinés, non pas ceux des pauvres, mais ceux qu’offrent la société de consommation? L’Esprit Saint est-il vraiment pour moi repos dans la fatigue, ou seulement celui qui me fait travailler? Est-ce que je sais demander l’aide de quelque prêtre sage? Est-ce que je sais me reposer de moi-même, de mon auto-exigence, de mon autosatisfaction, de mon autoréférence? Est-ce que je sais converser avec Jésus, avec le Père, avec la Vierge et Saint Joseph, avec mes saints amis protecteurs pour me reposer dans leurs exigences qui sont douces et légères, dans la satisfaction d’être avec eux, eux, ils aiment rester en ma compagnie, et dans leurs intérêts et leurs références, seule les intéresse la plus grande gloire de Dieu? Est-ce que je sais me reposer de mes ennemis sous la protection du Seigneur? Est-ce que j’argumente et conspire en moi-même, ressassant plusieurs fois ma défense, ou est-ce que je me confie à l’Esprit Saint qui m’enseigne ce que je dois dire en toute occasion? Est-ce que je me préoccupe et me tourmente excessivement ou, comme Paul, est-ce que je trouve le repos en disant: Je sais en qui j’ai mis ma foi?".

"Revoyons un moment, brièvement, les engagements des prêtres, qu’aujourd’hui la liturgie nous proclame: porter aux pauvres la Bonne Nouvelle, annoncer la libération aux prisonniers et la guérison aux aveugles, donner la liberté aux opprimés et proclamer l’année de grâce du Seigneur. Isaïe dit aussi soigner ceux qui ont le cœur brisé et consoler les affligés. Ce ne sont pas des tâches faciles, ce ne sont pas des tâches extérieures, comme le sont par exemple les activités manuelles, construire une nouvelle salle paroissiale, ou tracer les lignes d’un terrain de football pour les jeunes du patronage… Les tâches mentionnées par Jésus engagent notre capacité de compassion, ce sont des tâches dans lesquelles le cœur est mû et ému. Nous nous réjouissons avec les fiancés qui se marient, nous rions avec l’enfant qu’ils font baptiser, nous accompagnons les jeunes qui se préparent au mariage et à la famille, nous nous affligeons avec celui qui reçoit l’onction sur un lit d’hôpital, nous pleurons avec ceux qui enterrent une personne chère… Tant d’émotions… Si nous avons le cœur ouvert, cette émotion et tant d’affection fatiguent le cœur du pasteur. Pour nous, prêtres, les histoires de nos gens ne sont pas un bulletin d’information: nous connaissons nos gens, nous pouvons deviner ce qui se passe dans leur cœur, et le nôtre, en souffrant avec eux, s’effiloche, se défait en mille morceaux, il est bouleversé et semble même mangé par les gens: prenez et mangez. C’est la parole que le prêtre de Jésus chuchote constamment quand il prend soin de son peuple fidèle: prenez et mangez, prenez et buvez… Et ainsi notre vie sacerdotale se donne dans le service, dans la proximité du peuple de Dieu… qui toujours, toujours fatigue".

"Je voudrais maintenant partager avec vous quelques autres fatigues sur lesquelles j’ai médité. Il y a celle que nous pouvons appeler la fatigue des gens, la fatigue des foules: pour le Seigneur, comme pour nous, elle était épuisante, l’Évangile le dit, mais c’est une bonne fatigue, une fatigue pleine de fruits et de joie. Les gens qui le suivaient, les familles qui lui portaient leurs enfants pour qu’il les bénisse, ceux qui avaient été guéris, qui venaient avec leurs amis, les jeunes qui s’enthousiasmaient pour le Rabbi…, ne lui laissaient même pas le temps de manger. Mais le Seigneur ne se fatiguait pas de rester avec les gens. Au contraire, il semble que cela le remontait. Cette fatigue au milieu de notre activité est, en général, une grâce qui est à portée de main de nous tous, prêtres. C’est vraiment une belle chose, les gens aiment, désirent et ont besoin de leurs pasteurs! Le peuple fidèle ne nous laisse pas sans occupation directe, sauf si on se cache dans un bureau ou si on part en ville avec des verres teintés. Et cette fatigue est bonne, c’est une fatigue saine. C’est la fatigue du prêtre avec l’odeur de ses brebis…, mais avec le sourire de papa qui contemple ses enfants et ses petits enfants. Rien à voir avec ceux qui sentent des parfums chers et qui te regardent de loin et de haut. Nous sommes les amis de l’Epoux, c’est là notre joie. Si Jésus fait paître le troupeau au milieu de nous, nous ne pouvons pas être des pasteurs au visage acide, qui se lamentent, ni, ce qui est pire, des pasteurs qui s’ennuient. Odeur des brebis et sourire de pères… Oui, très fatigués, mais avec la joie de celui qui écoute son Seigneur qui dit: Venez les bénis de mon Père".

"Il y a aussi la fatigue que nous pouvons appeler la fatigue des ennemis. Le démon et ses adeptes ne dorment pas, et comme leurs oreilles ne supportent pas la Parole de Dieu, ils travaillent inlassablement pour la faire taire ou la troubler. Ici la fatigue de les affronter est plus dure. Non seulement il s’agit de faire le bien, avec toute la peine que cela comporte, mais il faut aussi défendre le troupeau et se défendre soi-même du mal. Le malin est plus astucieux que nous, et il est capable de démolir en un moment ce que nous avons construit avec patience durant beaucoup de temps. Il est nécessaire ici de demander la grâce d’apprendre à neutraliser, c’est une habitude importante, apprendre à neutraliser: neutraliser le mal, ne pas arracher l’ivraie, ne pas prétendre défendre comme des surhommes ce que seul le Seigneur doit défendre. Tout cela aide à ne pas baisser les bras devant l’épaisseur de l’iniquité, devant la dérision des méchants. La parole du Seigneur pour ces situations de fatigue est: Ayez courage, j’ai vaincu le monde! Et cette parole nous donnera de la force".

"Et en dernier lieu...il y a la fatigue de soi-même. C’est peut-être la plus dangereuse. Parce que les deux autres proviennent du fait d’être exposé, de sortir de nous même pour oindre et nous donner quelque chose à faire (nous sommes ceux qui prenons soin). En revanche, cette fatigue est plus autoréférentielle, c’est la déception de soi-même, mais pas regardée en face, avec la sérénité joyeuse de celui qui se découvre pécheur et qui a besoin de pardon, d’aide; celui-là demande de l’aide et va de l’avant. Il s’agit de la fatigue qui porte à vouloir et ne pas vouloir, le fait de tout risquer et ensuite de regretter l’ail et les oignons d’Egypte, de jouer avec l’illusion d’être autre chose. J’aime appeler cette fatigue minauder avec la mondanité spirituelle. Et quand on reste seul, on s’aperçoit que beaucoup de secteurs de la vie ont été imprégnés de cette mondanité, et on a même l’impression qu’aucun bain ne peut la nettoyer. Il peut y avoir là pour nous une mauvaise fatigue. La parole de l’Apocalypse nous indique la cause de cette fatigue: Tu ne manques pas de persévérance, et tu as tant supporté pour mon nom, sans ménager ta peine. Mais j’ai contre toi que ton premier amour, tu l’as abandonné. Seul l’amour donne du repos. Celui qui ne s’aime pas se fatigue mal, et à la longue, se fatigue plus mal".


"L’image la plus profonde et mystérieuse de la manière dont le Seigneur s’occupe de notre fatigue pastorale est celle de celui qui ayant aimé les siens…, les aima jusqu’à la fin: La scène du lavement des pieds. J’aime la contempler comme lavement de la mission, que le Seigneur purifie aussi: Il s’implique avec nous, il se charge le premier de nettoyer toute tache, ce smog mondain et onctueux qui s’est collé durant le chemin que nous avons fait en son Nom. Nous savons que l’on peut voir dans les pieds comment va tout notre corps. Dans la manière de suivre le Seigneur se manifeste comment va notre cœur. Les plaies des pieds, les déboitements et la fatigue sont des signes de la manière dont nous l’avons suivi, de ces routes que nous avons faites pour chercher ses brebis perdues, en essayant de conduire le troupeau vers les verts pâturages et les eaux tranquilles. Le Seigneur nous lave et nous purifie de tout ce qui s’est accumulé sous nos pieds pour le suivre. Et c’est sacré. Il ne permet pas qu’ils restent sales. Il les embrasse comme des blessures de guerre, de sorte que la saleté du travail, c’est lui qui la nettoie. La sequela de Jésus est lavée par le Seigneur lui-même pour que nous nous sentions en droit d’être joyeux, remplis, sans peur ni faute et pour que nous ayons ainsi le courage de sortir et d’aller jusqu’aux extrémités du monde, vers toutes les périphéries, porter cette bonne nouvelle aux plus abandonnés, sachant qu’il est avec nous, tous les jours jusqu’à la fin du monde. Et s’il vous plaît, demandons la grâce d’apprendre à être fatigués, mais bien fatigués!".

Le Pape lave les pieds de douze détenus de la prison romaine de Rebibbia


Cité du Vatican, 8 avril 2015 (VIS). Jeudi après-midi, le Pape François a célébré la messe in Coena Domini à la prison romaine de Rebibbia où il est arrivé. Dans la cour intérieure de la prison, il a salué les autorités, le personnel et un groupe de détenus. Peu avant 18 h, il a présidé la messe dans l'église Notre-Père du nouveau complexe de Rebibbia, marquant ainsi le début du Triduum pascal. Au cours de la cérémonie, il a lavé les pieds de douze détenus, six hommes et six femmes du centre de détention féminin. Dans son homélie improvisée, le Pape a rappelé que c'est un jeudi comme celui-ci que Jésus était à table avec ses disciples pour célébrer la fête de la Pâque: "Le passage de l'Evangile que nous avons entendu, contient une phrase qui est vraiment le centre de ce que Jésus a fait pour nous tous: Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu'au bout. Jésus nous a aimé. Jésus nous aime. Sans limite, toujours, jusqu'à la fin...Chacun de nous peut dire: Il a donné sa vie pour moi...pour chacun, avec son nom et son prénom. Son amour est ainsi, personnel. L'amour de Jésus ne déçoit jamais, parce qu'il ne se lasse jamais de nous aimer, comme de nous pardonner ou de nous embrasser. Voilà la première chose que je voulais vous dire: Jésus nous a aimé, chacun de nous, jusqu'à la fin. Puis, il fait quelque chose que les disciples ne comprennent pas: laver les pieds. A l'époque, c'était d'usage, c'était une habitude, parce que les gens qui arrivaient dans une maison avaient les pieds sales de la poussière de la route... Mais ce n'est pas le maître de maison qui le faisait...c’était un travail d'esclaves. Et Jésus lave comme un esclave nos pieds, les pieds des disciples, et c'est pourquoi il dit à Pierre: ce que je fais, tu ne peux le comprendre maintenant, tu le comprendras plus tard. L'amour de Jésus est tellement grand, qu'il s'est fait esclave pour nous servir, nous guérir, nous laver". A son imitation,"l'Eglise veut que le prêtre lave les pieds de douze personnes, en mémoire des apôtres. Mais dans notre cœur, nous devons avoir la certitude, nous devons être sûrs que le Seigneur, quand il nous lave les pieds, nous lave tout entier, nous purifie, nous fait ressentir une fois encore son amour. Dans la Bible, il y a une phrase très belle du prophète Isaïe qui dit: Une mère peut-elle oublier son nourrisson? Même si elle l'oubliait, moi je ne t'oublierai jamais. Voici comment est l'amour de Dieu pour nous. Et je laverai aujourd'hui les pieds à douze d'entre vous, mais à travers ces frères et sœurs, vous êtes tous présents. Tous ceux qui habitent ici. Vous les représentez. Mais moi aussi j'ai besoin d'être lavé par le seigneur et c'est pourquoi je vous demande de prier pour cela au cours de cette messe, afin que le Seigneur lave aussi mes péchés, pour que je devienne plus esclave que vous, plus esclave au service des gens, comme l'a été Jésus".

Le Christ abandonné, icône des laissés pour compte


Cité du Vatican, 8 avril 215 (VIS). Vendredi Saint (3 avril), à 21 h 15', le Pape François a présidé le chemin de croix au Colisée. La croix, portée par le Cardinal Agostino Vallini, Vicaire pour le diocèse de Rome, puis par une famille nombreuse, une famille avec enfants adoptés, deux malades, des fidèles venus d'Irak, Syrie, Egypte, Nigeria et Chine, des religieuses, des consacrées et deux franciscains de la Custodie de Terre Sainte. A la conclusion de la Via Crucis, dont les méditations étaient consacrées à l'amour et à l'attention qu'il faut porter à la vie, aux faibles et à l'environnement, le Pape a ajouté quelques mots: "O toi crucifié et victorieux, ton chemin de croix constitue la synthèse de ta vie et de ton obédience au Père, la réalisation de ton amour infini pour les pécheurs, la preuve de l'accomplissement de la Révélation et de l'histoire du salut. Face à tout cela nous prenons conscience de notre rébellion et de notre désobéissance. En toi, trahi par les tiens, nous voyons nos trahisons quotidiennes et nos infidélités constantes. Agneau immaculé, en ton innocence nous voyons nos fautes. Dans la cruauté de la Passion on reconnaît la cruauté de nos sentiments et de nos actes, dans ton abandon celui de tous les rejetés de la société, dans ton corps torturé nos frères abandonnés, oubliés et défigurés par notre négligence et notre indifférence... En toi, amour divin, nous reconnaissons aussi nos frères persécutés, torturés, décapités ou crucifiés à cause de leur foi, sous nos yeux et souvent dans un silence complice".

"Seigneur, imprime en nous la foi, l'espérance et la charité, mais aussi le repentir des péchés qui te crucifient. Transforme en faits notre conversion verbale, afin que nous puissions face au souvenir vivant de ton visage défiguré prendre conscience du prix immense à payer pour notre libération. O toi le Crucifié, renforce notre foi et empêche nous de céder aux tentations. Ravive en nous l'espérance et éloigne les séductions de ce monde. Fais que nous ne soyons pas trompés par la corruption et la mondanité. Enseigne nous que ta Croix est le chemin vers la Résurrection. Enseigne nous que le Vendredi Saint est le passage vers Pâque et sa lumière, et que Dieu n'oublie aucun de ses enfants, qu'il ne cesse de pardonner, de nous accueillir dans son infinie miséricorde. Enseigne nous aussi à ne cesser de demander pardon et à croire dans la miséricorde sans limite du Père".




Apprendre des disciples de Jésus à entrer dans le Mystère


Cité du Vatican, 8 avril 2015(VIS). Le 4 avril, la Vigile pascale a commencé à 20 h 30' en la Basilique vaticane. Le Pape a présidé les rites initiaux avec la bénédiction du feu, l'entrée dans la basilique et la préparation du cierge pascal, suivis de la procession jusqu'à l'autel majeur, avec le cierge allumé, le chant de l'Exultet et la liturgie de la Parole. Au cours de la cérémonie, le Saint-Père a administré les sacrements de l'initiation chrétienne (baptême, confirmation et première communion) à dix fidèles provenant d'Italie, du Portugal, d'Albanie, du Kenya et du Cambodge. Après la proclamation de l'Evangile, le Pape a prononcé une homélie dans laquelle il a rappelé que les femmes, les premières, sont entrées dans le tombeau vide, et a invité tous à apprendre de ces disciples de Jésus à ne perdre ni la foi, ni l'espérance. "Cette nuit est une nuit de veille -a-t-il dit-. Le Seigneur ne dort pas, il veille le gardien de son peuple, pour le faire sortir de l’esclavage et lui ouvrir le chemin de la liberté. Le Seigneur veille et avec la puissance de son amour il fait passer le peuple à travers la Mer Rouge, et il fait passer Jésus à travers l’abîme de la mort et des enfers.


Nuit de veille que fut cette nuit pour les disciples de Jésus. Nuit de douleur et de peur. Les hommes sont restés enfermés dans le Cénacle. Les femmes, au contraire, à l’aube du jour qui suit le sabbat, sont allées au tombeau pour oindre le corps de Jésus. Leur cœur était rempli d’émotion et elles se demandaient: Comment ferons-nous pour entrer? Qui nous roulera la pierre du tombeau? Mais voici le premier signe de l’événement: La grosse pierre avait déjà été roulée et la tombe était ouverte! En entrant dans le tombeau, elles virent, assis à droite, un jeune homme vêtu de blanc… Les femmes furent les premières à voir ce grand signe: le tombeau vide, et elles furent les premières à y entrer… Elles entrèrent dans le tombeau. Cela nous fait du bien, en cette nuit de veille, de nous arrêter à réfléchir sur l’expérience des disciples de Jésus, qui nous interpelle nous aussi. C’est pour cela en effet, que nous sommes ici, pour entrer, entrer dans le Mystère que Dieu a accompli avec sa veille d’amour. On ne peut vivre la Pâque sans entrer dans le mystère. Ce n’est pas un fait intellectuel, ce n’est pas seulement connaître, lire… C’est plus, c’est beaucoup plus! Entrer dans le mystère, signifie capacité d’étonnement, de contemplation, capacité d’écouter le silence et d’entendre le murmure d’un fin silence sonore dans lequel Dieu nous parle. Entrer dans le mystère nous demande de ne pas avoir peur de la réalité, de ne pas se fermer sur soi-même, de ne pas fuir devant ce que nous ne comprenons pas, de ne pas fermer les yeux devant les problèmes, de ne pas les nier, de ne pas éliminer les points d’interrogation… Entrer dans le mystère signifie aller au-delà de ses propres sécurités confortables, au-delà de la paresse et de l’indifférence qui nous freinent, et se mettre à la recherche de la vérité, de la beauté et de l’amour, chercher un sens imprévisible, une réponse pas banale aux questions qui mettent en crise notre foi, notre fidélité et notre raison. Pour entrer dans le mystère, il faut de l’humilité, l’humilité de s’abaisser, de descendre du piédestal de notre moi si orgueilleux, de notre présomption; l’humilité de se redimensionner, en reconnaissant ce que nous sommes effectivement, c'est à dire des créatures, avec des qualités et des défauts, des pécheurs qui ont besoin de pardon. Pour entrer dans le mystère, il faut cet abaissement qui est impuissance, dépossession de ses propres idolâtries… adoration. Sans adorer, on ne peut entrer dans le mystère. Les femmes disciples de Jésus nous enseignent tout cela. Elles ont veillé, cette nuit, avec la Mère. Et elle, la Vierge Mère, les a aidés à ne pas perdre la foi et l’espérance. Ainsi elles ne sont pas restées prisonnières de la peur et de la douleur, mais aux premières lueurs de l’aube, elles sont sorties, portant dans les mains leurs parfums et avec le cœur oint d’amour. Elles sont sorties et elles ont trouvé le tombeau ouvert. Et elles sont entrées. Elles ont veillé, elles sont sorties et elles sont entrées dans le Mystère. Apprenons d’elles à veiller avec Dieu et avec Marie, notre Mère, pour entrer dans le Mystère qui nous fait passer de la mort à la vie". 

Pâques: Qu'arrive à tous la voix du Seigneur qui console et guérit


Cité du Vatican, 8 avril 2015 (VIS). Dimanche de Pâques 5 avril, à 10 h15' place St.Pierre, le Saint-Père a célébré la messe de la Résurrection, Le parvis était décorée de 40.000 plantes et fleurs, essentiellement aux couleurs du Vatican, jaune et blanc, offertes par les fleuristes hollandais. A la messe de Pâques, ouverte par le traditionnel Resurrexit et le dévoilement de l'icône du Ressuscité, ont participé malgré la pluie et le froid quelque 50.000 fidèles que le Pape a remercié de leur présence. Le Pape n'a pas prononcé d'homélie puisque, après la messe, à midi, il a lu son message pascal et imparti la bénédiction Urbi et Orbi, depuis la loggia centrale de la Basilique vaticane. Le Saint-Père s'est adressé aux fidèles réunis sur la place et à tous ceux qui le suivaient grâce aux media, et a prononcé son message demandant que le monde ne se soumette pas aux trafiquants d'armes et a rappelé les tragédies au Yémen, en Libye, en Syrie et en Irak, la persécution des chrétiens dans ces pays et d'autres, les conflits en Terre Sainte et la guerre en Ukraine. Il a aussi imploré la paix au Nigeria, au Sud-Soudan et en République du Congo, sans oublier les pauvres, les prisonniers et les émigrants, souvent méprisés et rejetés. Le Pape a ensuite donné la bénédiction solennelle Urbi et Orbi:

"Chers frères et sœurs, Joyeuses Pâques! Jésus Christ est ressuscité! L’amour a vaincu la haine, la vie a vaincu la mort, la lumière a chassé les ténèbres! Jésus Christ, par amour pour nous, s’est dépouillé de sa gloire divine; il s’est vidé de lui-même, il a assumé la forme de serviteur et s’est humilié jusqu’à la mort, et la mort de la croix. Pour cela Dieu l’a exalté et l’a fait Seigneur de l’univers. Jésus est Seigneur! Par sa mort et sa résurrection Jésus, indique à tous le chemin de la vie et du bonheur: ce chemin est l’humilité, qui comporte l’humiliation. C’est la route qui conduit à la gloire. Seul celui qui s’humilie peut aller vers les choses d’en-haut, vers Dieu. L’orgueilleux regarde de haut en bas, l’humble regarde de bas en haut. Au matin de Pâques, avertis par les femmes, Pierre et Jean coururent au tombeau et le trouvèrent ouvert et vide. Alors, ils s’approchèrent et s’inclinèrent pour entrer dans le tombeau. Pour entrer dans le mystère, il faut s’incliner, s’abaisser. Seul celui qui s’abaisse comprend la glorification de Jésus et peut le suivre sur sa route. Le monde propose de s’imposer à n’importe quel coût, d’entrer en compétition, de se faire valoir… Mais les chrétiens, par la grâce du Christ mort et ressuscité, sont les germes d’une autre humanité, dans laquelle nous cherchons à vivre au service les uns des autres, à ne pas être arrogants mais disponibles et respectueux. Cela n’est pas faiblesse, mais force véritable! Celui qui porte en soi la force de Dieu, son amour et sa justice, n’a pas besoin d’user de violence, mais il parle et agit avec la force de la vérité, de la beauté et de l’amour. Implorons aujourd’hui du Seigneur ressuscité, la grâce de ne pas céder à l’orgueil qui alimente la violence et les guerres, mais d’avoir l’humble courage du pardon et de la paix. A Jésus victorieux demandons d’alléger les souffrances de tant de nos frères persécutés à cause de son nom, comme aussi de tous ceux qui pâtissent injustement des conséquences des conflits et des violences actuelles. Il y en a tant".


"Demandons la paix, surtout pour la Syrie et l’Irak, pour que cesse le fracas des armes et que se rétablisse la bonne cohabitation entre les différents groupes qui composent ces pays bien-aimés. Que la communauté internationale ne reste pas inerte face à l’immense tragédie humanitaire dans ces pays, et au drame des nombreux réfugiés. Implorons la paix pour tous les habitants de la Terre Sainte. Que puisse croître entre Israéliens et Palestiniens la culture de la rencontre, et reprendre le processus de paix pour mettre ainsi fin à des années de souffrances et de divisions. Demandons la paix pour la Libye, afin que s’arrête l’absurde effusion de sang en cours, et toute violence barbare, et que tous ceux qui ont à cœur le destin du pays, mettent tout en œuvre pour favoriser la réconciliation et pour édifier une société fraternelle qui respecte la dignité de la personne. Au Yemen également, nous espérons que prévale une volonté commune de pacification, pour le bien de toute la population. En même temps, avec espérance, confions au Seigneur qui est si miséricordieux l’entente obtenue à Lausanne ces jours derniers, afin qu’elle soit un pas définitif vers un monde plus sûr et fraternel. Implorons du Seigneur ressuscité le don de la paix pour le Nigeria, pour le Sud-Soudan et pour différentes régions du Soudan et de la République démocratique du Congo. Qu’une prière incessante monte de tous les hommes de bonne volonté pour ceux qui ont perdu la vie -je pense en particulier aux jeunes qui ont été tués jeudi dernier à l’université de Garissa, au Kenya- pour tous ceux qui ont été enlevés, pour qui a dû abandonner sa maison et ses affections proches. Que la Résurrection du Seigneur apporte aussi de la lumière à l’Ukraine, surtout à tous ceux qui ont subi les violences du conflit des derniers mois. Que le pays puisse retrouver paix et espérance grâce à l’engagement de toutes les parties intéressées. Demandons la paix pour tant d’hommes et de femmes qui sont soumis à de nouvelles et anciennes formes d’esclavage de la part de personnes et d’organisations criminelles. Paix et liberté pour les victimes des trafiquants de drogue, souvent liés aux pouvoirs qui devraient défendre la paix et l’harmonie dans la famille humaine. Et demandons la paix pour ce monde soumis aux trafiquants d’armes, qui gagnent avec le sang des hommes et des femmes. Aux personnes marginalisées, aux prisonniers, aux pauvres et aux migrants qui sont si souvent rejetés, maltraités et mis au rebut; aux malade et aux personnes qui souffrent; aux enfants, spécialement à ceux qui subissent violence; à tous ceux qui aujourd’hui sont dans le deuil; qu’arrive à tous les hommes et à toutes les femmes de bonne volonté la voix du Seigneur Jésus qui console et qui guérit: Paix à vous! Ne craignez pas, je suis ressuscité et je serai toujours avec vous!".

Le Christ est ressuscité! Répétons-le par le témoignage de notre vie.


Cité du Vatican, 8 avril 2015 (VIS). Lundi 6 avril à midi, le Saint-Père a récité le Regina Coeli, qui remplace l'angélus pendant le temps pascal, avec les milliers de fidèles réunis Place St.Pierre. Avant la prière mariale, il a évoqué l'évangile du jour et comment l'ange annonce aux femmes du sépulcre que Jésus est ressuscité est leur demande d'annoncer la nouvelle aux disciples pour qu'ils se rendent en Galilée où ils rencontreront le Messie: "Lui aussi est avec nous ici sur la place". Le Pape a aussi rappelé que c'est l'annonce que l'Eglise répète depuis ses premiers jours: Le Christ est ressuscité... Voici la bonne nouvelle que nous sommes appelés à apporter aux autres et dans tout milieu, animés par l'Esprit Saint. La foi en la résurrection de Jésus et l'espérance qu'il nous a apportée est le don le plus beau que le chrétien peut et doit offrir à ses frères...Le Christ est ressuscité! Répétons-le par nos paroles, mais surtout avec le témoignage de notre vie. Nous annonçons la résurrection du Christ quand sa lumière éclaire les moments sombres de notre existence et que nous pouvons la partager avec les autres, quand nous savons sourire avec qui sourit et pleurer avec qui pleure, quand nous marchons au côté de qui est triste et risque de perdre l'espérance, quand nous racontons notre expérience de foi à qui est à la recherche de sens et de bonheur. Par notre comportement, notre témoignage, notre vie, nous disons: Jésus est ressuscité! Nous le disons avec toute notre âme... La Pâque est l'événement qui a porté la nouveauté radicale pour tout être humain, pour l'histoire et pour le monde. C'est le triomphe de la vie sur la mort, c'est la fête du réveil et de la régénération. Laissons notre existence être conquise et transformée par la Résurrection!", a conclu le Pape qui a demandé aux fidèles présents de demander à la Vierge Marie de faire grandir en nous la joie pascale.


Après le Regina Coeli, le Saint-Père a salué les fidèles en leur souhaitant de bonnes Pâques et en les encourageant à lire tous les jours un passage d'évangile. Il a consacré quelques mots à la délégation du Mouvement Shalom qui arrivait à la dernière étape de son relais de solidarité pour sensibiliser l'opinion publique sur les persécutions des chrétiens dans le monde: "Votre itinéraire sur les routes est terminé, mais tous doivent continuer le chemin spirituel d'intense prière, de participation concrète et d'aide tangible en défense et protection de nos frères et sœurs persécutés, exilés, tués, décapités, pour le seul fait d'être chrétiens. Ils sont nos martyrs d'aujourd'hui, et il y en a beaucoup, nous pouvons dire qu'ils sont plus nombreux qu'aux premiers siècles". Enfin, le Pape a lancé un appel à la communauté internationale pour qu'elle ne "reste pas muette et inerte face à un tel crime inacceptable qui constitue une dérive préoccupante des droits de l'homme les plus élémentaires. Je souhaite vraiment que la communauté internationale ne détourne pas son regard". 

Télégramme à la suite du massacre de Garissa


Cité du Vatican, 8 avril 2015 (VIS). Le Saint-Père a fait parvenir un télégramme de condoléances un Président de la Conférence épiscopale du Kenya, à la suite du massacre d'étudiants survenu sur le campus de Garissa. Condamnant fermement cet acte de brutalité insensée, il prie pour le repos des 147 victimes et la guérison des nombreux blessés. Assurant le peuple kényan tout entier de sa solidarité, il encourage les pouvoirs publics à redoubler d'efforts pour mettre fin à la violence et entamer une nouvelle ère de fraternité, de justice et de paix.

Autres actes pontificaux


Cité du Vatican, 8 avril 2015 (VIS). Le Saint-Père a accepté pour limite d'âge la renonciation de Mgr.Octavio Villegas Aguilar à l'office d'Auxiliaire de l'Archevêque de Morelia (Mexique).

Hier, mardi 7 avril, il avait nommé:

L'Abbé Vincent Aind, Evêque de Bagdogra (superficie 1.200, population 1.015.000, catholiques 54.301, prêtres 58, religieux 185), en Inde. L'Evêque élu, né en 1955 à Kalchini (Inde) et ordonné prêtre en 1984, était jusqu'ici Doyen de la faculté de philosophie du séminaire régional, où il a été enseignant et directeur spirituel. Consulteur diocésain et membre de plusieurs institutions du diocèse de Jalpaiguri (Inde), Secrétaire régional pour le clergé, les religieux et les séminaires de la Conférence épiscopale régionale du West Bengale (Inde), il est Docteur en philosophie.

Le P.Ernesto José Romero Rivas, OFM.Cap, Vicaire apostolique de Tucupita (superficie 40.200, population 167.676, catholiques 120.000, prêtres 8, religieux 20), au Venezuela. L'Evêque élu, né en 1960 à Machiques (Venezuela), a prononcé ses voeux religieux et a été ordonné prêtre en 1990. Jusqu'ici Pro Vicaire de cette même circonscription ecclésiastique, il a occupé diverses fonctions au sein de son ordre et a été curé de paroisse.


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